Ce 13 mars, SKEMA et EY viennent de publier leur tout premier baromètre concernant les attentes de la jeune génération vis-à-vis de l’entreprise. Mené en septembre 2022 par OpinionWay, cette enquête donne la parole a plus de 1400 étudiants français et internationaux âgés de 21 à 25 ans dans l’objectif de comprendre leur état d’esprit concernant leur avenir, leurs attentes en matière de premier emploi, de sens au travail ainsi que leur perception des conditions de travail.
Génération Z au travail : la recherche de cohérence
La cohérence entre épanouissement personnel et intégrité professionnelle est une des attentes clés de la génération Z. Elle se traduit par une recherche d’alignement entre leurs valeurs personnelles et celles de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. Selon cette enquête menée auprès des étudiants de SKEMA, les valeurs de l’entreprise et sa raison d’être sont des critères tout aussi importants que les possibilités d’évolution de carrière et l’intérêt des missions et des tâches confiées.
Les étudiants cherchent à trouver un emploi qui a du sens pour eux, qui les motive et les stimule, qui leur permet de s’épanouir professionnellement et qui est utile pour la société. Selon eux, il est possible de concilier un métier avec du sens et une rémunération élevée, quels que soient le secteur, l’entreprise ou l’organisation.
La contribution sociétale de l’entreprise est également un aspect clé pour les étudiants dans leur recherche de sens au travail, avec une préférence pour les entreprises qui ont des engagements éthiques, en faveur de l’égalité femmes-hommes et de la protection de l’environnement. De plus, les étudiantes sont particulièrement sensibles à ces engagements, recherchant des entreprises qui valorisent ces mêmes valeurs.
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Des étudiants qui ont confiance en leurs capacités
Les attentes de la génération Z en matière de travail sont diverses, mais il est intéressant de constater que la plupart des étudiants se sentent confiants quant à leur entrée dans le monde professionnel et leur futur emploi, avec un pourcentage élevé de 80%. Cependant, seuls 12% des étudiants sont très confiants, ce qui témoigne des incertitudes qui planent sur leur avenir. Les raisons de ce manque de confiance sont multiples. Ceux qui ne sont pas confiants dans leurs capacités à entrer dans le monde professionnel citent souvent des problèmes relatifs au marché du travail, notamment la difficulté de s’y projeter ou de trouver un travail correspondant à leur profil.
Néanmoins, les étudiants ont un état d’esprit positif quant à leur avenir, avec 98% d’entre eux se définissant comme déterminés et curieux. Les étudiants sont également plus confiants que les étudiantes quant à leur entrée dans le monde professionnel, avec 89% d’entre eux se sentant confiants, contre seulement 72% des étudiantes. Les étudiants français sont également plus confiants que les étudiants internationaux, avec 81% d’entre eux se sentant confiants, contre seulement 76% des étudiants internationaux.
Plusieurs raisons sont mentionnées par les étudiants pour justifier leur confiance en eux et leurs capacités professionnelles, notamment la qualité de la formation délivrée par leur école de commerce, et les expériences et connaissances acquises lors de leur parcours. Cependant, il est important de noter que certains étudiants sont encore incertains quant à leur projet d’avenir et peuvent être anxieux à l’idée de travailler dans un environnement différent de celui auquel ils sont habitués.
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Génération Z : une génération exigeante ?
Les attentes des étudiants de la génération Z sont en train de changer, et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est devenu une préoccupation importante pour eux. 96% des étudiants estiment que l’épanouissement passe par une conciliation harmonieuse entre vie professionnelle et vie personnelle, tandis que plus d’un tiers d’entre eux considèrent qu’il est indispensable de préserver cet équilibre, même en début de carrière, quitte à progresser moins rapidement.
Les femmes semblent être plus sensibles à cette question que les hommes. En outre, les étudiants estiment qu’ils doivent pouvoir s’exprimer au sein de leur entreprise dès le début de leur carrière, avec 67% des étudiantes y accordant une attention particulière.
En fin de compte, les étudiants de la génération Z sont exigeants, mais ils sont prêts à travailler dur s’ils peuvent trouver un équilibre satisfaisant entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Pour preuve, 77% d’entre eux seraient prêts à refuser un poste ou à quitter leur entreprise si cet équilibre n’était pas respecté.
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Une volonté de se former en continu
La génération Z, composée d’étudiants et de jeunes travailleurs, a des attentes bien précises concernant leur future vie professionnelle. 70% des étudiants considèrent qu’avoir la possibilité de continuer à apprendre est une dimension importante pour leur premier emploi. Cette volonté de se former en continu s’explique par leur désir de se professionnaliser rapidement et de développer de nouvelles compétences.
Cependant, pour cette génération, le travail ne se résume pas seulement à l’apprentissage de nouvelles compétences. Ils souhaitent également travailler dans un environnement collaboratif et positif. Ainsi, 77% des étudiants estiment que travailler dans un esprit d’équipe constructif est important, tandis que 68% d’entre eux souhaitent évoluer dans une ambiance de travail qui leur permet de s’épanouir.
L’enquête a également révélé que les aspects liés à l’ambiance globale au sein de l’entreprise sont plus importants pour les étudiantes que pour leurs homologues masculins. En effet, 82% des étudiantes souhaitent travailler dans un esprit d’équipe positif et constructif, contre 72% chez les hommes. De même, 73% des femmes estiment que l’ambiance au travail leur permet de s’épanouir, contre 61% chez les hommes.
Quant au télétravail, les étudiants interrogés sont partagés sur son utilisé dans le cadre d’un premier poste : 54% d’entre eux estiment que le télétravail n’est pas adapté pour un premier emploi, tandis que 46% pensent le contraire. Les hommes sont plus nombreux à ne pas considérer le télétravail adapté (57% contre 50% chez les femmes). Le nombre idéal de jours de télétravail est de 1,6 jour en moyenne pour les étudiants, mais cette moyenne varie en fonction de leur origine. Ainsi, les étudiants internationaux sont plus demandeurs de télétravail, avec une moyenne de 2,2 jours contre 1,5 chez les étudiants français.
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