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Définition, rôle… Tout savoir sur les incubateurs pour startups

Avant de lancer leur entreprise, les entrepreneurs passent par des incubateurs pour faire grandir leur startup. Ces institutions accompagnent les projets, de leur phase d’idéation jusqu’à leur maturité. Zoom sur le rôle des incubateurs, leur fonctionnement et les services qu’ils proposent.

 

Les évolutions tant sur le plan numérique, que légal, ont poussé de plus en plus de jeunes diplômés à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et à saisir les opportunités qui se présentent sur le marché. Pour avoir un accompagnement et un suivi de qualité, les porteurs d’idées se tournent généralement vers des incubateurs pour pousser leur réflexion plus loin et transformer de simples idées en projet innovant.

HEC Paris, EDHEC… Les étudiants en école de commerce se tournent vers les incubateurs de leur établissement pour avoir l’avis d’experts, être formé au pitch et profiter des ressources mises à leur disposition. Le rôle de ces incubateurs est d’encourager les étudiants à suivre cette vocation et de les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Il est toutefois nécessaire de passer une sélection et d’être retenu. 

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Qu’est-ce qu’un incubateur ? Définition

Un incubateur se définit comme un organisme privé ou public qui se mobilise pour accompagner les entrepreneurs dans leur création d’entreprise. Son rôle premier est d’assister les porteurs d’idée dans leur réalisation de projet innovant. Il existe certains incubateurs destinés aux projets en cours de déploiement alors que d’autres suivent les entreprises en recherche de croissance et de développement.

De manière générale, l’incubateur offre un espace physique de travail et un grand nombre de services indispensables pour le bon fonctionnement des startups (eau, téléphone, Internet, locaux, etc.) en plus des services financiers, juridiques et comptables. Dans certains cas, l’incubateur peut mettre en lien les entrepreneurs et les investisseurs.

L’incubateur a pour objectif premier de soutenir l’émergence des nouvelles startups qui voient le jour. Ceci-dit, il contribue également à minimiser leur risque d’échec. Les entreprises incubées peuvent bénéficier de plus de crédibilité auprès des institutions financières et peuvent donc emprunter plus facilement. Une entreprise qui passe par la case incubation met toutes les chances de son côté et peut ainsi espérer décoller plus rapidement, bien plus qu’une startup ayant suivi une voie classique.

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Les différents types d’incubateurs

Il existe plusieurs familles d’incubateurs :

  • Incubateurs publics « Allègre ». Ces institutions dépendent du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Leur but est d’accompagner, pendant deux ans, les porteurs de projets lauréats du concours national d’aide à la création d’entreprise de technologies innovantes.
  • Incubateurs privés. Ils prennent généralement la forme d’accélérateur et peuvent être lancés par des acteurs privés (investisseurs, associations, entrepreneurs, etc.). Dans certains cas, ils ont la possibilité de bénéficier du soutien des collectivités publiques.
  • Incubateurs rattachés aux Grandes Écoles. Ils sont présents dans les écoles de commerce et d’ingénieurs (HEC, NEOMA, CentraleSupélec, etc.). Leurs services s’adressent aux étudiants et aux alumni de l’école. Généralement, leur objectif est d’inciter les étudiants à se lancer dans l’aventure et développer leur esprit entrepreneurial.
  • Incubateurs de collectivités locales. Ils sont dépendants d’une région et contribuent à renforcer l’attractivité et le développement économique du territoire.
  • Incubateurs de grandes entreprises : dans le contexte actuel fortement impacté par les nouvelles technologies, où les entreprises doivent innover pour survivre, les grandes organisations lancent leur propre incubateur qui prend la forme d’un laboratoire de recherche et d’open innovation. L’objectif ? Lancer de nouvelles offres concurrentielles sur le marché et favoriser la culture intrapreneuriale au sein des équipes.
  • Les CEEI (Centre européen d’entreprises et d’innovation). Ce sont des organismes d’intérêt public implantés à l’échelle locale. Leur mission ? Soutenir les projets innovants et favoriser la création de richesse pour développer un territoire.

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Quel est le rôle d’un incubateur ?

Le rôle de l’incubateur est d’accompagner les porteurs d’idée et de les transformer en porteurs de projet, en maximisant leurs chances de réussite.  L’aide des incubateurs prend trois formes :

  • Partage et retour d’expérience entre les entrepreneurs. Les projets accompagnés peuvent bénéficier d’un retour d’expérience de la part d’entrepreneurs plus expérimentés. Le but de l’incubateur est avant tout de mettre en relation des personnes qui vivent la même expérience entrepreneuriale.
  • Conseil. Composés de spécialistes, les incubateurs mettent en relation les porteurs de projet avec des partenaires spécialisés dans leur domaine. Les incubés sont donc formés et obtiennent des réponses à leurs questions concernant l’entrepreneuriat, le ciblage du marché ou l’élaboration d’un modèle économique.
  • Accès aux ressources matériels et technologiques. Les incubateurs mettent à disposition des entrepreneurs du matériel informatique, des locaux, mais également des salles de réunion. Les prix restent accessibles comparés à ceux du marché.

