Selon une récente étude menée par l’Institut privé Rexecode, la durée annuelle de travail d’un salarié français est plus courte que dans la plupart des pays européens. Cette différence est plus marquée pour les salariés à temps complet, bien que moins évidente pour ceux travaillant à temps partiel.
En France, un salarié à temps complet travaille en moyenne près de 1 668 heures, contre 1 792 heures pour la moyenne européenne. Qu’est-ce qui explique une telle disparité ? Les Français sont-ils moins productif ?
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Les Français travaillent trois semaines de moins que les Allemands
Pour te donner une idée, un salarié français à temps complet travaille 65 heures de moins qu’un Espagnol, 122 heures de moins qu’un Allemand et 162 heures de moins qu’un Italien. Ces chiffres s’expliquent par diverses raisons. Selon Rexecode, un employé à temps complet en France travaille donc trois semaines de moins que son homologue allemand, en raison d’une durée de travail hebdomadaire plus courte d’une heure, de l’incidence plus fréquente des arrêts maladie en France et de la durée des congés également plus longue en France.
On pourrait penser que les Français sont donc plus productifs que les voisins européens et qu’ils sont capables d’accomplir plus de missions en moins d’heures. Cependant, l’étude évoque le taux de productivité des salariés au sein de l’Hexagone, un chiffre en baisse de 6% en 2023.
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Les salariés à temps partiel sauvent la moyenne française
S’il est indéniable qu’en France, les salariés à temps complet travaillent (beaucoup) moins que leurs homologues européens, il en va différemment pour les travailleurs à temps partiel. Ces derniers passent en moyenne 971 heures par an au travail, soit 58% de la durée d’un temps complet, contre seulement 923 heures en Allemagne, représentant 52% d’un temps complet outre-Rhin.
Olivier Redoulès, directeur des études de Rexecode, explique ce phénomène de durée un peu plus importante du travail pour l’ensemble des catégories de salariés en France par le fait qu’il coïncide avec un « taux d’emploi plus faible » et « un travail à temps partiel davantage subi que dans d’autres pays ».
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