Faroudja Bouchentouf ICD
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Rencontre avec Faroudja Bouchentouf, nouvelle directrice de l’ICD

Faroudja Bouchentouf vient d’être nommée à la tête de l’ICD Business School. Pour Business Cool, elle revient sur son parcours au sein du groupe IGS, mais aussi sur ses projets pour l’école qui vient récemment d’obtenir le label EPAS Accredited.

 

Le parcours de Faroudja Bouchentouf, nouvelle DG de l’ICD

Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

Faroudja Bouchentouf ICD
Faroudja Bouchentouf, directrice de l’ICD

Ma carrière s’est construite avec le groupe IGS, même si j’ai eu une expérience dans le commercial au préalable. Cependant, ce qui m’anime, c’est la pédagogie. J’ai toujours voulu être professeur. J’ai fait des études pour enseigner et me suis orientée vers la civilisation britannique et américaine. Puis, j’ai été confrontée à des réalités matérielles et j’ai donc rejoint une société qui proposait des formations continues. Mon rôle était de promouvoir des formations de bureautique, avant de prendre la responsabilité d’une cellule marketing.

Je me suis formée au métier de formateur pour adulte et j’ai obtenu mon diplôme au sein de l’IGS. J’ai donc basculé du statut d’apprenante à celui de formatrice. J’ai évolué pour encadrer des groupes de jeunes de niveau bac et BTS. J’ai passé cinq ans à être formatrice, puis cinq années en tant que responsable de formation sur du niveau BTS, avant de passer au niveau master. J’ai ensuite intégré le CFA IGS, qui a vocation à dispenser les diplômes de nos écoles par la voie de l’apprentissage et ça a été mon premier contact avec l’ICD. Mon histoire de l’ICD ne remonte donc pas à ma nomination en septembre 2021.

 

Comment s’est passée votre arrivée à la tête de l’ICD ?

On est venu me proposer le poste de directrice de l’ICD, mais cela s’explique grâce à mon parcours qui fait que j’ai une connaissance de cette école. Je fais partie du groupe IGS depuis 1999 et je suis habitée par ses valeurs fortes d’humanisme, d’entrepreneuriat, de professionnalisme et d’accompagnement étudiant. Je comprenais aussi parfaitement les axes stratégiques du groupe et de l’ICD, puisque j’étais directrice de l’apprentissage au sein d’IGS à l’époque. J’ai d’ailleurs été auditée lors des différents renouvellements de grade de l’établissement. Quand je suis arrivée à la direction de l’ICD, je connaissais déjà les gens avec qui j’allais travailler.

 

Pourquoi avoir accepté ce poste ?

Je me suis posé la question, car j’étais totalement épanouie dans mon précédent poste, par ma grande proximité avec les apprentis et les équipes. Mais j’apprécie les équipes en place à l’ICD et j’adhère totalement aux stratégies définies précédemment. Il y a de si beaux challenges qui nous attendent. Nous voulons développer un portefeuille de produits plus large, mais aussi la recherche, qui s’inscrit pleinement au service de la pédagogie. Mettre mon expérience au service de l’école, c’était rendre ce que m’ont donné l’IGS et l’ICD.

Lire aussi : Le PGE de l’ICD obtient le renouvellement de son grade de master !

 

Les grands projets de Faroudja Bouchentouf pour l’ICD

Quels sont vos projets pour l’ICD ?

Les projets sont multiples. Nous affichons un positionnement affirmé d’école du commerce et de la distribution et les mutations de ce secteur sont passionnantes. Nous nous devons de faire de la prospective pour anticiper les transformations à venir et sensibiliser nos étudiants à ces sujets. Nous avons donc créé un Institut prospectif des métiers du commerce et de la distribution qui va travailler sur quatre axes qui nourrissent la recherche et la pédagogie :

  • Le numérique, comme l’IA, et son impact sur les secteurs du commerce et de la distribution ;
  • La citoyenneté, l’éthique et la RSE ;
  • Les nouvelles formes d’organisation du travail et de management, avec l’entrepreneuriat, l’intrapreneuriat et le télétravail. À ce titre, nous avons mis en place tout un cycle de séminaire avec des universités et des laboratoires de recherche comme le CNAM ;
  • Le serviciel, en lien avec les nouveaux modes de consommation (e-commerce, phygital, etc.).

