Noël approche à grands pas. Pour ceux qui n’auraient toujours pas d’idées de cadeaux, voici quelques pépites conçues par des entrepreneurs diplômés de l’IESEG, de Grenoble École de Management, de NEOMA Business School ou de l’EMLV.
L’Antichambre : un escape game pour Noël !
Gérante : Julie Bichon, diplômée de l’IESEG School of Management (2012).
Ton histoire ?
J’ai fait le Master en Opérations Management de l’IESEG, je suis ensuite allée en stage chez Deloitte, en Belgique, qui m’a ensuite embauchée. C’était très intéressant, mais j’ai voulu changer pour quelque chose de plus petit et humain après cinq ans d’expérience chez eux. Je me suis intéressée à l’Antichambre, un projet créé par ma mère en 2014 dont j’ai repris la gestion. En 2017, nous ouvrions nos deuxièmes locaux, nous permettant de passer à dix salles d’escape game et une vingtaine d’employés.
Qu’est-ce que tu proposes ?
Nous proposons une gamme très large de salles pour un public de 12 à 99 ans ! Nous avons une salle Shogun, qui se déroule dans le Japon féodal, une salle Galaxie qui a la forme d’un vaisseau spatial… L’idée est de faire voyager le joueur à chaque fois. Les prix vont de 14€ (en semaine) à 22€ (week-end) par personne, avec des tarifs dégressifs en fonction de la taille du groupe de joueurs. Pour Noël, nous donnons la possibilité d’offrir une session d’escape game directement depuis notre site internet.
L’Antichambre dans un an ?
Dix salles, c’est déjà beaucoup de travail. Aujourd’hui, nous imaginons surtout améliorer l’expérience client, retravailler les énigmes, mais aussi les éléments électroniques qui permettent aux joueurs d’être immergés dans notre univers.
Ma Belle Barbe : pour prendre soin de sa moustache
Créateur : Sofiane Zahzouh, diplômé de l’EMLV (2015).
Ton histoire ?
J’ai fait la majeure entrepreneuriat de l’EMLV, une école qui a été un véritable accélérateur pour mon projet et mon entreprise. Concernant mon projet, je dis souvent « comble tes propres besoins et tu combleras celui des autres ». Mon idée est donc née d’un besoin à combler. Lorsque l’on porte une barbe, l’entretenir quotidiennement est nécessaire. Oui, une grande barbe implique de grandes responsabilités ! Cependant en 2013, rien de correspondait à mes attentes sur le marché français. C’est de là qu’est née Ma Belle Barbe, une gamme de soins bio et fabriqués en France pour l’entretien de la barbe. Le projet porte une idée simple mais ambitieuse : offrir aux hommes la possibilité de choisir qui ils veulent être, la possibilité d’affirmer leur personnalité, d’assumer leur pilosité, d’arborer leur virilité.
Qu’est-ce que tu vends ?
Ma Belle Barbe se place sur un segment novateur avec une offre de produits spécialisée dans les soins pour l’entretien de la barbe et de la moustache. Les différents soins Ma Belle Barbe, bio et fabriqués en France, sont spécialement conçus et adaptés à chaque type de poil : mixte, sec ou dru. Ainsi nous offrons aux hommes le produit qui répond au mieux à leurs besoins.
Où peut-on les acheter ?
Toute notre gamme est disponible sur notre site, sur lequel vous pourrez retrouver plein de conseils pour la barbe et le barbu.
Ma Belle Barbe dans un an ?
Notre projet est épanoui depuis quelques années sur le marché français et nous avons envie de promouvoir le made in France au-delà de nos frontières.
Calyce Cider : la box mensuelle de cidre
Créatrice : Camille Guilleminot, diplômée de NEOMA Business School (2017).
Ton histoire ?
J’ai fait une classe prépa littéraire, mais je n’ai pas réussi à avoir l’ENS et le CELSA. Je suis donc allée à NEOMA Business School. Voulant travailler pour l’image de marque, j’ai fait mes armes dans des agences de communication comme Havas. Pendant mon année de césure, j’ai tout plaqué pour aller à Manchester où j’ai travaillé dans des startups. J’ai commencé à découvrir l’histoire d’amour entre les Anglais et le cidre français. Après mon diplôme, j’ai travaillé au sein d’une petite startup, mais j’ai perdu mon travail, car elle n’avait plus de cash. L’idée de remettre en avant le cidre trottait dans ma tête, je vendais des cidres étrangers à mes camarades de promo depuis un moment. J’ai rencontré Pierre-Antoine, mon associé et on s’est lancé pour faire redécouvrir le cidre aux Français.
