Insolite

Quand un hater d’école de commerce nous attaque…

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Le nombre de « vrais followers » sur cette vague de nouveaux abonnés se compte sur les doigts d’une main, et encore… Amusez-vous à les trouver !

Et non, contrairement à ce que tu dis, toutes les écoles ne le font pas. La raison ? Le nombre de followers est une vanity metric (sympa le cours de social media où je t’apprends des termes ? 🙂 ) Elle n’est aucunement intéressante pour une école. Pour preuve, malgré l’achat de followers, le score de Rennes SB a diminué dans la mesure où le taux d’engagement se trouve fortement pénalisé. Si le sujet t’intéresse, je t’invite à lire cet article.

Quant à l’accusation envers KEDGE, leur hausse de 1,8% d’octobre ne donne aucun élément probant à ton affirmation « d’augmentation spectaculaire » que nous aurions couvert. L’école s’affiche même en-dessous de la moyenne de croissance (+1,9%).

 

Et enfin… moi

Tu termines de manière assez incroyable en t’en prenant à ma personne, caché derrière ton anonymat. Je cite : « (Auriez-vous eu des déboires avec une rennaise que vous n’arrivez pas à surmonter ?) » ou encore « Parce que le système d’entrée aux écoles de commerce ne valorise pas l’intelligence mais l’excellence scolaire qui sont deux choses bien différentes (on voit les résultats sur votre niveau d’orthographe), et les moyens financiers qui en sont encore une autre. Si j’admets que la plupart des alumni d’HEC sont des gens brillants qui ont réussi grâce à leurs connaissances en business mais surtout grâce à leur intelligence sociale (ne le cachons pas, quelle que soit l’école le networking fait tout aujourd’hui) vous n’en faites selon moi pas partie, ou tout du moins cet article ne plaide pas en votre faveur. » Tu me forces à être vulgaire mais… JE T’EMMERDE ! 🙂

 

Déjà, ton raisonnement se contredit en affirmant que l’orthographe serait davantage l’affaire de l’intelligence que de l’excellence scolaire. Ensuite je ne serais qu’un sous-alumni HEC dans la mesure où je publie de genre d’articles ? Déjà, j’y suis encore étudiant. Ensuite, ton affirmation aurait pu être correcte… si tu avais souligné qu’il s’agit certainement de la première fois qu’un étudiant HEC publie un classement où l’ESSEC la devance.

Quant à la remise en cause de mes connaissances en business, je dois bien t’avouer que ton affirmation me laisse pantois. A l’âge de 22 ans, je gère avec ma team ces médias qui réalisent chaque année plusieurs centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais j’ai le droit de ne pas m’estimer dans les alumni de dernière zone en ce domaine. Par-delà les connaissances en business, c’est surtout ma volonté de promouvoir les Grandes Écoles au plus grand nombre et de faire en sorte qu’il y ait une égalité d’accès à celles-ci qui me motivent au quotidien. Avec notre équipe, nous avons refusé de travailler pour certains clients, qui n’étaient pas au niveau qualitatif attendu et nous avons toujours refusé de faire payer le moindre centime à nos lecteurs, quand bien même ils auraient pu nous rapporter gros. Nous ne changerons jamais de cette ligne. Est-ce peut-être là que je devrais m’améliorer en business ?

 

Et pour conclure ton festival : « Alors oui, c’est peut-être lâche de poster cette diatribe très personnelle sous couvert d’anonymat, mais n’est-ce pas lâche de pourrir une école qui fait finalement comme tout le monde mais n’a pas eu la décence d’utiliser son budget sur la durée pour éviter des articles de ce type (dont, disons le clairement, presque tout le monde se foutait avant votre coup marketing au vu de l’engagement de ces posts par rapport au reste de vos publications) ? Pour clore ce commentaire encore trop court pour effacer le tort que vous causez à ces pauvres écoles dont le service marketing n’est pas assez performant – service marketing qui, soit dit en passant, n’a rien à voir avec la qualité des cours ou la performance générale des écoles concernées – je vous dirais que, comme le rappelle l’image ci-dessous, mieux vaut balayer devant sa porte avant de salir celle du voisin.  »

Oui, c’est bel et bien lâche de t’en prendre personnellement à quelqu’un que tu ne connais pas, par ta connerie. Ensuite, tu ne connais pas les statistiques d’engagement de ce post par rapport au précédent, et je dois même t’avouer que le classement de novembre a fait moins de lectures que celui d’octobre… C’est dire à quel point tu es dans l’effet Streisand. De plus, ceux en charge du marketing de Rennes School of Business fait de manière générale un travail au-dessus de la moyenne, il n’y à qu’à voir l’évolution de l’attractivité de l’école depuis ces dernières années. Ils ont juste commis une petite erreur, that’s it!

 

Pour conclure, je tiens à te dire que nous sommes partenaires de très nombreuses écoles. Aucune d’entre elles n’appartient au trio de tête des Parisiennes. Par ailleurs, nous travaillons également avec Rennes School of Business, avec qui nous avons par exemple monté une plateforme de préparation aux oraux de langues pour les préparationnaires, et avec de nombreuses autres plus petites écoles.

 

Nous défendons la diversité du paysage des Grandes Écoles.

Nous défendons l’égalité des chances à travers la création de contenus de préparations, toujours gratuits, pour les étudiants.

Nous défendons (dans l’autre sens) également certaines pratiques de manipulation de vanity metrics, que nous affichons, sans excès toutefois.

 

A travers cet article, je ne remets bien évidemment pas en cause les équipes de Rennes SB, avec certainement un seul individu qui a commis une erreur et qui a dû passer un mauvais quart d’heure, mais bien davantage cet anonyme, qui se permet sous l’anonymat de l’Internet d’attaquer personnellement une personne qui ne lui a juste rien demandé. Ces attaques sont d’autant plus absurdes qu’elles reposent sur un tissu de contradictions.

PS : cet article a été rédigé en quelques minutes, je n’ai pas eu le temps de me relire et je n’en accorderai pas plus à cet individu.

 

MAJ 23/11/2017 : Rennes School of Business nous a fourni des preuves démontrant que l’école a mené différentes campagnes sur Twitter. Ces captures ne permettent cependant pas d’expliquer en totalité les évolutions constatées, ainsi que le ciblage par pays qui ne correspond pas exactement aux profils que nous retrouvons. Fin de la polémique. 

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