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Le classement des plus grosses acquisitions du monde de la Tech

Ces dernières années, il est devenu très courant que des entreprises fusionnent ou qu’elles soient rachetées par d’autres structures plus importantes. La pratique est d’autant plus fréquente dans le monde de la Tech : des startups sont très souvent rachetées par des géants du secteur. Découvre le classement des plus grosses acquisition de l’histoire ! 

 

Les géants de la Tech, à l’image de Microsoft, IBM ou encore Dell, multiplient les acquisitions et les investissements dans de nouveaux secteurs. Cela passe principalement par le rachat de plus petites entreprises à fort potentiel de croissance. Certaines opérations s’élèvent à des dizaines de milliards de dollars. Si cette pratique est très fréquente, c’est qu’elle permet non seulement d’étoffer leur revenus mais surtout de divertir le portefeuille d’activités des sociétés qui opèrent ces rachats.

Le rythme de rachat est susceptible de considérablement augmenter en 2022, selon les prévisions des deux tiers des dirigeants d’entreprise et des banquiers interrogés par le cabinet d’avocat Morrison & Foerster en décembre dernier. Il s’agit probablement de la prévision la plus optimiste depuis à peu près sept ans.

 

11. Le rachat de Nuance par Microsoft pour 19,7 milliards de dollars

Microsoft a racheté, en avril 2021, la société Nuance pour 19,7 milliards de dollars. Il s’agit de la deuxième plus grosse acquisition de Microsoft après LinkedIn. Avec ce rachat, le géant de la Tech démontre sa volonté de se développer dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Nuance Communications, dont le siège est à Burlington dans le Massachusetts, est le leader de la reconnaissance vocale. L’entreprise se positionne comme spécialiste de « l’intelligence artificielle conversationnelle ». Son premier logiciel a été lancé en 1997. Par la suite, l’entreprise a adapté sa technologie a plusieurs autres secteurs : santé, automobile, retail, télécommunications, etc.. Celle-ci est par exemple utilisée dans l’automobile pour le tableau de bord.

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10. Le rachat de Whatsapp par Facebook pour 22 milliards de dollars

L’acquisition de Whatsapp est l’opération la plus coûteuse pour Facebook. En 2014, l’entreprise a racheté l’application de messagerie instantanée pour 22 milliards de dollars. Si le géant a investi de telles sommes, ce n’est pas anodin. Whatsapp comptait plus de 450 millions d’utilisateurs dans le monde avec une part de 70% de personnes actives, c’est-à-dire qui envoient des messages quotidiennement.

Avec cette acquisition, Mark Zuckerberg avait pour ambition de créer un environnement où l’ensemble de ses services pouvaient progresser de manière complémentaire. Le fondateur explique : « Facebook Messenger est largement utilisé pour discuter avec vos amis Facebook et WhatsApp pour communiquer avec tous vos contacts et des petits groupes de personnes. Dans la mesure où WhatsApp et Messenger répondent à des besoins différents et importants, nous continuerons à investir dans les deux. »

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9. HP fusionne avec Compaq pour 25 milliards de dollars

À la fin des années 1990, Compaq évolue dans un environnement très concurrentiel et a du mal à tirer son épingle du jeu, notamment face à Dell. Confronté à de réelles difficultés financières, le fabricant d’ordinateurs est absorbé par HP pour 25 milliards de dollars en 2001. Carly Fiorina, ancien PDG de l’entreprise, a pris cette lourde décision, même si elle allait à l’encontre de l’avis des actionnaires. Et pour cause, ils craignaient des marges bénéficiaires trop faibles.

Ce rachat est très probablement une mauvaise décision, étant donné qu’IBM s’était retiré du secteur des PC et HP a perdu la moitié de sa valeur boursière.

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8. La fusion de Sprint et T-Mobile pour 26,5 milliards de dollars

En avril 2018, les opérateurs américains T-Mobile et Sprint ont fusionné après deux ans d’efforts pour créer un géant capable de rivaliser avec leurs deux grands concurrents (et accessoirement leaders) du secteur : Verizon et AT&T.

T-Mobile a mis sur la table 26 milliards de dollars pour racheter Sprint, détenu alors par SoftBank. Les arguments déployés par T-Mobile pour convaincre les autorités américaines de cette fusion étaient le développement de la 5G, qui allait être plus complexe sans Sprint.

La fusion « va combiner les profils complémentaires des deux entreprises. Le résultat final sera une compétition renforcée avec des réseaux de 5G de haute qualité qui bénéficieront à tous les consommateurs américains »,  avait expliqué Makan Delrahim, de la division antitrust du ministère de la Justice, dans un communiqué.

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7. LinkedIn : une opération à 26,2 millions de dollars pour Microsoft

En décembre 2016, Microsoft effectue l’acquisition la plus importante de son histoire : le réseau social professionnel, Linkedin. Pour cette acquisition, l’entreprise a déversé 26,2 millions de dollars. Mais pourquoi avoir payé une somme aussi importante ? Microsoft avait comme objectif de séduire les professionnels et d’avoir une certaine complémentarité avec d’autres de ses produits, à l’image de Microsoft 365. Aujourd’hui, la firme peut se féliciter de cette décision, étant donné que LinkedIn participe à hauteur de 6,5% de son chiffre d’affaires.

