Le Bitcoin est sous les feux des projecteurs depuis plusieurs années. Ces derniers jours, la cryptomonnaie a été critiquée par Elon Musk, qui semble faire la pluie et le beau temps sur les monnaies virtuelles, à cause de l’impact écologique de cette dernière. C’est ainsi que sa valeur tombe sous les 40 000 dollars ces derniers jours. De nombreuses autres cryptomonnaies ont vu le jour et s’imposent de plus en plus dans le monde de la finance. Business Cool te fait découvrir les 5 cryptomonnaies alternatives au Bitcoin.
Le marché des cryptomonnaies est en pleine effervescence. Il a en effet atteint une taille importante, avec une valorisation de 2 000 milliards de dollars. La valorisation de l’ensemble des cryptomonnaies (dont le nombre s’élève à 2 500) équivaut à plus de 18% des réserves d’or de la planète.
Le Bitcoin reste tout de même à la tête de ces monnaies virtuelles et représente à lui seul la moitié de cette valorisation avec 1 128 milliards de dollars, suivi par l’Ethereum, dont le fondateur est devenu le plus jeune crypto-milliardaire, à seulement 27 ans. L’univers des cryptomonnaies reste toutefois très complexe et difficile à cerner, étant donné qu’il est étroitement lié aux nouvelles technologies et aux blockchains. De plus, ces monnaies n’étant pas régulées, le comportement de certains géants de la Tech, comme Elon Musk, peut avoir des effets catastrophiques sur leurs valeurs.
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Ethereum (ETH) : un réseau en pleine expansion
L’Ethereum s’impose en deuxième position des cryptomonnaies les plus puissantes en termes de capitalisation : 393 milliards au 10 mai, selon Coinmarketcap. Cette monnaie a vu le jour en 2013. Elle a été créée par Vitalik Buterin, chercheur et programmeur russe. L’Ethereum présente l’avantage d’introduire des contrats intelligents auto-exécutables, nommés “applications décentralisées”. Il s’agit de mini-programmes capables d’exécuter n’importe quelle fonction (principalement l’émission de nouveaux jetons cryptographiques).
Ces contrats ont pour objectif de fixer les règles du contrat et de l’exécuter automatiquement une fois les conditions levées. « Le programme lance le code et, s’il valide automatiquement une condition, il détermine si l’actif doit être envoyé à une personne ou renvoyé à une autre, s’il doit être remboursé immédiatement à la personne qui l’a émis ou une combinaison de tout cela », détaille le fondateur lors d’un sommet sur la blockchain.
L’Ethereum devient aujourd’hui une cryptomonnaie solide et attrayante dont la valeur ne cesse d’augmenter au fil du temps. Toutefois, elle présente un point négatif, celui de la limitation de ses capacités de traitement des transactions.
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Ripple (XRP) : une solution alternative au réseau SWIFT pour les banques
XRP est une cryptomonnaie à destination des banques. Elle a été conçue pour répondre aux besoins d’envoi d’ordres de paiement de ces institutions et ainsi proposer une alternative plus rapide et efficace au réseau SWIFT. Ce dernier étant plus lent, il exige un décalage d’une journée entre l’envoi et la réception de fonds, tandis que Ripple ne prend que quelques secondes.
Bien plus qu’une cryptomonnaie, elle agit comme un pont et permet de réaliser des paiements à l’international très rapidement et à moindre coût. Ces avantages intéressent principalement les banques, à l’image d’UBS, American Express ou encore le Crédit Agricole, qui ont adopté cette technologie.
Litecoin (LTC) : l’alternative la plus ancienne
Le Litecoin a vu le jour en 2011. Créée par Charlie Lee, un ancien employé de Google, elle fait partie des toutes premières cryptomonnaies concurrentes du Bitcoin. Elle fonctionne de la même manière que la monnaie virtuelle star et est basée sur le même code source. Toutefois, elle a été développée pour contrer les problèmes de faible vitesse transactionnelle et compléter le statut de stockage de valeur du Bitcoin avec des transactions plus rapides et à moindres frais.
Au fil des années, elle a su s’imposer dans cet univers très concurrentiel et prouver la sécurité de ses transactions. De nombreux commerçants l’acceptent désormais en guise de paiement.
EOS : un champ d’application limité
La cryptomonnaie EOS est la concurrente directe de l’Ethereum. Elle a pour objectif premier de développer des applications décentralisées et de simplifier au maximum la technologie. Ses qualités premières sont sa grande facilité d’utilisation et la gratuité des transactions. Sa popularité revient au fait qu’elle ait levé 4 milliards de dollars de fonds en 2018. Son champ d’activité se limite aux jeux vidéo et aux jeux d’argent, mais la cryptomonnaie a tout de même de grandes ambitions et entend se développer sur d’autres marchés.
BCH : la cryptomonnaie issue du Bitcoin
Le Bitcoin Cash (BCH) est une cryptomonnaie issue du Bitcoin et créée après une hard fork en 2017. Elle est actuellement la cinquième plus grande monnaie virtuelle selon Coinmarketcap. Son but était d’augmenter le nombre de transactions pouvant être gérées. Aujourd’hui, elle offre en effet de nombreux avantages :
- de multiples évolutions futures ;
- une rapidité de traitement des transactions (116 transactions par seconde) ;
- d’excellents résultats du test de résistance du réseau qui a supporté plus de 700 000 opérations réussies en 24 heures.
Le BCH est compatible avec de nombreux portefeuilles et mobilise une large communauté dynamique qui, au fil des années, s’est détachée du Bitcoin. Elle veille également à son développement et à sa promotion à une échelle mondiale.
Depuis son lancement en 2017, le BCH est devenu l’une des ramifications du Bitcoin enregistrant un succès phénoménal. Roger Ver, investisseur très connu et ayant suivi l’évolution du Bitcoin à ses débuts, est l’un des défenseurs du Bitcoin Cash et l’a décrit comme étant le « vrai Bitcoin ».