Le wokisme, né aux États-Unis, est un mouvement social qui attire aujourd’hui beaucoup d’attention en France. Bien que son origine soit liée à la lutte contre les discriminations envers les minorités, son sens a largement évolué. Ce terme est désormais sujet à débat, suscitant autant d’adhésion que de critiques.
Qu’est-ce que le wokisme ?
Le terme « wokisme » vient de l’anglais « woke » signifiant « éveillé ». Il désigne une prise de conscience face aux injustices sociales, notamment le racisme. Ce mouvement s’est popularisé avec Black Lives Matter (BLM), qui dénonçait les violences policières et les discriminations raciales aux États-Unis.
L’origine de cette expression est cependant antérieure au mouvement BLM. Dans les années 1930, Leadbelly, un chanteur de blues américain, a appelé à rester éveiller, en utilisant le terme « stay awoke » dans l’une de ses chansons évoquant l’accusation d’adolescents noirs lors du viol de deux femmes. En 1965, c’est au tour de Martin Luther King d’appeler les jeunes Américains à rester éveillé et à être des citoyens engagés. L’expression wokisme était alors plutôt destinée à dénoncer les injustices sociales envers les Afro-américains.
Le renouvellement du wokisme. Qu’est-ce que c’est ?
Le wokisme est aujourd’hui un mot pour définir un mouvement beaucoup plus large. Il dénonce l’ensemble des injustices sociales telles que celles concernant les femmes, la communauté LGBT et les immigrés. La particularité de ce mouvement est qu’il s’attaque aux injustices discrètes qui existent au sein de notre société. Elles se manifestent par de petites discriminations qui créent un sentiment de racisme ou de sexisme. Il peut s’agir d’actes plus ou moins conscients, tels que le fait que certains recruteurs, à profil égal, vont recruter un homme plutôt qu’une femme. Ainsi, ce sont ces comportements involontaires qui sont dénoncés par le wokisme. Ces formes de discriminations sont beaucoup plus subtiles et moins visibles que celles d’un militant raciste ou sexiste.
L’objectif du mot wokisme est de sensibiliser les populations, notamment blanches, à être conscient de ces préjugés qui ont été intégrés inconsciemment. Le terme de privilège blanc (ou white privilege en anglais) désigne le fait que les populations blanches, et particulièrement les hommes blancs hétérosexuels, sont visés par moins de discriminations que les autres groupes d’individus.
Kimberlé Crenshaw, chercheuse américaine, définit le terme d’intersectionalité en expliquant que les discriminations se cumulent. Il est en effet plus difficile d’être homosexuel qu’hétérosexuel dans notre société, mais qu’il est davantage difficile d’être un homosexuel noir qu’un homosexuel blanc.
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Le wokisme, mouvement contesté et dangereux ?
Le wokisme, bien que visant à dénoncer les injustices sociales invisibles, fait face à une forte opposition. Ce mouvement est souvent critiqué et considéré comme un danger par certains politiciens et analystes. En effet, l’expression « wokisme » est fréquemment utilisée de manière péjorative par ses détracteurs.
Les critiques du wokisme affirment que ce mouvement pousse les individus à se focaliser sur leur identité personnelle, comme leur origine, leur genre ou leur sexualité, au lieu de promouvoir une vision universelle de l’égalité. Ces opposants, notamment certains défenseurs de l’universalisme républicain, soutiennent que le wokisme exacerbe les divisions sociales en mettant en avant des formes de racisme et de discrimination spécifiques. Selon eux, cette focalisation sur les identités individuelles peut nuire à la cohésion sociale.
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Le développement de la culture woke à travers le monde
Le mouvement woke est né au milieu des années 2000 aux États-Unis et a rapidement gagné en popularité dans le monde entier. Le terme « woke » signifie être conscient de l’injustice sociale et politique et de s’engager à la combattre. Le mouvement a été influencé par les mouvements de droits civils des années 1960 et s’inspire de la philosophie de l’intersectionnalité, qui soutient que les formes de discrimination, telles que le racisme, le sexisme et l’homophobie, sont liées et doivent être combattues ensemble.
