La marque employeur et le sujet d’attractivité d’une entreprise sont au cœur des préoccupations de tous les recruteurs. Welcome to the Jungle s’est penché sur ce sujet et a tenté de mieux comprendre les préoccupations des candidats.
Dans un marché de l’emploi qui est plus favorable aux candidats qu’aux entreprises, la question de la marque employeur est cruciale. Les organisations doivent déployer des efforts considérables pour attirer les talents, mais aussi les fidéliser. Pour mieux appréhender les attentes des postulants et les pratiques en place, WTTJ a interrogé 500 recruteurs et 1 000 actifs entre 18 et 65 ans.
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Marque employeur : entre perception biaisée et réelles attentes des candidats
Le premier constat de l’étude de Welcome to the Jungle est que la perception des initiatives marque employeur des entreprises n’est pas toujours évidente pour les candidats et collaborateurs de ces organisations. Quand on demande aux sondés si leur société a une marque employeur, 67% des recruteurs répondent oui, quand c’est une évidence pour seulement 31% des salariés. Une des personnes interrogées indique d’ailleurs : « La marque employeur ? C’est une notion trop vague pour que je puisse la définir. »
Comment expliquer ce gap de perception ? Peut-être par une certaine déconnexion entre les recruteurs et les attentes réelles des candidats, et collaborateurs. Ainsi, 52% des entreprises affirment avoir mis en place une certaine flexibilité du temps de travail. Ce n’est une évidence que pour 36% des collaborateurs. Même constat pour le déploiement d’un environnement de travail favorisant la détente ou la stratégie RSE. L’enquête de WTTJ fait ressortir trois critères comme étant déterminants dans la recherche d’emploi : le salaire (55%), la QVT (31%) et les avantages sociaux (28%).
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Les mauvaises pratiques des recruteurs
Welcome to the Jungle a également demandé aux candidats d’évaluer les pratiques des recruteurs. Pour 49% d’entre eux, ne donner aucun retour est considéré comme une mauvaise pratique. Le feedback est extrêmement important pour les candidats. Ils sont également 33% à ne pas apprécier quand les entreprises ont des attentes irréalistes sur l’expérience et 32% à ne pas aimer la catégorisation trop rapide des candidats.
WTTJ s’est aussi penché sur les moyens utilisés pour se renseigner sur l’entreprise. Le trio de tête est constitué du site internet (36%), des réseaux sociaux professionnels (29%) et des contacts déjà présents au sein de l’organisation (27%). Les 18-34 ans sont 39% à utiliser LinkedIn pour en apprendre davantage sur une entreprise. Il devient donc crucial de miser sur ces sujets afin d’attirer davantage les candidats en recherche d’emploi.
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