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Les services proposés par les incubateurs

Les incubateurs proposent de nombreux services, mais ces derniers peuvent varier d’un incubateur à l’autre. Généralement, les jeunes pousses ont droit à un accompagnement personnalisé par un ou plusieurs chargés d’incubation. Ils sont ainsi formés à l’entrepreneuriat et à l’élaboration d’un solide business plan. Ils ont également la possibilité d’échanger avec des experts techniques et métiers pour répondre à toutes leurs questions relatives à la comptabilité, au droit et à bien d’autres sujets complexes. Les porteurs de projet ont en outre accès à une communauté d’anciens incubés et peuvent même échanger avec des investisseurs.

Selon les incubateurs, les jeunes pousses peuvent bénéficier des services suivants :

  • Mise en relation avec des anciens de l’incubateur
  • Intervention d’experts sur des sujets techniques
  • Hébergement à un prix inférieur au prix du marché
  • Accès aux technologies de pointe et aux matériels de laboratoires/fab lab
  • Apport de capital contre une prise de participation
  • Conseils d’un point de vue juridique (propriété intellectuelle, levées de fonds, etc.)

Comme cité précédemment, il reste difficile de donner une liste exhaustive des services proposés par tous les incubateurs, étant donné qu’ils varient d’une structure à une autre.

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Comment intégrer un incubateur pour faire grandir sa startup ?

Pour intégrer un incubateur, il faut d’abord passer une pré-selection sur dossier, défendu devant un comité. Il est donc important de se préparer au préalable à cette étape et d’expliciter devant un membre de jury son projet. Ainsi, il est important de préparer un pitch et une présentation de l’idée. Il faut donner envie au comité et leur prouver qu’il s’agit d’une véritable opportunité à ne pas manquer.

Pour qu’un projet soit sélectionné, les membres du comité se basent sur les critères suivants :

  • Le parcours du(des) porteur(s) de projet
  • Le secteur d’activité du projet
  • L’avancée du projet : à quel stade en est le projet ?
  • Le projet bénéficie-t-il du soutien d’autres structures, à l’image des banques ou des subventions publiques ?

Pour mettre toutes les chances de tes côtés, il est recommandé de bien choisir ton incubateur en fonction des services et des spécificités de la structure. Les projets incubés sont généralement ceux qui se sont bien préparés et qui présentent un fort potentiel de développement.

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Pré-incubation, incubation… Le fonctionnement des incubateurs

Un incubateur fonctionne en plusieurs étapes. Tout d’abord, la pré-incubation. À ce stage, l’idée est analysée et la viabilité du projet est étudiée. Il faut donc préparer un business plan clair et peaufiné afin de mettre toutes les chances de son côté. La deuxième étape débute six mois plus tard. Il s’agit de la phase d’incubation à proprement parler. Le projet est lancé et l’application du business plan peut débuter.

Tout au long de l’incubation, le projet peut compter sur le soutien nécessaire d’experts. Tu seras également formé tout au long de ton passage afin de développer ton activité et devenir autonome par la suite. Le passage au sein de l’incubateur peut durer entre un et deux ans. Cette période peut varier en fonction des besoins de chaque entreprise.

Une fois que l’entreprise atteint un niveau de maturité, elle devra déployer ses propres ailes. La post-incubation dure entre 6 mois et un an, en fonction des besoins de chaque startup.

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Quel est le coût d’un incubateur ?

Même si tu es sélectionné au sein d’un incubateur, il faut garder en tête l’aspect financier. Dans certains cas, l’incubateur peut demander des parts de la startup. Cela dépend principalement du statut de l’institution. Le plus important reste tout de même d’avoir un retour sur investissement. Les tarifs des incubateurs privés varient généralement entre 150 et 500 euros par mois.

Ils peuvent aussi varier en fonction :

  • Des modalités de paiement : certaines jeunes pousses prennent la décision de facturer à l’entrée du programme, d’autres mensuellement ou annuellement. Il existe d’autres incubateurs qui font le choix de ne faire payer que les entreprises qui génèrent des profits, se basant sur des critères fixés au préalable.
  • Des services proposés : les locaux, les outils technologiques mis à dispositions, la présence d’experts, l’accès à un réseau d’alumni…

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