BERENGERE ITEY
Lorsque j'étais plus jeune, mon institutrice voulait me placer en école spécialisée, chose que ma mère à toujours refusé bien que j'ai eu quelques difficultés s...
Je suis Jacques, étudiant en Master Entrepreneuriat / Gestion de projet à l'IPAG Business School et président de l'association caritative IPAG'Mod For Charity.
Jeune issu d'une cité de banlieue parisienne, j'ai travaillé dur et me suis accroché à mon rêve d'entreprendre ; ce qui m'a permis de rentrer dans une Grande École de Commerce et de vivre des expériences toujours plus enrichissantes les unes que les autres.
Après des stages formateurs et une année complète d'expatriation, j'ai décidé de vouloir changer le monde ; ou du moins, l'impacter.
Aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir y arriver à mon échelle en président une association qui lie la mode - l'une de mes passions - et une cause caritative. De plus, je mène un projet entrepreneurial en Côte d'Ivoire, visant à structurer le marché de l'influence digitale et de la web-comédie en Afrique.
Mon modeste parcours pour être à la place où je suis aujourd’hui fut difficile et douloureux, mais très riche. Aujourd’hui, je souhaite témoigner, inspirer et porter la voix de milliers de jeunes de banlieues, comme moi.
Issu d’une famille modeste, j’ai longtemps pensé que jamais je n’aurais eu accès à de grandes études, encore moins à une école de commerce. Comme beaucoup de personnes dans ma situation, la question financière représente un défi de taille et une limite irrévocable pour la poursuite des études dans le supérieur ; ce qui n’a pas su m’arrêter. Mes parents, mes frères et moi décidèrent d’affronter cette épreuve ensemble, persuadé que l’argent ne devrait pas être un frein à ma réussite. C’est le début d’une lutte quotidienne pour l’atteinte de mes objectifs.
Me voilà tenter une filière d’élite ; une nouvelle aventure qui s’offre à moi. Dès mon arrivée dans ce nouvel univers, je me suis très vite senti montré du doigt, différent. Il est vrai que pour la société française, les jeunes de banlieue sont souvent perçus davantage comme un problème que comme une ressource.
Très vite, j’ai ressenti la nécessité de devoir prouver que j’ai ma place dans ce milieu. J’ai dû travailler plus que les autres, viser toujours plus haut, afin de construire ma légitimité personnelle. Cet effort était également nécessaire pour mon intégration dans le monde professionnel : les premières années, mes recherches de stage étaient sources de frustration, d’incompréhension et de sentiment d’injustice.
Alors que les étudiants « ordinaires » ont à faire face aux études, j’ai dû faire face aux stigmates de mon origine territoriale et sociale en faisant le pont entre deux mondes, sans le rompre. Dans le quartier je suis « le parisien » et à l’école je suis « le banlieusard ».
Aujourd’hui, grâce à mon travail et ma persévérance, je peux affirmer que tout cela n’a su qu’être bénéfique pour moi. Au fil des années, j’ai réussi à faire ma place, gravir les échelons et mettre en place les différents projets dont je rêvais. Je me veux être le porte-parole de ceux qui se battent quotidiennement pour réussir, quelque que soit leur origine sociale. En faisant preuve de courage, rien n’est impossible ; ni même le prix, ou le regard d’autrui ne doivent entraver nos objectifs. Osons !
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Ma première année en école de commerce était très intense. Entre la comédie musicale, la danse, et le cheerleading, j’étais passionnée par toutes mes activités....
Ayant vécu familialement à l’étranger, cette expérience a développé chez moi, le goût de l’ouverture, celui des langues et de la découverte d’autres cultures. A...