La culture woke a gagné en popularité grâce à l’utilisation de médias sociaux et de la culture populaire pour diffuser ses idées. Les artistes, les célébrités et les influenceurs ont joué un rôle important en amplifiant le message woke et en encourageant leur audience à s’engager dans des actions pour promouvoir l’égalité et la justice.
Le mouvement woke a également été soutenu par des organisations de défense des droits de l’homme et des groupes communautaires qui ont organisé des manifestations et des campagnes de sensibilisation pour promouvoir l’égalité et la justice.
La culture woke a connu un grand succès dans son combat contre les discriminations et les inégalités, mais il a également été critiqué pour sa tendance à diviser les gens et à polariser les débats sur les réseaux sociaux. Certaines personnes accusent ce mouvement de censure et de politiquement correct, tandis que d’autres soutiennent que c’est un moyen nécessaire de promouvoir l’égalité et la justice.
Malgré les critiques, cette culture continue de gagner en popularité et d’influencer la culture populaire à travers le monde. De nombreuses entreprises et organisations ont adopté des initiatives en ce sens pour montrer leur engagement en faveur de l’égalité et de la justice, et de nombreuses conversations sur les réseaux sociaux et dans les médias mainstream portent sur les questions de discrimination et d’inégalité.
Les piliers du wokisme
Le wokisme est un terme qui est devenu omniprésent dans les débats socioculturels actuels. Sous cette appellation se cachent des valeurs et des idéaux profondément ancrés dans la lutte pour l’égalité et la justice sociale. Les adeptes du wokisme prônent une reconnaissance accrue des droits des minorités, qu’il s’agisse de questions ethniques, de genre ou d’orientation sexuelle. Au cœur de ce mouvement se trouve une volonté indéfectible de combattre les discriminations et oppressions systémiques qui persistent malgré les progrès sociétaux. Le wokisme ne se limite pas à un simple buzzword, il représente une prise de conscience collective et un appel à l’action pour une société plus inclusive et équitable.
Mais ce n’est pas tout ! Le wokisme met en avant l’importance de l’éducation et de la sensibilisation comme moyens de transformation sociale. Le concept d’éveil, du mot woke, implique une prise de conscience des injustices qui ont été normalisées ou ignorées. Les défenseurs du wokisme encouragent une remise en question des préceptes établis historiques et culturels pour y inclure les voix marginalisées. Dans cette quête d’égalité, les espaces de dialogue et d’éducation jouent un rôle crucial. Le but est de créer un environnement où chaque individu, indépendamment de son origine ou de son identité, se sent valorisé et entendu.
Le wokisme en France
En France, ce mouvement contestataire et de protection des minorités est assez peu connu. Le mot wokisme est parfois utilisé en politique. Une étude réalisée par l’IFOP en 2021 nommé « Notoriété et adhésion aux thèses de la pensée woke, parmi les Français » a montré que seulement 14% des sondés avait déjà entendu ce mot et que 6% en connaissaient le sens.
Le wokisme fait néanmoins de plus en plus débat, notamment en politique. Jean-Michel Blanquer est connu pour s’être opposé publiquement à ce mouvement. L’année dernière, il avait lancé un think thank afin de lutter contre ce mouvement, considéré comme anti-républicain. D’autres politiciens tels que Anne Hidalgo, Nicolas Dupont-Aignan ou Edouard Philippe ont évoqué ce mouvement, souvent péjorativement. Plusieurs média ont également traité le sujet et de nombreuses déclarations convergent vers la même idée : le wokisme va à l’encontre de l’universalisme républicain français.
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Les nuances du wokisme aux États-Unis
Le concept de wokisme continue de susciter des débats et des interrogations aux États-Unis, mais sa mesure précise demeure complexe, car il est souvent sujet à des interprétations diverses. Plusieurs enquêtes ont été menées pour évaluer les opinions des Américains sur les questions liées aux mouvements de justice sociale et culturelle souvent associés au wokisme.
