Biennale ecoposs entreprise demain
Analyse

À la biennale Ecoposs, les entreprises repensent le monde de demain

La biennale Ecoposs, qui s’est déroulée fin octobre, permet de repenser le monde de demain, et plus particulièrement l’entreprise et l’économie du futur. Techno, management, développement durable… Stéphane Robert (Essentiel Info) et Thierry Lauvergeat (Culture Miel) nous en disent plus sur la manière dont ils imaginent les organisations demain.

Avant de poursuivre la lecture de cet article, le postulat suivant doit être évoqué : les défis des entreprises aujourd’hui sont très complexes et les acteurs qui sont à l’initiative de cet événement n’ont pas forcément les réponses à toutes les questions que se posent les Français.

C’est pour cette raison que la biennale Ecoposs a été construite autour de quatre associations professionnelles, dont l’objectif est de tenter d’apporter, de manière collégiale, un éclairage sur ces défis qui s’imposent aux entreprises. « Tout seul, on ne va pas trouver de réponse. Nous ne sommes plus dans un monde où les gens en haut de la pyramide sont capables de penser une telle complexité. Il s’agit de repenser notre société », explique Stéphane Robert.

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La Tech au cœur des mutations des entreprises ?

Métavers, big data… On parle souvent de la Tech comme un élément bouleversant des entreprises. Comment les entreprises adoptent-elles ce virage technologique ? La première problématique que l’on oublie souvent est celle du fossé générationnel. « Nous nous sommes parfois rendu compte que nous ne sommes pas très forts dans la gestion des réseaux sociaux. Nous avons fait appel à des jeunes qui n’ont pas la même agilité sur ces sujets-là et ont ces compétences utiles pour les organisations », indique Stéphane Robert. De son côté, Thierry Lauvergeat indique que les anciennes générations ont davantage cette culture du réseau, une compétence à maîtriser dans l’univers du travail, notamment au cœur de sites, comme LinkedIn. « Il y a une forme de complémentarité et de co-construction. Je trouve ça génial ! »

Pour autant, la technologie, c’est aussi le sujet de la data, qu’il faut désormais maîtriser. À la biennale Ecoposs, on pousse à repenser ces usages. Eh oui, la surabondance de data pollue et cela peut même mener à diverses problématiques en entreprise, dont le burn-out dû à la sur-sollicitation des salariés. « Je travaille dans la data. Sur la question de l’infobésité, je prône le frugal IT. Il vaut mieux se poser les bonnes questions et trouver les informations qui vont permettre d’y répondre », précise Stéphane Robert.

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Devenir acteur de la transition écologique

Désormais, comme on peut le voir dans les récentes enquêtes d’insertion professionnelle, les jeunes talents souhaitent que les entreprises s’engagent en matière d’écologie et de développement durable. Pour Stéphane Robert, la première problématique doit être une prise de conscience de la part des dirigeants. Il faut créer un choc au sein des organisations pour se saisir de ces questions. L’autre sujet qui se pose, c’est celui de l’interdépendance des entreprises. L’effort doit être globalisé pour toutes les organisations.

Thierry Lauvergeat précise toutefois que certains secteurs sont plus ou moins impactés par les enjeux environnementaux. « Étant proche de l’agriculture et de l’apiculture, nous sommes forcément sensibilisés à ces questions et nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice »

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Semaine de quatre jours, équilibre vie pro-vie perso… Quid du bien-être en entreprise ?

Le bien-être des salariés est aussi au cœur des préoccupations des étudiants et des jeunes diplômés. Les organisations déploient de plus en plus d’outils pour satisfaire les collaborateurs et garder les talents. « Les employés ne sont pas forcément attachés à leur entreprise. Ils ont leur vie et la vie professionnelle en est une composante. Néanmoins, ils peuvent en sortir. Cependant, la fluctuation de salariés n’est pas si fréquente. Mais quand ils partent, on recrute de nouvelles personnes qui nous apportent des compétences différentes », observe Thierry Lauvergeat. Il note toutefois que la proximité en TPE et PME permet d’être plus facilement à l’écoute des collaborateurs. Il a d’ailleurs mis en place la semaine de quatre jours pour une partie de ses équipes.

De son côté, chez Essentiel Info, Stéphane Robert a déployé un dispositif de développement personnel qui a poussé une de ses employées à se lancer dans une formation de coaching, une annonce que Stéphane comprend. « Le développement de l’entreprise passe aussi par le développement des personnes. » En effet, pour lui,  être heureux dans son entreprise, c’est avant tout un choix personnel, une conviction et cela lui permet de se diriger vers sa vraie vocation.

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