Qu’est-ce que tu vends ?
Depuis un an et demi, on propose une box par abonnement. Tous les mois, nos abonnés reçoivent une sélection de trois cidres français, un cidre étranger et un guide de dégustation avec les principales notes, mais aussi des suggestions d’accompagnement et des informations sur les producteurs.
Où peut-on s’abonner ?
L’abonnement est disponible sur notre site, pour une trentaine d’euros par mois environ. En janvier, nous ouvrirons également un e-shop qui servira d’intermédiaire entre les producteurs et les consommateurs. Chacun pourra commander sa bouteille directement.
Comment imagines-tu l’avenir de Calyce ?
Nous souhaitons devenir le leader de la distribution B2B et B2C du cidre en Europe d’ici six ans. En effet, nous représentons déjà quelques producteurs pour fournir des bars, des restaurants ou des hôtels de région parisienne et nous souhaitons étendre notre business et même viser l’Angleterre et l’Allemagne.
Squête : le skate made in France
Créateurs : Pierre Caffin, diplômé de l’IESEG School of Management (2013), Maxime Leport, Louis Bataille, Anthony Toulemonde et Éric Moulin.
Votre histoire ?
Pierre Caffin : Nous sommes cinq copains qui font tous du side entrepreneurship. Je suis entrepreneur, mais également salarié dans une agence de communication. Je travaille sur Squête le soir et le week-end. L’idée de base était de réunir nos trois passions communes : la glisse, l’artisanat, lelifestyle. Avec Squête, nous voulions créer un produit de glisse made in France qui pouvait aussi être un objet de décoration. Grâce à notre modèle particulier, nos salaires ne pèsent pas dans le prix final de notre produit, pour permettre de le partager avec un maximum de monde.
Qu’est-ce que vous vendez ?
PC : Notre skate made in France est disponible sur notre site internet pour 189€ pour le grand modèle et 129€ pour le petit modèle. Notre produit met en avant le bois qui n’est pas peint, mais qui reste brut. L’objectif était d’apporter une touche française à un objet américain. Il est fabriqué à la main par nos soins.
Squête dans un an ?
PC : Nous voulons proposer le même produit, mais dans d’autres variantes, en jouant sur les motifs, les matériaux ou en essayant de mettre à l’honneur des artistes ou des graphistes qui nous plaisent pour des éditions limitées. L’idée est de toujours porter un côté impertinence à la française.
Les Affranchis : les produits pour le corps 100% naturels
Créateurs : Franck Paillaret, diplômé de Grenoble École de Management (2012) et Frédéric Mie.
Votre histoire ?
Franck Paillaret : J’ai fait une licence d’économie à l’université, puis j’ai préparé le concours pour intégrer GEM en admissions parallèles. Je suis ensuite travaillé un an à la Défense, puis six ans pour une société grenobloise dans les microtechnologies. C’est là où j’ai rencontré Fred. Nous avons échangé sur nos valeurs communes et nous nous sommes lancés ! L’idée, c’était de créer une entreprise qui a un impact. Nous sommes revenus à la base : se nourrir, se laver, dormir, etc. Et nous nous sommes aperçus que les produits pour le corps étaient peu chers, mais très mauvais pour la santé, l’environnement et même l’économie. En 2016, nous avons commencé à faire du savon dans notre garage, avant d’ouvrir nos premiers locaux en septembre. En janvier 2017, nous avons débuté la commercialisation de notre savon que nous fabriquions le matin avant de livrer à vélo l’après-midi.
Qu’est-ce que vous vendez ?
FP : Nous faisons du savon solide, liquide et des savons-douches avec la volonté d’investir tout notre argent dans le produit et non le marketing comme c’est souvent le cas dans la filière. Nous le fabriquons avec une entreprise qui fait travailler des personnes qui sont atteintes d’un handicap, nous avons même conçu notre propre étiquette en papier recyclé. Nous venons aussi de lancer notre gamme de produits pour bébés.
Où est-ce qu’on peut les acheter ?
FP : Nous sommes disponibles dans 150 magasins bio en Rhône-Alpes, mais nous vendons également sur notre site internet en trois clics. Les prix vont de 3,5€ pour un savon solide à 18€ pour les grands formats de savon liquide.
Les Affranchis dans un an ?
FP : Nous voulons avoir une croissance raisonnée qui nous permet de faire assez de profit pour réinvestir dans l’avenir et toujours avoir un impact sur le monde, sans dépendre des subventions. Maintenant que nous avons atteint notre équilibre au niveau local, notre objectif est de poursuivre notre projet au niveau national.
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