Regards sur les chiffres
Selon une enquête de l’American Psychological Association, près de la moitié des adultes américains (47%) se disent préoccupés par les problèmes liés à la discrimination raciale. De même, une étude du Pew Research Center révèle qu’une majorité écrasante d’Américains (69%) estime que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour remédier aux injustices raciales, bien que les opinions varient selon les groupes démographiques et politiques. Gallup a également constaté que la majorité des Américains (62%) soutiennent des mouvements tels que Black Lives Matter, bien que cette approbation diffère considérablement entre les républicains et les démocrates.
Le cas de New York
En tant que centre culturel et diversifié, la ville de New York est un terrain d’expression important pour le wokisme. Sous l’administration précédente de Bill de Blasio, la ville a souvent promu des politiques wokistes telles que la diversité et l’inclusion. Cependant, sous le nouveau maire Eric Adams, une approche plus équilibrée émerge, mettant l’accent sur la lutte contre la discrimination tout en respectant la liberté d’expression.
Débats autour des figures historiques
La remise en question des figures historiques controversées à travers des monuments et des noms de rues à New York a été un sujet brûlant. Le retrait de la statue de Christophe Colomb à Columbus Circle et du monument de Theodore Roosevelt ont été des gestes symboliques critiqués et applaudis. De même, le renommage d’écoles et de rues associées à des figures liées à l’esclavage ou au racisme témoigne des tensions persistantes autour de l’histoire et de son héritage.
Le wokisme est une philosophie culturelle qui met l’accent sur la diversité et l’inclusion, et elle peut donc être appliquée dans le monde des affaires. Dans les entreprises, le wokisme peut se manifester par une prise de décision collaborative qui tient compte des différences culturelles, une stratégie de recrutement et de promotion qui favorise la diversité ou encore des pratiques de gestion qui sont ouvertes aux perspectives et aux idées différentes.
Il est important de noter que le wokisme n’est pas une approche ou une technique de gestion particulière des salariés, mais plutôt une philosophie qui peut influencer différents aspects de la vie des entreprises. En adoptant cette philosophie, les organisations voient plusieurs avantages. Elles peuvent non seulement bénéficier d’une meilleure compréhension et d’un respect mutuel entre les membres de leur personnel, mais aussi d’une plus grande créativité et d’une meilleure capacité à innover.
Cancel culture et wokisme : deux notions liées
Qui est à l’origine de la cancel culture ?
Le mot « woke » et le terme « wokisme » renvoient forcément à la cancel culture. C’est d’ailleurs cette dimension qui est souvent vue comme un danger pour de nombreux adeptes anti-woke. La cancel culture est un processus durant lequel une personne jugée comme problématique pour ses prises de position politique, ses actions ou ses déclarations est délibérément ostracisée. Cette pratique s’applique d’ailleurs à des groupes d’individus ou à des entreprises.
Ainsi, de nombreux cas de cancel culture ont fleuri ces dernières années, notamment à cause de publications jugées inadmissibles sur les réseaux sociaux. Cela arrive donc dans la culture et principalement l’audiovisuel et la littérature. L’un des cas récents est celui de Gina Carano. L’actrice de la série The Mandalorian a en effet été virée de la série et LucasFilm (boîte de production de cette série de l’univers Star Wars) a annoncé qu’elle ne reviendrait sur aucun projet du groupe Walt Disney Company. Elle est en effet accusée d’avoir tenu, sur Twitter, des propos transphobes et antisémites.
De manière général, la cancel culture est une composante du wokisme car elle vise à dénoncer et mettre de côté ceux qui sont discriminants en raison du genre, de la sexualité, de la religion, de l’origine. La cancel culture, comme l’idéologie woke, vise à protéger les minorités en s’extrayant de personnalités aux propos racistes, xénophobes, homophobes, transphobes, etc.
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Comment fonctionne la cancel culture ?
La cancel culture fonctionne généralement en trois grandes étapes : identification du comportement problématique, appel à la mobilisation et conséquences sur le travail de l’artiste.
