La startup, EveryCheck, qui contrôle les CV et diplômes avant embauche, a récemment communiqué sur les mensonges des candidats les plus fréquents. Selon eux, en moyenne, 65% des CV contiennent des informations erronées et, dans un cas sur 8, il s’agit d’un mensonge sur le diplôme ou les expériences professionnelles. EveryCheck a ainsi dévoilé 5 exemples de faux CV et faux diplômes les plus surprenants auxquels ils ont été confrontés en 2022.
Un motif de rupture conventionnelle plutôt osé
EveryCheck devait vérifier, pour le compte d’un de ses clients, le CV d’une candidate qui présentait une rupture conventionnelle. Le motif de celle-ci était le suivant : suite à la mort de son père, sa mère vivant loin et sans revenus, l’employé a souhaité la rejoindre et par conséquent quitter son emploi. Cependant, lorsque la startup qui contrôle les CV a contacté son ancien employeur, ce dernier a alors expliqué que ce décès ne s’est jamais produit. Pour preuve, l’entreprise s’est rendu compte de l’escroquerie lorsqu’elle a fait parvenir des fleurs pour présenter ses condoléances…
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Qui ne tente rien n’a rien
À l’occasion d’une vérification d’expérience, la startup EveryCheck a découvert qu’une candidate avait légèrement exagéré la durée durant laquelle elle était restée en poste. La candidate avait en réalité passé un an à un poste au lieu des deux années qu’elle évoquait sur son CV. De plus, son contrat avait terminé par un licenciement. Une découverte somme toute habituelle pour cette startup.
Or, c’est la suite qui est plus surprenante, pour cause, la candidate avait appelé son ancien employeur et lui a demandé de mentir si une quelconque personne posait des questions afin de ne pas se faire prendre. Évidemment, la société a refusé et c’est ainsi que cette candidate s’est faite démasquer.
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Le faux diplôme…
Pour le compte d’un de leur client, EveryCheck devait réaliser une vérification de CV, normal, c’est son métier ! C’est ainsi que, pour la troisième fois de l’année, la startup a identifié un nouveau diplôme contrefait venant de la même source. Ce diplôme provenait d’un revendeur en ligne qui sert officiellement à fabriquer des documents humoristiques du type « Diplôme du meilleur papa du monde », « Diplôme de la meilleure tata du monde », etc. Cependant, le candidat en question a omis un léger détail, en bas du faux diplôme, tu peux voir inscrit la mention du site (mon-diplôme.fr), une erreur qui n’est pas passée inaperçue.
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Un double faux diplôme
Lors d’une vérification pour un client spécialisé dans les domaines de la santé, la startup devait vérifier le parcours académique d’un candidat. Ce dernier prétendait avoir obtenu un double-diplôme, le premier en aide-médico-psychologique et le second de moniteur-éducateur. Deux diplômes permettant au candidat de travailler avec des personnes en situation de handicap ou de fragilité sociale afin de leur venir en aide. Surprise, les deux diplômes évoqués par le candidat sur son CV n’ont jamais été obtenus, et les formations n’ont même pas été suivies. Une falsification de CV qui aurait pu s’avérer très grave compte tenu de la nature du métier concerné.
La récidiviste
Durant la vérification du parcours d’une candidate, EveryCheck s’est rendu compte que la licence qu’elle prétendait avoir obtenue n’avait pas été validée. Un mensonge qui lui couta sa place une première fois… Peu de temps après, la startup tombe à nouveau sur le profil de cette même candidate pour le compte d’un autre de ses clients. Cependant, cette fois-ci, la candidate n’a pas falsifié uniquement sa licence, mais également un master. EveryCheck a donc immédiatement prévenu son client et cette candidate a été recalée pour la deuxième fois, par deux employeurs différents, à cause de ses mensonges.
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