Tom Ahern EM Normandie
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Tom Ahern, du mannequinat à l’EM Normandie

Tom Ahern est étudiant à l’EM Normandie. Il a rejoint l’école via les concours AST, après avoir eu un parcours dans le mannequinat et étudié dans la Marine marchande au Canada. Il se confie sur son parcours des cargos canadiens au Havre.

 

Les débuts de Tom Ahern dans le mannequinat

Ton parcours international débute dès le lycée. Pourquoi es-tu parti en Australie ?

J’ai réalisé ma dernière année de lycée en Australie, car je voulais la faire en anglais, grâce à Rotary. Un de leurs projets est de permettre aux jeunes de partir en échange à l’international. J’avais alors 16 ans. Juste après, j’ai débuté une carrière dans la mode à l’étranger. J’ai travaillé en Europe, mais aussi à Shanghai et au Canada.

C’était très enrichissant comme expérience. En Australie, j’étais timide au lycée. Le mannequinat était l’extrême inverse. Ça me permettait de sortir de ma zone de confort. J’ai pu construire ma confiance en moi.

 

Comment es-tu arrivé dans ce milieu ?

Tom Ahern EM NormandieEn revenant de Sydney, j’ai fait mon Cégep [Collège d’enseignement général et professionnel, NDLR] à Dawson. Ma copine de l’époque avait pour passion la photographie et je lui ai proposé de prendre des photos de moi. J’ai cherché les agences de mannequins sur Google et j’ai envoyé les photos à Next. J’avais alors 18-19 ans.

En revenant du travail, le lendemain, j’ai remarqué que j’avais de nombreux appels en absence. Je les ai rencontrés, puis, une semaine plus tard, j’avais déjà mon premier contrat : une campagne pour Sport Experts.

Au fil du temps, j’ai fini par avoir des agences partout dans le monde. L’avantage après une carrière internationale, c’est qu’il est facile d’obtenir des contrats à Montréal. J’ai joué le jeu, j’ai trouvé ça vraiment cool, mais j’avais l’impression d’avoir appris tout ce qu’il y avait à apprendre. Ce n’était pas mon rêve de travailler dans cet univers.

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Du mannequinat à la Marine marchande

Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire à l’école de la Marine marchande ?

À l’époque, j’étais dans le mannequinat et mon job n’était que l’image. Je voulais changer complètement de secteur et cela prouve que je suis adaptable. J’ai ce lien avec cet univers, car mon père travaillait au port de Montréal. Il s’agit d’un job très atypique. Au Canada, cela permet de partir deux mois et d’avoir des vacances. Ces métiers offrent également un salaire intéressant.

 

Comment s’est déroulée ton expérience au sein de cette école ?

Tom Ahern EM NormandieIl s’agit d’un bachelor en quatre ans qui permet d’apprendre la navigation. Au total, on passe 12 mois en mer. Mon premier stage s’est déroulé sur un ferry, près de l’Alaska, qui relie Prince Rupert à Reine-Charlotte. J’aidais au chargement et déchargement des navires en tant que cadet. C’était mon expérience la plus simple.

J’ai ensuite passé plusieurs mois dans l’océan Arctique, dans un cargo qui relie Montréal à Iqaluit. Comme c’est gelé pendant l’hiver, il fallait ramener tout ce dont les habitants ont besoin pour vivre des poteaux téléphoniques aux voitures. C’était très intéressant. Comme il n’y a pas de port, on devait gérer les grues présentes sur le bateau.

Enfin, j’ai poursuivi avec un stage sur un bateau qui effectuait la traversée de la Côte-Nord, au Québec, puis j’ai réalisé un autre stage sur une barge qui transportait de l’asphalte liquide sur les Grands Lacs, de Detroit à Terre-Neuve, jusqu’à l’Atlantique.

 

L’arrivée de Tom Ahern à l’EM Normandie

Après ces expériences, qu’est-ce qui t’a donné envie de venir étudier en France ?

Je voulais continuer mes études avec un master et j’avais envie de venir en France. J’hésitais entre Le Havre et Marseille. Dans mes livres d’histoire, j’ai étudié le lien entre le Canada et la Normandie. En outre, ma famille connait plusieurs personnes au port du Havre. J’ai donc choisi l’EM Normandie. L’avantage, c’est que les cours sont en anglais et que j’ai pu faire mon M1 au Havre avant de venir à Paris pour mon M2.

 

Tu n’étais pas trop dépaysé de passer des cargos à la France ?

J’ai bien aimé Le Havre. C’est une ville plus calme. J’ai apprécié le fait que les professeurs et les étudiants venaient des quatre coins du monde. J’ai pu forger des amitiés. Ce que j’ai apprécié avec ce M2 en marketing du luxe, c’est aussi le réseau qui m’a permis de rencontrer des employés de Berluti ou de Guerlain.

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L’avenir de Tom après l’EM Normandie

Quelle est ta priorité numéro aujourd’hui ?

Je vais bientôt débuter mon stage dans l’univers du luxe. Ensuite, j’entends terminer mon mémoire, trouver un emploi dans le secteur du luxe. J’ai plusieurs offres dans la marine marchande, mais je veux poursuivre dans la continuité de mon master.

 

Comment imagines-tu ton avenir dans les prochaines années ?

J’ai un projet d’entreprise en tête que je veux monter avec un collègue de l’EM Normandie. Dans cinq ans, j’imagine avoir créé ma startup dans le luxe. Mais, pour l’instant, je veux gagner une expérience dans ce secteur.

 

Le mannequinat, c’est fini ?

J’ai encore mon agence, donc je pourrais poursuivre dans cet univers, mais c’est loin d’être ma priorité numéro 1. Si j’opte pour un CDI à Toronto et qu’elle m’appelle, je pourrais éventuellement refaire quelques contrats. Cependant, je ne me vois pas faire que ça.

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