Reid Hoffman, cofondateur de LinkedIn fait désormais partie du conseil d’administration de Microsoft. Il expliquait : « Je continuerai de soutenir le développement de LinkedIn et contribuerai plus largement à celui de Microsoft au fur et à mesure que la marque renforce sa présence dans la Silicon Valley et continue d’intégrer dans ses produits du social, de l’intelligence artificielle et d’autres technologies ».

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6. Salesforce rachète Slack pour 27,7 milliards de dollars

Salesforce rachète Slack en décembre 2020 pour la somme de 27,7 milliards de dollars. C’est le rachat le plus important de la société depuis son lancement en 1999. L’idée était de combiner les services de Slack (messagerie instantanée) avec Salesforce Customer 360.

Slack a été lancé en 2013 et s’est rapidement fait une place dans la sphère professionnelle en prenant la place des emails dans les organisations. L’entreprise, qui a fait son entrée à la bourse de New York il y a deux ans, s’est imposée comme un réel concurrent face aux géants de la messagerie, à l’image de Microsoft Teams.

Parmi les plus grands clients de la plateforme, on cite les 380 000 employés d’IBM qui travaillent non seulement avec Slack, mais également sur de nombreux flux de travail à travers Salesforce Sales Cloud et Service Cloud. Grâce à ce rachat : « Salesforce va créer un espace de travail moderne qui permet la collaboration, les communautés, les communications, les fonctionnalités CRM, l’expérience client et l’IA dans un écosystème qui accueillera d’autres intégrations pour étendre les fonctionnalités de l’entreprise« , a détaillé Wayne Kurtzman, directeur de recherche IDC à l’Usine Digitale. 

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5. L’acquisition d’ARM par le conglomérat SoftBank pour 31,4 milliards de dollars

En 2016, SoftBank a racheté la société britannique ARM, spécialisée dans le développement de puces informatiques et géant mondial des microprocesseurs, pour un total de 31,4 milliards de dollars. Le conglomérat japonais avait pour objectif de développer sa division Internet des Objets. Néanmoins, le lundi 14 septembre, SoftBank a annoncé une grande nouvelle : la cession pour 40 milliards de dollars de sa filiale britannique ARM, à l’américain Nvidia, champion des cartes graphiques.

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4. IBM s’offre Red Hat pour 34 milliards de dollars

Le géant de l’informatique IBM réalise l’acquisition la plus importante de son histoire en 2018. La multinationale a mis la main sur le spécialiste des logiciels open source Red Hat, pour 34 milliards de dollars. Malgré le fait que Red Hat soit très peu connu du grand public, il apportera de grands avantages à IBM.

IBM est une entreprise qui a du mal à se moderniser et son chiffre d’affaires et en chute libre depuis de nombreuses années. C’est pour cette raison qu’elle a décidé de racheter Red Hat, une société en croissance dans un domaine crucial : le cloud. Cette acquisition lui permet ainsi de renforcer son offre dans le « cloud hybride » :  enjeu de taille pour les entreprises.

 

3. AMD dépense 35 milliards de dollars pour racheter Xilinx

Advanced Micro Devices (AMD) a annoncé en 2020 le rachat du fabricant de puces programmables Xilinx pour 35 milliards de dollars. Cette dernière est principalement connue pour ses puces FPGA (Field Programmable Gate Array), utilisées dans les secteurs tels que la télécommunication, l’automobile ou encore l’aérospatiale. À la suite cette cession, AMD vise à devenir « le leader du secteur de l’informatique haute performance », a indiqué Lisa Su, présidente et CEO de la firme, comme le rapporte Siècle Digital.

 

2. Avago met la main sur Broadcom pour 37 milliards de dollars

Avago, concepteur et développeur américain des logiciels, a reversé 37 milliards de dollars pour racheter Broadcom. Les actionnaires actuels de cette dernière détiendront 32% du nouvel ensemble qui sera dirigé par Hock Tan, l’actuel PDG d’Avago. La valeur totale des deux entreprises (Broadcom Limited) atteint 77 milliards de dollars.

 

1. Dell s’empare de EMC pour 67 milliards de dollars

La plus grande acquisition de l’histoire de la Tech et de l’informatique reste celle de Dell, en 2015. L’entreprise a dépensé 67 milliards de dollars pour racheter le spécialiste mondial du stockage de données EMC. L’opération a été réglée en grande partie en cash, mais aussi en dette et en titres. La filiale spécialisée dans la virtualisation VMWare, dans laquelle EMC détenait 80 %, est restée toutefois indépendante et cotée en Bourse. « Je suis heureux de vous annoncer que Dell a conclu un accord définitif pour racheter EMC, incluant une position de contrôle dans VMWare », s’était réjoui Michael Dell, dans une lettre adressée à ses clients.

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