Selon une étude publiée par Pleo (solution de gestion de dépenses professionnelles), la crise économique va impacter les entreprises françaises en cette fin d’année. En effet, si les organisations de toutes tailles réalisent des réductions de coût, un quart de ces dernières ont décidé d’annuler les festivités de Noël. Les dirigeants d’entreprise sont donc confrontés à un choix entre les primes de Noël et les fêtes de fin d’années.
D’après cette étude, menée durant le mois de novembre auprès de 500 décideurs de haut niveau basés en France dans des entreprises de 50 à 500 salariés, cette année, 24% des PME françaises comptent annuler les fêtes de Noël en raison de l’augmentation du coût de la vie. Ce sont les sociétés de 100 à 149 employés qui sont le plus touchés par ce phénomène. En effet, ces dernières prévoient de réduire de presque 30% leurs dépenses en matière de divertissements et de cadeaux de Noël à destination de leurs salariés, mais également de leurs clients. Si les entreprises de toutes tailles sont touchées et doivent désormais se résoudre à faire des choix économiques, cette année, c’est plus de la moitié des PME qui envisagent également de supprimer ou de réduire les primes de Noël.
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Le choix de la sobriété pour les entreprises françaises
Les grandes entreprises françaises sont certes plus épargnées. Cependant, dans un contexte d’inflation, ces dernières font le choix de réduire les dépenses liées aux fêtes de Noël plutôt que de les suspendre. D’après l’étude réalisée par Pleo, tous les patrons d’entreprises ne vont pas opter pour la même stratégie. En effet si, pour les organisations de 250 à 500 salariés, 33% comptent réduire le coût de leur fête de Noël, 26% ont pris la décision d’annuler ces dernières. Pour les entreprises de 50 à 249 salariés, quant à elles, 37% envisagent de réduire les dépenses liées aux fêtes de Noël, et 22% de simplement les annuler.
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Une décision réfléchie
Si un quart des entreprises françaises pensent annuler leurs fêtes de fin d’années, ces dernières indiquent qu’elles investiront dans des dépenses que le personnel apprécie véritablement. Pour cause, presque 50% des patrons ont indiqué qu’ils prévoyaient de continuer leur stratégie de dépenser moins dans les activités pour le personnel, mais ils investiront davantage sur eux, notamment en augmentant leurs salaires.
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