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J’écris en mon nom personnel, et non en celui de Business Cool et de l’ensemble de sa rédaction. Je m’adresse à cet anonyme.
Ce matin, un commentaire peu courtois nous est parvenu sous la publication de l’interview de Thomas Froehlicher. Ce commentaire haineux provenait d’un prétendu ancien étudiant de Rennes School of Business.
Celui-ci, fort inspiré, s’est livré à une attaque sans vergogne envers mon travail, se permettant également de lancer des attaques personnelles sous couvert d’anonymat. Lisez plutôt :
Passionné par l’actu de RSB comme par celle de toutes les écoles, je vais donc me permettre de répondre point par point à cet « ex-étudiant de RSB exaspéré », que nous rassurons en immortalisant son commentaire, et auquel je réponds.
Tout d’abord, cet étudiant HEC, c’est moi, Mehdi Cornilliet, promotion 2019. Embaumé dans mon extrême prétention de « buveur de Veuve Clicquot » (merci Google pour m’avoir informé que c’était du champagne, cuistre que je suis), je vais me permettre de te retourner ta petite leçon de « social media », à défaut de savoir bien écrire français, comme tu as pu le remarquer à travers une erreur corrigée le lendemain matin (c’est le risque de publier à 1h du matin), et une autre erreur sortie de ton cerveau, et non de l’article.
Bref, revenons-en à nos moutons. L’achat supposé de followers de Rennes SB. Je vais commencer par t’expliquer l’effet Streisand.
Barbra Streisand
Le chanteuse et actrice américaine fait partie de ces rares personnalités distinguées à la fois en musique, au théâtre, au cinéma et en télévision. Elle fait partie de la liste très sélective de ceux qui ont remporté les quatre récompenses les plus prestigieuses dans chacun de ces arts, la liste EGOT. Elle s’est également distinguée en recevant la Légion d’honneur, mais aussi par une petite bêtise, qui a donné naissance au terme d’effet Streisand.
Wikipédia étant très clair, je me permets de le citer. Voici ce qu’il en dit :
L’expression « effet Streisand » fait référence à un incident, survenu en 2003, au cours duquel Barbra Streisand avait poursuivi en justice l’auteur et le diffuseur d’une photographie aérienne de son domaine privé, Kenneth Adelman et Pictopia.com, afin d’empêcher sa propagation. M. Adelman disait avoir pris des photographies de propriétés privées aux fins d’étude de l’érosion du littoral dans le cadre d’un autre projet. La publication de la procédure eut pour conséquence de faire considérablement connaître l’image auprès des internautes américains. Plus de 420 000 personnes visitèrent le site le mois suivant.
Retour sur l’achat supposé de followers
Tu es dans ce cas, en m’obligeant à relancer cette petite polémique, qui tient pourtant plus d’une légère bêtise que d’un véritable scandale. Oui, nous avons contacté Rennes SB afin d’obtenir des explications, voici l’échange :
Je n’ai pas eu de réponse à mon message. Or, estimant qu’il était complètement inutile d’initier une nouvelle tempête dans un verre d’eau, l’affaire était pliée et reléguée aux oubliettes. Comme tu le dis, je manque peut-être d’éthique journalistique et j’aurais dû publier un autre article « Pourquoi les arguments de Rennes SB sur l’achat de ses followers ne sont pas convaincants ? » J’aurais pu faire des milliers de clics avec ce type d’articles, pourtant, je ne l’ai pas fait.
Tout simplement, je ne voulais pas jeter l’opprobre sur une école pour une aussi petite bêtise d’une personne isolée, au moment même où celle-ci cartonne sur d’autres plans (SIGEM, corps professoral international, amélioration du campus, recrutement d’un DG réputé, etc.)
« Petit cours de social media : si une campagne Twitter ads est de l’achat de likes, alors TOUT LE MONDE fait de l’achat de likes. Mais je ne vous en veux pas trop, ce n’est pas le genre de choses que l’on apprend à l’école, même à HEC. »
C’est bien ici où je veux en venir. Hélas, je n’ai pas eu de cours de social media à HEC. Cependant, je tiens tout de même à te signaler que je me suis formé sur le tas et qu’avec ma super team, j’anime deux pages Facebook (Major-Prépa et Business Cool) qui se classent toutes deux dans les toutes meilleures pages en termes d’engagements, bien devant nos concurrents de même taille, et il n’est pas rare que nous soyons devant L’Étudiant, Le Figaro Étudiant et Le Monde Campus, comme au cours de cette semaine où nous étions devant l’ensemble des médias étudiants :
Les réseaux sociaux, je connais bien. Je tiens donc à t’apprendre quelque chose : aucune campagne Twitter ne te permet, dans les budgets tels que ceux engagés par Rennes SB, d’obtenir+800 followers en une journée, aucune. Sinon, tu te doutes bien que les grandes marques, dont les budgets marketing sont des milliers de fois plus élevés, auraient toutes plusieurs millions de followers.
La deuxième moitié de ton commentaire, cher anonyme, est d’une « masturbation » assez incroyable. Je me permets par ailleurs de reprendre tes termes, étant donné que je ne suis pas intelligent pour en utiliser d’autres. Tu m’accuses de n’avoir utilisé qu’un screenshot montrant les faux followers de Rennes SB, montrant qu’HEC aurait aussi un faux compte (lui francophone…). En voici donc 12 qui étayent mon hypothèse (à balayer en utilisant les flèches de ton clavier) :
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