1. Identification d’un comportement et/ou d’une déclaration offensants. Ici, certains internautes identifient généralement la déclaration ou le comportement qui peuvent offenser une partie de la population. En général, cela inclut des commentaires racistes, sexistes, homophobes ou transphobes, des comportements abusifs, des opinions politiques controversées, généralement dans les extrêmes. Les personnalités étant accusées d’agression sexuelle sont souvent cancel très rapidement. La cancel culture ne se base pas forcément que sur des déclarations récentes, mais les activistes de cette communauté peuvent parfois récupérer de vieux tweets.
2. Appel au boycott : une fois que le comportement et/ou la déclaration de la personnalité visée ont été identifiés, les internautes commencent souvent à appeler au boycott de l’individu ou du groupe en question. Cela se fait généralement via les réseaux sociaux et la signature de pétitions. Dans certains cas, des lettres peuvent être envoyées à plusieurs instances, c’est notamment le cas quand les personnalités visées sont issues du monde du cinéma.
3. Conséquences : si l’appel à l’annulation gagne en ampleur, il peut y avoir des conséquences réelles pour l’individu ou le groupe. Cela peut aller de la perte de fans ou de followers, à la fin des contrats de travail ou même à la suppression de plateformes en ligne. C’est typiquement ce qui s’est passé avec Kanye West par exemple.
Les personnalités concernées par la cancel culture
À travers les années, certaines déclarations d’artistes, de sportifs ou de personnalités publiques ont poussé le grand public à se détourner de nombreux artistes. L’un des exemples les plus prégnants est le cas de J.K. Rowling. À cause de tweets jugés transphobes, la communauté LGBTQIA+ a appelé au boycott de certaines de ses oeuvres, dont la sortie du jeu Hogwarts Legacy.
Parmi les personnalités concernées par le cancel culture, on retrouve également Kevin Hart, qui avait dû se retirer de la présentation des Oscars en 2019 après des tweets homophobes, ou encore Gina Carano. Cette actrice de la série The Mandalorian a été licenciée de la série après avoir publié des messages sur les réseaux sociaux qui ont été jugés offensants. On retrouve également Woody Allen, dont le comportement avec sa fille adoptive a poussé à un appel généralisé au boycott.
Plus récemment, c’est Hailey Bieber qui commence à être à l’origine d’un appel au boycott massif. En effet, plusieurs publications sur les réseaux sociaux jugées offensantes, notamment car elles relevaient de pratiques qualifiées de body shaming, ont poussé les internautes à la « cancel ».
M&M’s, congé menstruel… Les effets du wokisme
Le wokisme peut être à l’origine d’avancées dans le monde de l’entreprise, mais aussi de décisions stratégiques qui sont parfois remises en question. Le wokisme a pour vocation de faire entendre la voix des minorités ou les typologies d’individus dont la parole est moins souvent entendue. En poussant les femmes à s’exprimer, par exemple, il a pu conduire à la mise en place et à la démocratisation du congé menstruel. Si certains accusent ces décisions de woke pour les entreprises, elles n’en demeurent pas moins avantageuses pour les collaboratrices qui souffrent de règles douloureuses.
Cependant, dans certains cas, des entreprises sont taxées de « woke » ou de « wokisme », pour des décisions prises dans le but de faire preuve de plus d’ouverture d’esprit ou d’afficher une certaine diversité. Récemment, c’est M&M’s qui a fait parler car l’entreprise était taxée de wokisme, notamment par les militants conservateur de droite américains. La marque avait récemment introduit un nouveau personnage féminin, violet, identifié comme étant un soutien affirmé aux causes LGBT+, et tendu à réduire les traits de ses personnages perçus comme féminins, supprimant par exemple les talons au profit de baskets, des chaussures qui sont portées aussi bien par des femmes que des hommes. Face à la fronde, M&M’s a décidé d’arrêter de mettre en avant ces personnages et a préféré prendre Maya Rudolph comme égérie.
