Éléonore est une étudiante-entrepreneure en première année du Programme Grande École de NEOMA. Actuellement en échange à Hong Kong, au sein de la Hong Kong Baptist University, elle raconte chaque mois son aventure à l’autre bout du monde. Ce mois-ci, après seulement quelques semaines sur place, un invité imprévu a fait son irruption !
Il y a 6 mois, Hong Kong était la ville zéro COVID, dernier bastion mondial du Covid 19. C’est ici que j’ai démarré il y a maintenant 3 semaines mon échange au sein de la prestigieuse Hong Kong Baptist University, dans le cadre du dispositif « Entrepreneurs sans frontières » déployé au sein du Programme Grande École de NEOMA, école dans laquelle j’étudie. Et justement, depuis 3 semaines, la situation s’est complètement dégradée. Hong Kong est maintenant la dernière ville au monde confinée.
Pour autant, je ne regrette absolument rien à mon départ. Étonnant ? Pas tant que ça lorsque l’on apprend à connaître Hong Kong. Le fait est que c’est une ville plus que surprenante, porteuse et pleine d’opportunités. Surtout pour moi. En effet, j’ai toujours voulu entreprendre dans le milieu de la food et de la cuisine, et je ne me suis jamais sentie autant inspirée qu’ici !
Les premiers pas d’une étudiante entrepreneure en échange à Hong Kong, marqués par le COVID-19
Après une classe préparatoire littéraire, j’ai intégré NEOMA dans le but de me former au management, mais surtout à la gestion de projets et à l’entrepreneuriat. Le parcours « Entrepreneurs sans frontières » me permet alors de proposer un projet de startup en lien avec une destination proposée dont Hong Kong fut l’objet. Je suis persuadée que le savoir-faire gastronomique français a beaucoup à apporter au marché de la food hongkongais et inversement.
Après quelques vols annulés et trois semaines de quarantaine (eh oui Hong Kong se mérite !), je peux finalement arpenter les rues du quartier de Kowloon et emménager dans ma résidence étudiante. L’ouverture d’esprit y régnant me surprend : vivre en communauté avec des personnes de nationalités différentes est totalement nouveau pour moi. La ville est encore plus différente que je ne l’avais imaginé. Le dépaysement est total : les odeurs de street food vous font chavirer dans la rue, tandis que les lumières des panneaux lumineux des plus grands et luxueux buildings de la ville vous éblouissent.
Dans mon quartier se situant en face de l’île de Hong Kong, vous ne trouverez que très peu d’Occidentaux ou d’étrangers. Je vis une expérience 100% immersive avec tous les bénéfices que l’on peut imaginer, car je suis l’une des rares Françaises sur place ! Il est de ce fait difficile de se faire comprendre dans les restaurants locaux, mais tout ce que vous mangez vous surprend et ravit vos papilles. Même si parfois vous ne savez pas exactement ce qui vous est servi ! Mention spéciale pour les canards coupés à la demande, devant vos yeux, en pleine rue. Notre cuisine nationale a de beaux jours devant elle : les queues devant les boulangeries françaises sont souvent très longues et l’offre n’est pas si diversifiée. Cependant, j’apprécie particulièrement les petites boulangeries hongkongaises et les très nombreux stands de street food : un repas goûtu pour moins de 2€, ça change de Paris.
Lire aussi : Zoom sur l’échange de Dimitri, étudiant de NEOMA, en Afrique du Sud.
L’expérience étudiante au sein de la Hong Kong Baptist University
Après un temps d’adaptation, je reprends mes cours d’entrepreneuriat et de marketing en ligne. Les professeurs sont d’une grande bienveillance et n’hésitent pas à nous proposer leur aide ou leurs conseils concernant nos projets. Après un rendez-vous avec un des responsables de l’incubateur de l’université HKBU, nous établissons un rendez-vous hebdomadaire pour suivre l’évolution de mon projet.
C’est clairement pour moi une grande chance que de pouvoir m’entourer de serial entrepreneurs ayant déjà fait leurs preuves ici et c’est en cela que le dispositif « Entrepreneurs sans frontière » fait toute la différence ! Les conseils d’une personne locale ayant déjà entrepris à Hong Kong sont plus que précieux pour moi. En effet, c’est une ville complexe mêlant tradition et modernité, et mon regard d’Européenne ne peut pas saisir toutes les subtilités de la culture chinoise et hongkongaise, notamment en ce qui concerne l’esprit d’entrepreneuriat local.
La situation sanitaire est certes compliquée. Cependant, à peine trois semaines et je ressens déjà l’envie de rester le plus longtemps possible à Hong Kong, autant pour voir se concrétiser mon projet de startup food que pour connaître au mieux cette ville aux mille et une opportunités. Affaire à suivre…
Lire aussi : Dans les coulisses de l’incubateur parisien de NEOMA.
