La startup française GAYA, qui a conçu un concept de mobilité autour d’un vélo cargo connecté, vient de réaliser une levée de fonds de 1,6 million d’euros. Nous nous sommes entretenus avec Amelie Guicheney, cofondatrice et CEO chez Gaya. Cette dernière nous a éclairés sur les futurs projets de sa startup !
Tout savoir sur GAYA
Qui êtes-vous ?
J’ai grandi à Paris. J’ai commencé mon parcours professionnel dans le secteur de l’innovation produit, en grande conso et dans le luxe. Après 8 ans en conseil, en stratégie et marketing, j’ai voulu me rapprocher de l’univers startup et j’ai rejoint Evaneos, une marketplace de voyages responsables, membres du NEXT40. J’y ai structuré et piloté les équipes Offre, Product B2C, Data et Brand.
Début 2021, maman d’un petit garçon depuis quelques mois, j’ai quitté mon poste au sein du ComEx d’Evaneos pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale qu’est GAYA, avec Jacques Bonneville, mon associé. Me lancer dans l’entrepreneuriat était un souhait que j’avais depuis l’adolescence. En 2021, c’était le bon moment.
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Que fait GAYA ?
GAYA est une entreprise à mission, engagée à simplifier la vie des familles urbaines. Nous avons conçu un nouveau concept de mobilité autour d’un vélo cargo connecté et d’une offre de services. Le vélo GAYA se décline en deux longueurs :
- le compact, qui permet d’emmener avec soi un passager enfant ou adulte, comme sur un scooter
- le cargo, qui permet d’emmener, sur son porte-bagage allongé, deux à trois enfants
Tous nos vélos offrent un maximum de confort et de sécurité, avec des composants empruntés au scooter, dont un grand phare, des clignotants, un démarreur. Et ils n’ont pas peur du vol grâce à leur système de sécurisation à distance connecté à une application mobile GAYA. Nous avons démarré la commercialisation des vélos GAYA en juin 2021 et, en 9 mois, nous avons vendu plus de 1 000 vélos et réalisé 2,5 millions d’euros de CA. Nous regroupons une forte communauté autour de nous, qui soutient le projet.
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La levée de fonds de GAYA
Pourquoi avoir réalisé une levée de 1,6 million d’euros ?
Nous avons trois axes majeurs de développement :
- développer la croissance de GAYA sur la France et dans les pays limitrophes ;
- lancer une nouvelle gamme de vélos qui apportera encore plus de confort et d’ingéniosité ;
- relocaliser l’assemblage des vélos GAYA en France.
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Pourquoi avoir choisi de faire entrer Mobivia à votre capital ?
GAYA a choisi de faire entrer Mobivia à son capital.
Nous avons une étroite relation avec Mobivia depuis le démarrage de notre projet. Mobivia est un groupe industriel français leader dans le secteur de la mobilité et s’investit depuis plus de 15 ans dans le développement des nouvelles mobilités, au travers des investissements en startup ou encore l’accélérateur des nouvelles mobilités, le Moove Lab, à Station F. Mobivia, au travers de Via ID, est aussi un des investisseurs de Fifteen, leader du vélo en libre partage (Vélib…) en Europe, ce qui leur confère un fort savoir-faire industriel dans le secteur du cycle.
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À quoi ressemblera GAYA dans 5 ans ?
L’avenir nous le dira et nous en sommes encore qu’aux prémices.
Avec Jacques, nous rêvons de monter en puissance sur le volet industriel, à l’image de marques comme Brompton, en intégrant une partie de la chaîne de valeur en France et de pouvoir accélérer sur les marchés européens avec des produits toujours plus ingénieux, qui répondent aux nouveaux usages des urbains et aux enjeux écologiques de notre société.