Pour ses 30 ans et après l’annonce du départ de Francis Bécard, Y SCHOOLS dresse un bilan de ses dernières actions et dévoile ses pistes de réflexion pour l’avenir. Un avenir qui se fera sous la houlette du nouveau directeur général, Julien Renoult, dès le 1er septembre 2023.
Y SCHOOLS, c’est 6 écoles visées post-bac et l’une des plus récentes écoles de commerce membre de la Conférence des Grandes Écoles : SCBS (South Champagne Business School). Le groupe revendique une stratégie qui s’est basée sur plusieurs piliers : la proximité avec le monde économique – qui se traduit par la présence d’Eric Lombard, DG de la Caisse des Dépôts en tant que président du conseil stratégique de l’école -, mais aussi la diversification des activités.
Y SCHOOLS, ce n’est pas qu’une école de management, c’est aussi une école de design, une école de tourisme… Pour Francis Bécard, “le design est une partie prenante des entreprises et de l’économie aujourd’hui.” C’est sur la base du travail mené par ce DG iconique que Julien Renoult mènera à bien les pistes de développement de l’école pour les prochaines années.
Les grandes pistes de développement pour Y SCHOOLS
Julien Renoult imagine l’avenir de Y SCHOOLS autour de quatre axes :
- Former les étudiants aux enjeux actuels des entreprises et de la société
- Poursuivre l’internationalisation de l’école
- Continuer la stratégie d’hybridation des programmes
- Continuer à avoir un impact sur le développement du tissu économique local.
Outre ces pistes de réflexion stratégique, le nouveau DG du groupe annonce plusieurs nouveautés pour la rentrée 2023. La première est l’intégration d’un groupement d’écoles de tourisme avec d’autres institutions d’excellence comme Lyfe (ex-Institut Paul Bocuse), Ferrandi Paris ou Excelia Tourism School. En outre, les dimensions RSE et développement durable seront déployées plus largement dans les cursus de l’école de tourisme.
L’école de design du groupe Y SCHOOLS aura également quelques nouveautés pour 2023, dont un parcours numérique et un partenariat avec l’école d’ingénieurs EPF autour du design industriel. Le groupe entend également profiter de ses laboratoires de recherche pour se pencher sur les problématiques locales liées à l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire.
En ce qui concerne l’école de commerce SCBS, des focus ont été placés sur le management interculturel. Le programme post-bac GBM, lui, sera déployé dans d’autres villes et notamment sur les antennes internationales de Y SCHOOLS. Le dispositif ProSPer, dédié au développement de compétences comme le savoir-être des étudiants, sera également agrémenté d’un module sur l’entrepreneuriat. En ce qui concerne les filières sport, celles-ci seront également déployées plus largement sur les autres campus du groupe.
Parmi les autres nouveautés du groupe : la mise en place d’un test visant à évaluer le développement de compétences autour de la RSE et du développement durable pour tous les étudiants, un renforcement de l’hybridation des compétences, un focus sur le digital, notamment pour la remise à niveau des élèves du groupe. En matière de recherche, Y SCHOOLS et l’URCA (Université de Reims Champagne-Ardenne) vont développer ensemble des laboratoires de recherche autour de thématiques comme la transition ou l’entrepreneuriat.
L’international fait également partie des préoccupations de Julien Renoult. Le groupe entend renforcer ses liens avec ses 60 universités partenaires à l’étranger. Autre grande nouveauté : l’ouverture d’un campus à Douala, toujours au Cameroun.
Ces nouveautés devraient permettre de réaliser les objectifs de Y SCHOOLS. D’ici 5 ans, le groupe entend atteindre les 3 000 étudiants dans ses écoles et vise un chiffre d’affaires compris entre 31 et 32 millions d’euros sur les prochaines années.
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Imaginer le futur de l’éducation : les premières briques de développement de Y SCHOOLS
Pour Francis Bécard, l’objectif est désormais d’être créatif et d’imaginer l’avenir de l’éducation, au-delà de la simple discipline du management, en prenant en compte les dimensions sociétales, comme l’appartenance au territoire. Cela est notamment passé par la création de formations destinées aux professionnels, mais aussi par une rencontre avec une école de la deuxième chance. “On leur a tendu la main pour les intégrer dans le monde socio-économique. Aujourd’hui, nous sommes fiers d’avoir trois écoles de la deuxième chance. On accompagne 200 à 300 jeunes chaque année.” Francis Bécard explique que cette décision a beaucoup apporté aux étudiants de l’école qui “ont pour la première fois tendu la main a des gens qui n’ont pas eu de succès dans leurs études”.
Y SCHOOLS a également misé sur l’hybridation pour “plonger les étudiants dans la vraie vie”. Concrètement, Francis Bécard indique avoir poussé les étudiants de toutes les écoles du groupe à se rencontrer, travailler ensemble… Des interactions avec des élèves d’autres spécialités qui leur permettent d’anticiper leur arrivée en entreprise.
Francis Bécard a aussi piloté le développement international de Y SCHOOLS. Pour lui, il était important de se déployer en Afrique subsaharienne. C’est ainsi que le campus du groupe au Cameroun (Yaoundé) a vu le jour. Il sera d’ailleurs bientôt accompagné d’une nouvelle antenne, toujours dans cette zone géographique du globe.
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Des changements à la gouvernance de Y SCHOOLS
LA grande actualité de Y SCHOOLS, c’est bien sûr l’arrivée de Julien Renoult à la tête de Y SCHOOLS. Il prend la direction du groupe alors que Francis Bécard a annoncé, plus tôt dans l’année, son départ à la retraite. Mais ce n’est pas la seule nouveauté de l’institution qui a obtenu, fin 2022, le renouvellement de son accréditation BSIS, un label qui témoigne des engagements financiers ou sociétaux d’une business school.
L’impact de Y SCHOOLS se mesure majoritairement dans le bassin économique local. En effet, le groupe s’est pensé comme un véritable moteur de développement de la région et souhaite nourrir les entreprises autour de Troyes. D’après une étude menée par le groupe, 56% des diplômés du Programme Grande École SCBS restent dans le territoire du Grand Est.
Pour poursuivre ses ambitions, Didier Papaz, président du conseil d’administration de Y SCHOOLS, affirme avoir passé plusieurs mois à chercher le remplaçant idéal pour Francis Bécard. Cependant, ce dernier continuera à porter ses projets pour l’école puisqu’il sera conseiller spécial du président du CA et du nouveau DG. De son côté, Julien Renoult s’imposait comme le meilleur choix puisqu’il connaissait bien l’établissement. Diplômé de SCBS, il a exercé plusieurs fonctions au sein de l’institution comme directeur des relations entreprises ou directeur du développement. Il a aussi été en charge de la création des campus en Afrique.