Le wokisme : une idéologie contestée
Beaucoup de militants woke font l’objet de critiques. En effet, les personnalités s’exprimant contre le wokisme sont très nombreuses. Qu’est-ce qui est donc reproché à cette idéologie ? Ceux qui critiquent le wokisme cristallisent leurs revendications autour de plusieurs arguments. Les principales critiques évoquent, tu t’en doutes, la liberté d’expression. Tu as forcément déjà entendu cette fameuse phrase : « on ne peut plus rien dire« . Beaucoup reprochent à cette idéologie d’empêcher les gens de s’exprimer et de brandir la « cancel culture » dès lors qu’une opinion va à l’encontre de cette lutte pour un certain progressisme social.
Parmi les autres critiques du wokisme, on retrouve aussi la division de la société en plusieurs groupes distincts, ce qui aurait pour effet d’exacerber les tensions sociales. Autre reproche de ce mouvement : l’uniformisation de la pensée ou cette fameuse « pensée unique », parfois surnommée « bien-pensance ». Les détracteurs du wokisme pensent en effet que cela a pour conséquence de réprimer les opinions divergentes. Certains vont même jusqu’à avancer que le woskime encourage ou provoque une « victimisation » des individus. Ceux qui sont contre ce courant de pensée jugent également qu’il peut mener à une simplification excessive de questions sociales complexes.
Si les personnalités contre le wokisme peuvent être nombreuses, une approche manichéenne du sujet doit être évitée. Tout comme chaque courant, les excès sont à proscrire, mais cette vision de la société a mené à de nombreuses avancées sociales et pousse les personnalités à être irréprochables envers leur communauté.
Le wokisme à l’ère des réseaux sociaux
À l’ère numérique, le wokisme a trouvé un terrain fertile pour sa propagation : les réseaux sociaux. Plateformes comme X, Instagram, et TikTok sont devenues des épicentres d’échanges et de débats autour de la culture woke. Grâce aux hashtags et aux mouvements populaires, le wokisme gagne en visibilité et en influence. Les réseaux sociaux offrent une tribune à ceux qui, autrefois, n’avaient pas de voix. Chaque jour, des milliers de publications liées au wokisme sont partagées, renforçant ainsi sa présence et son impact dans le paysage socioculturel mondial. Ces plateformes digitales ont non seulement amplifié le message du wokisme, mais ont également permis de connecter et de mobiliser des communautés autour de causes communes.
Cependant, la présence du wokisme sur les réseaux sociaux n’est pas sans défis. Les débats autour de ce sujet peuvent parfois devenir hostiles, avec des clivages marqués entre différents groupes d’opinion. Il est donc essentiel d’aborder ces discussions avec ouverture et respect.
Le wokisme en 2024 et ses évolutions
Tu l’as compris, le wokisme est un mouvement complexe et dynamique qui s’impose comme le reflet des tensions et aspirations de notre société à un instant T. Ainsi, les sujets d’égalité femmes-hommes et de respect d’autrui ont été plus que jamais au coeur des débats. Ainsi, sa capacité à influencer positivement les structures sociales dépendra de la manière dont il gérera les critiques et s’adaptera aux réalités changeantes des prochaines années. L’objectif ? Continue à transmettre les mêmes messages tout en évitant les polémiques qui peuvent voir le jour autour du wokisme.
En 2024, le wokisme s’est vraiment imposée comme une voix puissante dans le discours social et politique, marqué par une conscience accrue des inégalités et des injustices, surtout en matière de race, de genre, et d’orientation sexuelle. Le mouvement a trouvé un écho dans de nombreux autres pays, adaptant ses principes aux contextes culturels et sociaux locaux. Cette année, nous avons vu une augmentation significative des initiatives visant à promouvoir la diversité et l’inclusion dans différents domaines, notamment dans l’éducation, le monde du travail, et les médias.
Ainsi, dans les années à venir, il est probable que le wokisme continuera d’évoluer et de s’adapter aux défis sociaux et politiques émergents. On peut s’attendre à une intégration plus poussée de ses principes dans les politiques publiques et les pratiques d’entreprise, tout en gardant un œil critique sur les excès potentiels du mouvement. Le défi sera de trouver un équilibre entre la promotion de l’égalité et le respect de la diversité d’opinions et de la liberté d’expression.