 

Cela implique donc un changement de méthode dans la manière d’enseigner aux étudiants ?

Nous nous devons d’innover en incluant ces innovations technologiques. Nous développons donc des formats avec plus de distanciel, tout en conservant le présentiel. L’objectif est d’anoblir à nouveau les métiers du commerce avec la prise en compte du numérique. Nous impulsons également plus de projets collaboratifs en laissant plus de place aux entreprises qui font travailler nos étudiants sur des problématiques concrètes. Nous continuons aussi à mettre en avant le volet associatif puisque tous nos étudiants doivent rejoindre une association en première et en deuxième année.

Tout au long de leur parcours, nous continuons à être dans l’accompagnement des étudiants pour les amener à se poser les bonnes questions et à construire leur projet professionnel qui évolue au fil des cinq années du Programme Grande École.

 

Quid de l’international ?

C’est une dimension importante que nous essayons de développer. Notre mission est d’ouvrir l’esprit de nos étudiants qui doivent être des citoyens mondiaux. Leur expérience internationale débute dès la première année puisque toute la promotion est délocalisée, lors du deuxième semestre, sur un campus à l’étranger. Ils sont donc confrontés à un contexte culturel et à une pédagogie différente. Actuellement, nos étudiants sont à Dublin et cela leur permet de sortir de leur zone de confort.

Par la suite, ils peuvent réaliser des expériences à l’étranger, notamment grâce à notre offre de doubles-diplômes que nous souhaitons étoffer. Nous proposons également le SMI, semestre de management interculturel. Il s’agit d’un périple de quatre à cinq mois durant lequel nos étudiants vont pouvoir découvrir plusieurs pays. Une entreprise leur donne une mission et ils doivent par exemple explorer la possibilité de développer une activité dans les zones qu’ils visitent. C’est une expérience hors du commun.

 

Comment imaginez-vous l’ICD dans trois ans ?

J’imagine une ICD qui poursuit sa dynamique, avec un rayonnement international plus important, aidé par l’obtention de l’accréditation de l’EFMD qui est une étape majeure de notre développement. Nous accueillerons également plus d’étudiants internationaux, avec la mise en place de nouveaux parcours dispensés 100% en anglais. Nous aurons également noué des partenariats avec de nouvelles universités accréditées.

En matière de recherche, nous allons développer la part de publications en lien avec les notions de citoyenneté et la RSE. Notre Institut prospectif aura déjà porté ses fruits et pourra irriguer encore plus notre pédagogie. Nous souhaitons d’ailleurs continuer à innover sur ce sujet, tout en renforçant notre offre de formation continue, de MBA et de MSc.

Enfin, nous allons renforcer nos liens avec le monde professionnel, à commencer par notre réseau alumni qui joue un rôle primordial dans l’école.

 

Depuis plusieurs années, le groupe IGS semble valoriser les talents féminins au sein de l’ICD. Votre prédécesseur était une femme, vous êtes également épaulée par une directrice pour votre campus toulousain. Hasard de la vie ou vraie volonté de la part du groupe ?

Le groupe IGS a toujours eu cette ouverture d’esprit. Il a toujours valorisé cette diversité, cette égalité femmes-hommes. Le fait d’être une femme, ce n’est pas une question que je me suis posée dans ma carrière. Je n’ai pas senti de plafond de verre dans ma carrière. J’ai toujours été animée par ma passion et c’est comme ça qu’on a perçu ma valeur. C’est clair que dans le groupe IGS, les hommes comme les femmes sont valorisées et mises en avant.

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