Le NewGen Talent Centre de l’EDHEC vient de publier son deuxième baromètre NewJob sur le premier emploi. Il révèle les aspirations et attentes des jeunes actifs. En 2022, l’engagement social et environnemental est plus que jamais au cœur des préoccupations des diplômés de Grandes Écoles.
À travers les récentes études d’emploi et d’insertion, on peut observer que la dimension sociétale et la dimension environnementale prennent une place prépondérante dans le cœur des jeunes diplômés. C’est d’ailleurs un élément saillant du rapport de la Conférence des Grandes Écoles sur l’insertion des alumni d’écoles de commerce et d’ingénieurs.
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Écologie, quand les diplômés de Grandes Écoles appellent les entreprises à agir
Le premier élément qui ressort de l’enquête de l’EDHEC NewGen Talent Centre, c’est que les diplômés de Grandes Écoles veulent que les entreprises s’engagent en matière de transition environnementale. 90% des personnes interrogées précisent qu’il est « important et urgent qu’une entreprise s’engage sur la mesure et le contrôle de son impact environnemental ». Ils sont également 79% à demander aux organisations de se positionner sur la lutte contre la corruption et le respect des droits humains.
La lutte contre le changement climatique est le premier critère auquel répondent les diplômés de Grandes Écoles interrogés par le NewGen Talent Centre, quand on leur pose la question : « Dans votre vie professionnelle, si vous aviez la possibilité de contribuer à 3 des objectifs de développement durable de l’ONU, lesquels choisiriez-vous ? » Et quand on les interroge sur la dimension RSE qui leur paraît la plus importante, ils sont 69% à répondre l’écologie.
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L’impact sociétal des entreprises au cœur des préoccupations des jeunes diplômés
Les jeunes diplômés sondés par l’EDHEC sont 78% à considérer « que l’impact sociétal sera un critère déterminant dans le choix de leur l’emploi ». Par ailleurs, pour 55% des personnes interrogées, il est urgent que les entreprises s’engagent sur le respect des principes de diversité et d’inclusion.
Outre le salaire et le bien-être au travail, pour attirer les talents, il faut avoir des valeurs et les montrer. La raison d’être une société est au cœur des préoccupations des nouvelles générations. L’enquête du NewGen Talent Centre démontre que 50% des personnes interrogées « seraient très fortement incité[e]s à rejoindre une entreprise pour sa raison d’être ». En outre, 39% des diplômés sondés expliquent que la raison d’être d’une entreprise est un moteur important de leur engagement.
Cela se matérialise d’ailleurs dans les secteurs d’activité préférés des jeunes diplômés. Ils sont 17% à indiquer vouloir travailler dans une entreprise spécialisée dans l’éco-industrie ou l’environnement et 14% à vouloir rejoindre une ONG ou une organisation d’économie sociale et solidaire. Ces deux secteurs d’activité arrivent respectivement en 5e et 8e position, devant d’autres univers très populaires comme l’audit ou l’événementiel.
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La RSE, moteur des diplômés vers l’emploi ?
Si 78% des étudiants d’écoles de commerce indiquent que l’impact sociétal sera crucial dans leur choix d’entreprise, ils ne sont que 33% à avoir une dimension RSE dans leur job. La plupart du temps, ces missions concernent l’environnement (82%) et l’éthique (53%).
Mais est-ce vraiment l’un des critères principaux vers l’emploi ? En période d’inflation et alors que le marché de l’emploi est plutôt favorable aux candidats, certaines enquêtes mettent en avant le retour du salaire en top position des préoccupations des diplômés de Grandes Écoles. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête de Harris Interactive et d’Epoka sur les entreprises préférées des étudiants.
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