À l’issue de son assemblée générale 2023, la CGE a réélu Laurent Champaney, directeur des Arts et Métiers ParisTech, à la présidence de l’association, aux côtés d’un bureau légèrement remanié : Alice Guilhon, directrice générale de SKEMA, demeure vice-présidente Écoles, de même que Frédérique Pain, directrice de l’ENSCI. Thomas Jeanjean, DGA de la CCI en charge de l’éducation, reste vice-président Entreprises. Delphine Manceau, DG de NEOMA et précédemment trésorière de l’association, en devient la secrétaire en replacement de Pierre Mathiot, directeur de Sciences po Lille. Enfin, Laura Chaubard, directrice générale de Polytechnique, prend le poste de trésorière.
L’assemblée générale qui s’est tenue le mardi 20 juin a été l’occasion pour la CGE de revenir sur les temps forts de l’année écoulée et de valider l’arrivée de 6 nouvelles institutions au sein du collège écoles : l’ICAM, ISTOM, l’IPSA et l’ENSA. Institute Lyfe et FERRANDI Paris intègrent ce même collège, dans la catégorie des écoles affiliées, à la suite d’une expérimentation à laquelle participent également d’autres établissements dont la procédure d’adhésion est toujours en cours.
Commissions et groupes de travail restructurés
Avec ces nouvelles arrivées, la CGE compte désormais en son sein 240 écoles membres, dont 145 écoles d’ingénieurs, 38 écoles de management et 42 dont la formation est centrée sur d’autres spécialités. En 2023, elles accueillent tous programmes initiaux et continus confondus, ainsi que 455 000 étudiants. « Les écoles de la CGE sont liées par leur sélectivité à l’entrée, le fait de former des cadres pour les entreprises et organisations, une dimension internationale qui peut être majeure pour certaines et enfin, le fait qu’elles abritent des activités de recherche leur permettant d’être en prise avec la réalité économique et d’imaginer l’avenir des organisations », rappelle Laurent Champaney.
Durant l’année écoulée, et plus globalement, durant le premier mandat de Laurent Champaney à la présidence de l’association, la CGE a travaillé à la restructuration de la délégation pour parvenir au fonctionnement actuel autour de 12 commissions et de 44 groupes de travail.
Le départ de Thomas Froehlicher à la tête de Rennes SB a conduit Léon Laulusa, DG d’ESCP, à prendre en main la commission Relations Internationales. Caroline Roussel, directrice générale de l’IESEG, hérite de la présidence de la commission « Numérique » précédemment pilotée par Frank Bournois, désormais ex-directeur général d’ESCP.
Parmi les autres actualités côté commissions : un comité « prospective » est instauré au sein de la commission « Accréditations ». Il aura en charge le recueil des besoins des différentes branches professionnelles en termes de reconnaissances et d’accréditations. Une mission qui aiguillera les écoles vers de nouveaux types d’accréditations.
Lire aussi : Développement durable et RSE : les écoles de commerce s’engagent
2022/2023 : Douze mois riches en actualités pour la CGE qui fête ses 50 ans
Parmi les actualités 2022/2023 de la CGE, de nombreuses auditions par l’Assemblée générale et le Sénat (sur la hausse des frais d’inscription, la formation des ingénieurs, l’inclusion des étudiants en situation de handicap…) ; un agenda de rencontres très fourni, avec les représentants du Ministère, avec la ministre de l’Enseignement supérieur elle-même, avec des parlementaires du Congrès et du Sénat. Un important travail de lobbying sur lequel s’était engagé Laurent Champaney au moment de sa nomination.
Au cours des douze derniers mois, congrès, colloques, journées thématiques et autres rendez-vous ont par ailleurs enrichit les réflexions conduites au sein de chacune des commissions et ont parfois débouché sur la production de documents/bilans s’ajoutant aux études, enquêtes et autres baromètres publiés par la CGE (livre blanc sur la stratégie numérique des Grandes Écoles, guide pratique pour les référents handicap, baromètre Apprentissage, enquête insertion 2023 des jeunes diplômés…). 2022/2023 a également été marquée par la signature de différentes conventions, notamment autour de l’organisation des JO 2024, et par la préparation du cinquantenaire de l’association. Cet anniversaire est célébré depuis le début de l’année au cours de différents rendez-vous. Le prochain se tiendra en octobre 2023 et prendra la forme d’assises dites « du cinquantenaire ».
Lire aussi : Transition, réforme de la prépa… les chantiers des écoles de commerce
Défendre et valoriser le modèle des Grandes Écoles
« Ce cinquantenaire de la CGE ouvre une période pivot durant laquelle nous avons à déterminer quel avenir nous souhaitons pour les Grandes Écoles, dont le modèle a tout récemment encore été attaqué par des acteurs du privé lucratif aux méthodes qui peuvent être agressives, constate Laurent Champaney. Ils sont parfois sans campus, sans expérience étudiante, et se revendiquent comme représentant l’enseignement supérieur professionnalisant en ‘oubliant’ que les Grandes Écoles le sont très largement !
La CGE a agit sur ce point. Et nous allons continuer de travailler à la défense et la valorisation de notre modèle de qualité et d’excellence en montrant la valeur de nos enseignements, de nos méthodes, de nos partenariats… Le sujet des accréditations est au cœur de mes préoccupations, tout comme celui des Transitions. Nos écoles forment les cadres qui vont conduire les transitions dans les organisations, nous les aidons à préparer l’avenir… »
Lire aussi : Quelles sont les aspirations des jeunes diplômés des Grandes Écoles ?
