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Qui est Olivia Grégoire, la ministre des PME ?

Même si elle n’est pas la plus médiatique des ministres, Olivia Grégoire a fait beaucoup parler d’elle dans les derniers mois, nommée notamment en tant que porte-parole du gouvernement le temps de quelques semaines, elle est aujourd’hui ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Mais qui est-elle ? Quels sont les enjeux de son travail ? Quel est son parcours ? Business Cool revient rien que pour toi sur la vie politique et personnelle d’Olivia Grégoire !

 

Olivia Grégoire hors de la politique

Olivia Grégoire, une étudiante en école de commerce classique ?

Née à Paris, Olivia Grégoire suit une prépa littéraire à Neuilly-sur-Seine, avant de se tourner vers une licence d’histoire et terminer son parcours avec un master en marketing dans une école de commerce, au début des années 2000, à l’ESSEC. Elle suivra un parcours professionnel assez classique, en travaillant notamment pour diverses agences de communication en tant que directrice du développement durable : DDB, W&Cie et finalement Saint-Gobain. Elle passera par la suite par Etalab et Avisa Partners, des entreprises tournant respectivement autour de l’ouverture des données publiques et de l’intelligence économique.

En 2014, elle lancera le cabinet de conseil Olicare, dont la mission est l’accompagnement des TPE-PME, se rapprochant donc de la gestion de l’économie. À la croisée de son parcours personnel et politique, ce cabinet travaille notamment autour du numérique et surtout de la santé, sujet dont on parlera plus tard. Ce cabinet sera fermé quelques années plus tard, afin d’anticiper l’entrée au gouvernement de la future secrétaire d’État.

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Olivia Grégoire, en couple avec Manuel Valls

Si l’on verra plus tard qu’Olivia Grégoire a mené l’ensemble de sa carrière politique à droite, elle fera, en 2018, une annonce surprenante, puisqu’elle dira être en couple avec Manuel Valls, ancien premier ministre du Parti Socialiste sous la présidence de François Hollande. Certes surprenante, l’information n’a pas choqué à l’époque : Manuel Valls soutiendra en effet la candidature d’Emmanuel Macron, duquel Olivia Grégoire s’était déjà rapprochée. Une idylle qui ne durera pas : moins de deux mois après cette annonce, Manuel Valls annoncera avoir quitté la future secrétaire d’État, en couple avec une autre femme.

 

Comment Olivia Grégoire arrive en politique ?

Les débuts d’Olivia Grégoire à droite du spectre politique

Olivia Grégoire se définit depuis le début de sa carrière militante comme de « droite libérale et constructive ». Elle travaillera donc auprès d’Alain Madelin, parmi les premiers porteurs du libéralisme dans la France des années 2000, avant de collaborer avec divers ministres lors de la seconde mandature de Jacques Chirac, travaillant tantôt avec Jean-Pierre Raffarin, dans le Service d’Information du Gouvernement, et auprès du Premier ministre, tantôt avec Xavier Bertrand et Philippe Bas, à l’époque ministres de la Santé.

Elle semble toutefois prendre ses distances avec la politique à l’issue de ce mandat et ne reviendra sur le devant de la scène que 10 ans plus tard.

 

Le phénomène En Marche et Olivia Grégoire

Sans grand étonnement pour cette madeliniste, le projet néolibéral porté par Macron trouve un écho dans l’esprit d’Olivia Grégoire. Elle intègre le mouvement du président en 2017, alors qu’il cherche des cadres. Semblant séduite par la promesse de dialogue et de dynamisme, elle accepte de rejoindre le gouvernement pour travailler autour de la santé dans un groupe de travail. Bénéficiant de nouveau du gros manque de personnel politique, elle est très vite investie par le mouvement comme députée dans la 12e circonscription de Paris, qu’elle remportera au second tour face à un candidat LR.

Elle prend très vite des responsabilités à l’Assemblée nationale : elle sera notamment nommée porte-parole du groupe parlementaire, puis vice-présidente de la commission des finances. Elle sera aussi associée au « fiasco Benjamin Griveaux » : chargée de communication de sa campagne, elle devra donc faire face au retrait du candidat après la diffusion de vidéos intimes.

En 2020, elle est déjà ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie Bruno le Maire. Elle sera Secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable. Un poste plus important qu’elle occupera jusqu’à la fin du premier mandat d’Emmanuel Macron.

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Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement

C’est le moment le plus médiatique de sa carrière politique : après la réélection d’Emmanuel Macron en 2022, Olivia Grégoire est nommée porte-parole du gouvernement, pour succéder au jeune Gabriel Attal, en poste depuis 2020. Un passage qui ne semble pas avoir convaincu la première ministre Élisabeth Borne, puisqu’elle sera remplacée lors du premier remaniement de Macron II, le 4 juillet 2022, à l’issue des élections législatives, par Olivier Véran, ex-ministre de la Santé pendant la pandémie. Elle redeviendra ministre déléguée auprès du ministre de l’économie et des finances, et travaillant en tant que ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme. Après avoir été porte-parole à deux reprises, elle reprend donc le chemin de son expérience personnelle auprès des PME.

Son poste est donc moins prestigieux après ce remaniement, mais elle a toutefois réussi à se maintenir au sein du gouvernement, ce qui n’était pas le cas pour tous les ministres. En effet, les nominations au sein du gouvernement en 2022 étaient conditionnées à la victoire des candidats aux législatives ; c’est notamment ce qui a coûté sa place à Amélie de Montchalin. De son côté, la ministre est élue députée avec 68,51% des suffrages.

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C’est quoi le ministère des PME ?

Le ministère des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme n’est pas réellement un ministère. Olivia Grégoire est en fait ministre déléguée à un autre ministère. Concrètement, elle est donc amenée à travailler de concert avec un ministre qui la supervise (en l’occurence Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances). Elle ne siège pas à tous les Conseils des ministres et elle a donc légèrement moins de pouvoir. Elle gère de manière assez concrète les cas des PME, auprès desquelles elle a déjà été amenée à travailler dans son parcours personnel. Si tu veux en savoir plus sur ses missions, on te laisse consulter le site du ministère de l’Economie et des Finances.

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