Business Cool est parti à la rencontre de Fouzi Ould Bouamama, candidat de cette nouvelle saison de Koh-Lanta, le totem maudit, diffusée sur TF1 tous les mardis à 21H00, et diplômé de KEDGE BS. Zoom sur le parcours et l’aventure surhumaine de cet aventurier !
Passionné de voyages et d’aventure, ce n’était qu’une question de temps avant que l’aventure Koh Lanta ne se concrétise pour Fouzi Ould Bouamama. Il est diplômé du Programme Grande École de KEDGE et occupe le poste de directeur financier chez Montreux Comedy Festival, anciennement Festival du rire de Montreux. Le candidat est présenté par TF1 comme un aventurier « ultra positif. » tandis que lui se définit comme le « Mbappé de la finance ».
Le jeune DAF n’a qu’une idée en tête : remporter l’aventure et rendre fiers les membres de sa famille et plus particulièrement sa mère, à qui il souhaite rendre hommage. C’est donc un rêve qui lui tient particulièrement à coeur. Sa positivité « lui a permis de surmonter les peines de la vie, notamment la perte de sa maman. Depuis il n’a plus qu’un but, donner le sourire à sa famille. C’est sans doute pour cela qu’il est devenu aujourd’hui directeur financier d’un grand festival d’humour !« , souligne TF1.
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Le parcours de Fouzi Ould Bouamama, candidat de Koh-Lanta
Pouvez-vous revenir sur votre parcours académique et professionnel ?
J’ai d’abord fait deux ans de classe préparatoire ECS à Lille, à l’issue desquels j’ai intégré le PGE (Programme Grande École) de KEDGE (anciennement ESC Bordeaux). Je me suis dès lors spécialisé en finance, en parcours DSCG et expertise comptable, avec l’idée préalable de me lancer dans le métier de directeur financier. J’ai alors suivi des cours de Corporate finance, de compatibilité, d’audit, de droit fiscal, etc.
Au-delà des cours, j’étais fortement impliqué dans la vie associative de l’école, même si cela pouvait parfois être contraignant et me demander beaucoup d’efforts. Je voulais recevoir tout ce que l’école pouvait m’offrir. La diversité des associations représentait d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai opté pour une business school. Ceci-dit, j’ai fait partie d’une liste BDS (bureau des sports) et de la Junior Entreprise au sein de son pôle finance.
Une fois mon master en poche, je n’avais qu’une seule idée en tête : m’expatrier. J’ai alors trouvé un CDI dans une fromagerie à San Francisco où j’ai occupé le poste d’Administrative and Financial Manager. Quand je suis revenu en France, j’ai travaillé trois ans à Lille chez EY, en tant qu’auditeur financier. J’ai également eu la chance de faire un an et demi en Afrique du Sud chez Mantu en M&A. En 2020, le Montreux Comedy Festival me fait une proposition alléchante que j’avais du mal à refuser. J’ai alors rejoint l’entreprise en qualité de directeur financier.
À quoi ressemble ton quotidien au sein du Montreux Comedy Festival ?
Cela fait plus d’un an que je travaille chez Montreux Comedy Festival et je peux vous assurer que mes journées ne sont jamais les mêmes. Je m’occupe globalement de l’activité financière du groupe : levées de fonds, gestion financière des productions, consolidation et gestion des relations avec les banques, les fiscalistes, etc.
Faire partie du groupe Montreux Comedy Festival me permet de travailler dans un cadre décontracté et extrêmement épanouissement. Il s’agit avant tout d’un groupe qui promeut l’humour, il est donc important d’être en phase avec cette vision artistique.
Toutefois, en finance, nous devons garder un côté sérieux et structuré. Et pour cela, mon expérience en audit chez EY ou encore en M&A chez Mantu ont été une bonne école qui m’a énormément apporté en termes de méthodologie. Au moment où il faut entrer dans un moule, nous le faisons sans trop nous poser de questions.
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Koh-Lanta, l’aventure vécue par Fouzi Ould Bouamama
Pourquoi avoir fait Koh Lanta ?
Je regarde Koh Lanta depuis quasiment 15 ans en famille. C’était pour nous un moment privilégié où l’on vibrait devant l’émission. J’ai commencé à postuler à l’âge de 18 ans. Malheureusement, je n’ai reçu de réponse positive qu’au moment où j’étais en déplacement à l’étranger. Être retenu pour cette saison représentait pour moi un rêve d’enfance que je réalise en hommage à ma mère. Aujourd’hui, c’est une grande fierté d’avoir intégré l’émission et de dépasser mes limites.
Comment s’est déroulée l’aventure ?
Avant d’intégrer l’aventure, je pensais que ça allait être simple, étant donné que je m’étais bien préparé physiquement et que je regardais l’émission depuis plusieurs années. Toutefois, la réalité était tout autre. Les conditions de survie étaient extrêmement difficiles. Il n’a en effet pas cessé de pleuvoir pendant des jours, il faisait un froid de canard au point où l’on avait du mal à dormir, on mangeait 10 grammes de riz par jour et j’en passe. Des fois, la charge mentale était tellement rude que je questionnais même ma participation à l’émission.
L’aventure m’a permis de me découvrir sous un nouvel angle et a accentué certains de mes traits de caractère (combativité, détermination, force mentale, etc.). Koh Lanta restera de loin l’expérience qui a le plus marqué ma vie et m’a fait prendre conscience de la chance des petits détails du quotidien.
Quel a été la chose la plus improbable qui vous est arrivée durant cette aventure ?
Quand on s’apprêtait à dormir, le premier soir, avec les autres participantes, on a rapidement été frappé par le froid glacial qui régnait. La seule solution qui se présentait à nous n’était autre que de se rapprocher pour se réchauffer mutuellement. Ce fut un moment très particulier auquel je ne m’étais pas préparé mentalement, étant donné que je connaissais à peine les autres participantes. Je me demandais ce que je faisais là, je voulais rentrer chez moi pour retrouver mon lit et mon petit confort. Mais, dans un cadre de survie, on ne se pose pas beaucoup de questions. On agit instinctivement.
Fouzi Ould Bouamama : le retour à la réalité et les projets
Est-ce que l’aventure a changé certains aspects de votre quotidien ?
Au niveau de mon quotidien et de ma vie professionnelle, avoir participé à Koh-Lanta n’a pas changé grand chose. Les gens me reconnaissent certes parfois dans la rue ou à la salle de sport, mais je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que cette « fame » ne s’estompe et que je retombe dans l’anonymat. Je profite tout de même de ces moments de rencontres et d’échange avec les personnes, vu que maintenant je suis invité à plusieurs événements. Il faut tout de même trouver le bon équilibre entre garder la tête sur les épaules et profiter des opportunités qui se présentent à soi.
Est-ce que vous avez prévu de faire une autre émission, à l’image de Ninja Warrior, et comment imaginez-vous la suite ?
Je ne compte pas participer à d’autres émissions. Ninja Warrior requiert énormément d’entraînement et un style de vie contraignant. Pour les autres émissions de télé-réalité, cela n’est pas envisageable. Je veux rester le même Fouzi avec un train de vie équilibré entre vie professionnelle et loisirs. Si Koh Lanta me donne la possibilité de voyager et de découvrir de nouvelles personnes à travers le monde, je ne dirais pas non. Mais la priorité reste tout de même mon travail dans lequel je m’épanouis énormément. Nous avons par ailleurs de grands projets d’expansions pour le Montreux Comedy Festival.
