Ce jeudi 23 novembre, ICN a tenu une conférence de presse pour faire un point d’étape sur son plan stratégique. Au programme : l’accompagnement étudiant, l’international, mais aussi une grande nouveauté qui arrive dès 2024 pour les concours d’ICN et plus particulièrement les épreuves orales.
Première actualité d’ICN en ce mois de novembre 2023, l’arrivée de Georges Ralli, diplômé d’ICN, en tant que président du CA de l’école. Son parcours est fortement marqué par l’univers de la banque. Il a notamment travaillé chez Lazard. Aujourd’hui, il évolue dans le monde des fonds d’investissement et s’est spécialisé dans la santé.
Autre actualité liée au concours d’ICN, la business school a rejoint la banque d’épreuves ELVi pour l’année 2024. « L’idée est d’assumer notre rôle de joueur dans la première division et d’attirer les meilleurs étudiants », précise Florence Legros, directeur général d’ICN. Mais ce n’est pas la seule nouveauté qui attend les étudiants qui passeront les concours d’ICN cette année !
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L’épreuve d’admission d’ICN évolue avec LEGO
C’est LA grosse actualité d’ICN : la transformation de l’épreuve orale pour les concours 2024. Depuis une dizaine d’années, ICN utilise les LEGO dans sa pédagogie afin d’insuffler de la créativité chez les étudiants avec la méthode LEGO SERIOUS PLAY. Désormais, les LEGO font leur arrivée pour les oraux. Ils remplaceront les cartes utilisées jusqu’à présent lors des épreuves d’admission d’ICN.
Concrètement, à ICN, cette méthode est utilisée pour favoriser l’intelligence collective et résoudre des problèmes complexes. L’épreuve LEGO dans lors du concours prépa, elle, servira à évaluer la créativité du candidat et à lui faire comprendre, de manière plus pratique, la pédagogie ATM (Art-Technologie-Management) d’ICN. À noter que les candidats des concours AST continueront à utiliser le mythique jeu de cartes.
L’école entend pousser les étudiants à se représenter un sujet en particulier avec les LEGO et de donner du sens à ce qui a été construit. Un premier test concluant a d’ailleurs été effectué au Lycée Descartes, au Maroc. Le temps de l’entretien durera désormais 45 minutes, pour tenir compte de cette épreuve qui prendra 10 minutes. « Ils vont penser avec les doigts, construire des liens… On voit se mettre en route une histoire », indique Florence Legros.
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Le Programme Grande École d’ICN se transforme
« Nous avons voulu penser ce Programme Grande École comme un voyage créatif », explique Gérald Duffing, directeur du PGE. L’objectif ? Dépasser les frontières du management avec cette pédagogie ATM. ICN souhaite valider une « checklist » de soft-skills et repense ses unités d’enseignement. Désormais, les étudiants devront valider des UE comme : penser demain, développer le capital, changer demain, soutenir les transitions… Par ailleurs, un engagement associatif est désormais obligatoire pour les étudiants avec, au minimum, 4 crédits ECTS avec un pacte écocitoyen.
Autre nouveauté du Programme Grande École d’ICN, une pré-spécialisation en deuxième année, avec la possibilité de poursuivre cette exploration en troisième année. La business school imagine également des « expériences » afin de booster le CV des étudiants. Il s’agit d’années flexibles qui leur permettront d’expérimenter aussi bien en entreprise que dans des établissements d’enseignement supérieur partenaires.
L’entrepreneuriat est également au cœur du PGE d’ICN avec « La fabrique creaCtive » qui permet à tous les étudiants de créer leur propre entreprise dès la première année. Un dispositif d’accompagnement renforcé est également proposé sur le campus de Berlin.
Tous les diplômés de ce Programme Grande École pourront obtenir un double diplôme, soit avec l’un des MSc de la business school, soit via des partenariats académiques, comme ceux noués avec la faculté de droit de Nancy, Mines Nancy, l’ENSGSI ou encore les universités à l’étranger (Allemagne, USA…). Parmi les spécialisations des MSc d’ICN, on retrouve aussi bien de l’audit, que de la finance, du risk management ou du luxury & digital management.
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Comment se découpe le nouveau PGE d’ICN ?
En première année, nommée Be Engaged!, les étudiants devront s’engager dans un projet associatif ou entrepreneurial. Ils ont ensuite la possibilité de faire un stage de fin d’études qu’ils peuvent prolonger en optant pour l’Année Expérience.
En deuxième année, une année baptisée Be Curious!, les étudiants, en sus du tronc commun, pourront poursuivre leur projet associatif ou de création d’entreprise. Il y aura également la possibilité d’étudier un jour par semaine dans une autre école de l’alliance ARTEM. Ils pourront se pré-spécialiser parmi plus d’une dizaine de choix.
En dernière année, les cours ne sont dispensés que pendant le premier semestre. Les étudiants plancheront sur les Live Business Case, des cas concrets d’entreprises qui s’étalent sur toute une semaine. Le deuxième semestre est réservé à l’expérience professionnelle et au mémoire de recherche. Un séminaire sur le pilotage de carrière est réalisé en fin de cursus.
L’autre possibilité, c’est bien sûr le MIEX d’ICN qui permet d’obtenir un diplôme du Programme Grande École, de réaliser un MSc in International Management de la business school nancéenne et le diplôme d’une université partenaire. Si la première année se déroule à ICN, la seconde est dispensée sur le campus berlinois de l’école ou dans une université partenaire (Mexique, Chine, Brésil).
L’accompagnement étudiant au cœur de la pédagogie
Depuis janvier, une direction de l’engagement étudiant accompagne les élèves d’ICN dans leur parcours et leurs problématiques de développement personnel. Cette notion se place au cœur de la pédagogie de la business school. L’étudiant se verra d’ailleurs récompensé pour des activités extra-scolaires : emploi, engagement associatif, engagement politique… Cette activité sera valorisée par une bonification de points ou la validation d’un module du PGE. L’objectif ? Souligner et récompenser l’expérience acquise en-dehors de l’école.
L’accompagnement d’ICN, c’est aussi le soutien aux étudiants en situation de handicap. Une carte a été déployée pour les élèves concernés afin de pouvoir prévenir les professeurs. Ces derniers peuvent ainsi adapter leur pédagogie et les modalités d’évaluation.
