Le géant espagnol du prêt-à-porter Inditex, qui possède notamment la marque Zara, a nommé, le 1er avril 2022, Marta Ortega, à la tête du groupe fondé par son père. Une nouvelle attribution qui propulse l’Espagnole de 38 ans parmi les femmes les plus puissantes du monde.
Marta Ortega, nouvelle forte tête du grouppe Inditex et de Zara
Le parcours de Marta Ortega
Née en 1984 à Vigo, en Espagne, Marta Ortega est le troisième enfant d’Amancio Ortega, le fondateur et PDG historique du groupe Inditex (Zara, Pull&Bear, Bershka). Elle passe sa jeunesse à sillonner l’Europe. Elle sera fille au pair en Grande-Bretagne, avant d’obtenir son baccalauréat en Suisse et de revenir en Angleterre, pour étudier à l’European Business School London.
Une fois son cursus universitaire terminé, elle retourne dans sa région natale pour intégrer l’entreprise familiale, en 2007. Elle y restera 15 ans, durant lesquels elle promeut la marque dans différents pays, en particulier à Londres, où elle y conserve des attaches et travaille en tant que vendeuse à ses débuts, avant de gagner en importance dans l’organigramme du groupe.
Marta est hissée au rang de présidente-directrice générale d’Inditex le 1er avril 2022. Ainsi, après un intérim prolongé de Pablo Isla pendant onze ans, la présidence du groupe revient dans le giron familial. « Je vis cette entreprise depuis mon enfance et j’ai appris de tous les grands professionnels avec qui j’ai travaillé au cours des 15 dernières années« , précise Marta Ortega lors de son intronisation à la tête de ce groupe iconique du textile.
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Les missions de Marta Ortega à la tête de l’entreprise
La promotion de Marta Ortega arrive à un moment décisif pour l’entreprise galicienne. En effet, si le groupe se porte très bien d’un point de vue financier, puisque celui-ci est actuellement valorisé à 62 milliards d’euros, avec le conflit russo-ukrainien, le doute commence à s’installer du côté de La Corogne.
Le géant espagnol de la vente de textile a annoncé en mars 2022 suspendre ses activités en Russie, provoquant la fermeture de 502 magasins, l’un de ses principaux marchés mondiaux après l’Espagne.
En parallèle, Marta Ortega va devoir accélérer la transition écologique de l’entreprise, afin de réduire son impact environnemental, aujourd’hui très élevé et vivement critiqué. Si l’ancien PDG Pablo Isla avait déjà entrepris le début cette transition, la jeune présidente devra poursuivre les efforts, afin de maintenir l’empire créé par son père au sommet de la commercialisation de textile dans le monde. En effet, le groupe Inditex, avec ses marques Zara et Pull&Bear, est souvent taxé de géant de la fast fashion.
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Qu’est-ce que entreprise Inditex, maison mère de Zara et Pull&Bear, reprise par Marta Ortega ?
Inditex est un groupe espagnol principalement connu pour le développement de la marque de prêt-à-porter Zara. Outre celle-ci, l’entreprise possède également les enseignes suivantes :
- Bershka, vêtements pour hommes et femmes
- Kiddy’s class, textiles pour nouveau-nés
- Lefties, marque spécialisée dans la commercialisation d’habits bas de gamme
- Massimo Dutti, marque chic
- Oysho, sous-vêtements et habits de sports
- Pull and Bear, une marque textile orientée nouvelle génération
- Stradivarius, spécialisée dans les vêtements pour femmes
- Tempe, commercialisation de chaussures
- Uterqüe pour les accessoires de mode
Fondée en 1975 par Amancio Ortega, père de Marta Ortega, l’enseigne Zara compte près de 2 000 magasins à travers le monde. Au total, le groupe espagnol possède plus de 6 500 magasins, répartis dans 96 pays. Le groupe, dont le siège social se situe en Galice, dans l’Ouest de l’Espagne, travaille avec plus de 300 stylistes pour développer les produits de toutes les marques possédées par le groupe et peut compter sur le travail de ses 174 000 employés. La valse des chiffres vertigineux ne s’arrête pas là puisqu’Inditex a réalisé un chiffre d’affaires de 27,7 milliards d’euros en 2022, en dégageant un profit de 3,24 milliards d’euros. Depuis 2001, l’entreprise est cotée en Bourse.
Si le père Ortega est parti à la retraite en 2011, il possède toujours 59,3% du groupe et reste une figure emblématique du groupe. Il continue d’ailleurs à avoir une influence les décisions. Pour preuve, sa fille, Marta, a été hissée au rang de présidente-directrice générale, le 1er avril 2022.
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Les femmes les plus puissantes du monde
Chaque année, le magazine économique américain Forbes, spécialisé dans l’élaboration de multiples classements en lien avec la richesse et puissance de personnalités publiques notamment, publie son Top 100 des femmes les plus puissantes du monde. Pour établir ce classement, deux critères sont principalement pris en compte : les impacts politiques et économiques de ces femmes dans le monde. Parmi elles, on retrouve :
- Mackenzie Scott : l’ex-femme de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon. Le couple a divorcé en 2019, elle a reçu 25% de la participation de son mari dans Amazon, soit un beau pactole de 36 milliards de dollars.
- Kamala Harris : vice-présidente des États-Unis.
- Christine Lagarde : présidente de la Banque Centrale Européenne (BCE), ancienne présidente du Fonds Monétaire International (FMI) de 2011 à 2019, ministre de l’Économie en France entre 2007 et 2011. Elle demeure la première femme à avoir été ministre de l’Économie dans un pays du G. Elle est également la première femme à avoir exercé les fonctions de directrice générale du FMI et de présidente de la BCE.
- Mary Barra : PDG de General Motors, géant de l’industrie automobile américaine.
- Ursula von der Leyen : présidente de la Commission Européenne.
- Tsai Ing-wen : présidente de Taïwan.
Elles sont aujourd’hui des centaines à occuper des postes à forte responsabilité et c’est désormais le cas de Marta Ortega, qui figurera peut-être parmi ce classement dans un avenir proche.
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