Vendredi dernier, la néo-banque Blank annonçait lever près de 47 millions d’euros auprès de nouveaux investisseurs, à commencer par le Crédit Agricole. On t’explique tout sur les projets de la jeune pousse.
Blank, une startup en plein essor
Blank est une néo-banque lancée en France en 2020, qui a fait le choix de se spécialiser sur les freelances et entrepreneurs, et de ne pas se contenter de dispenser un service de gestion de compte, mais de l’enrichir d’un accompagnement adminsitratif et financier des entrepreneurs, qui simplifie grandement le lancement de projets et la gestion d’entreprise.
C’est probablement au moins en partie à cette approche que l’entreprise doit sa croissance récente : un accompagnement humain 7 jours sur 7, une automatisation des paiements ou des services d’assurances permettent à Blank d’actuellement dénombrer environ 2 000 ouvertures de compte par jour.
La victoire est d’autant plus importante pour Blank que les travailleurs indépendants sont de plus en plus nombreux. Le secteur est en très forte croissance ces dernières années (+50% en 10 ans) et viser les entrants dans le milieu entrepreneurial est probablement le meilleur moyen d’implanter tout produit.
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A quoi sert la levée de Blank ?
Si Blank lève près de 47 millions d’euros, auprès d’entreprises comme le Crédit Agricole, c’est avant tout pour faire évoluer ses effectifs. Doubler le nombre d’employés, pour augmenter le nombre de services offerts tout en rendant soutenable la très forte hausse de clients. L’idée est aussi de se développer à l’international, plus précisément dans plus de pays européens. L’objectif est de se lancer en Europe avant même la fin de l’année 2023.
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Le renouveau de Blank
L’entrée des investisseurs semble s’accompagner d’une identité de marque réaffirmée. Blank présente en effet son nouveau slogan : « Blank, vous méritez de réussir ». L’objectif est de se différencier toujours plus, tout en soulignant à nouveau la différence de nature de la banque. « Il existe une différence fondamentale entre les besoins d’un travailleur indépendant et ceux d’une entreprise plus large, de 10, 50 personnes ou plus », déclarait le CEO de l’entreprise Simon Parisiot.
Alors qu’une banque comme le Crédit Agricole prend plus de contrôle sur la startup, cette différenciation peut être indispensable afin de conserver sa plus-value. Il y a en tout cas fort à parier que se recentrer sur sa cible tout en augmentant sa force de frappe permettra à Blank de tirer profit de ses atouts multiples : une image de dynamisme, une offre multilatérale et un très fort développement.
