Le NewGen Talent Centre de l’EDHEC vient de publier son troisième baromètre NewJob sur le premier emploi. On y découvre notamment les aspirations et les attentes des jeunes actifs. Cette année, la formation continue ainsi que le fait de contribuer utilement à la société sont plus que jamais au cœur des préoccupations des diplômés des Grandes Écoles.
Depuis 2013, l’EDHEC NewGen Talent Centre s’efforce de décrypter les aspirations, les comportements et les compétences professionnelles des nouvelles générations. Pour la première fois, portés par un contexte de pénurie de talents, les jeunes diplômés n’ont jamais été aussi convoités. Une situation inédite appelée à durer jusqu’en 2030, compte tenu des données démographiques, et renforcée par une évolution profonde des aspirations et de leur lien au travail.
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Acquérir des compétences tout au long de sa carrière : une volonté des jeunes diplômés
Le premier élément qui ressort de l’enquête du NewGen Talent Centre de l’EDHEC est que les diplômés des Grandes Écoles considèrent qu’acquérir des compétences et se développer personnellement est un moteur d’engagement. Et pour cause, ils sont 9 jeunes sur 10 à estimer que l’opportunité de se former tout au long de sa vie les pousse à s’engager dans leur emploi.
La formation continue est le premier critère auquel répondent les diplômés des Grandes Écoles interrogés par le NewGen Talent Centre, quand on leur pose la question : « Concernant vos aspirations pour votre vie professionnelle, veuillez classer les éléments suivants de 1 à 3 dans l’ordre d’importance pour vous (1 étant le plus important) ? » Ils sont également 42% des répondants à placer en 1ère ou 2e position de leurs aspirations professionnelles le fait d’acquérir des compétences et de se développer personnellement.
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L’impact sociétal des entreprises au cœur des préoccupations des jeunes diplômés
Les jeunes diplômés interrogés par l’EDHEC sont 98% à penser que les entreprises ont un rôle à jouer par rapport aux grands enjeux du monde (sociaux et environnementaux). Par ailleurs, 80% des jeunes en école de management estiment que l’impact sociétal sera un critère déterminant dans le choix de leur emploi.
Quand on leur demande quels sont les enjeux de l’entreprise auxquels les jeunes sont les plus sensibles, on retrouve, en premier lieu, l’impact environnemental à 47%, suivi par l’impact social à 30%, pour finir par l’éthique de la gouvernance avec 23%. Le rapport des jeunes générations au travail a changé, comme en témoigne ce commentaire d’un répondant au baromètre : « Je pense que les jeunes générations attendent des choses différentes par rapport aux générations précédentes. En effet, nous sommes plus investis dans tout ce qui concerne les valeurs sociales, environnementales et sociétales. »
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Une appétence pour l’international redéfinie
Si les jeunes diplômés des Grandes Écoles ont toujours une appétence pour l’international, aujourd’hui cette dernière est redéfinie par les projets et l’équipe plutôt que par l’expatriation. « J’aimerais avoir une dimension internationale forte avec des clients et des problématiques internationales, mais pas nécessairement un emploi où je doive voyager de manière excessive afin d’avoir une faible empreinte carbone », telles sont les paroles d’un étudiant interrogé sur la perspective internationale envisagée pour sa carrière. Néanmoins, 20% des jeunes souhaitent toujours démarrer un premier poste physiquement à l’étranger, contre près de 50% en 2017.
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