Cette année, l’association Triathlon Audencia-La Baule était présidée par Victoire, actuellement étudiante en deuxième année à Audencia. Elle revient sur l’organisation d’une compétition sportive hors-norme et sur l’année intense qu’elle vient de vivre.
Le parcours de la présidente de l’association Triathlon Audencia-La Baule
Peux-tu revenir sur ton parcours ?
Je suis en deuxième année à Audencia, au sein du Programme Grande École. J’ai fait deux ans de prépa ECE, avant d’intégrer l’an dernier. J’ai ensuite été recrutée au sein de l’association du triathlon en novembre 2021 et j’ai pris mon rôle en main en janvier de ma première année au sein de l’école.
Pourquoi avoir postulé au sein de l’asso du triathlon ?
Je n’avais pas pu m’engager en tant que bénévole en première année et l’idée d’organiser un tel événement m’a beaucoup plu. Je voulais vraiment m’investir dans une association tout au long de ma première année et le triathlon est une expérience unique, tant d’un point de vue personnel que professionnel. On rencontre des partenaires, on doit prendre des décisions importantes… En plus, je suis assez sportive et donc ça matchait bien avec ce que j’aime.
Comment s’est déroulé ton recrutement ?
Nous sommes 24 à être recrutés pour faire partie de l’association du triathlon. Nous avons un premier tour qui consiste en un petit entretien face à trois membres de l’ancien mandat. Nous étions 150 candidats à l’origine, puis nous sommes 48 au second tour. Nous étions face aux 24 membres de l’association et nous devions présenter quelque chose qui nous ressemble, pour voir si nos valeurs collent avec celles du triathlon.
Ensuite, le bureau est élu. Je ne voulais pas être présidente à l’origine, je voulais intégrer le pôle communication. Je me suis présentée à la dernière minute et j’ai été élue. Nous avons ensuite, entre nous, une élection qui se fait pour chacun des pôles.
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Les coulisses de l’organisation du Triathlon Audencia-La Baule
À quoi ressemble une première année en école quand on préside l’association du triathlon ?
Tout débute en janvier, mais c’est surtout un travail administratif qui m’attendait. J’ai fait la déclaration à la préfecture de changement de bureau, etc. Les premiers mois sont assez calmes. Cela commence en mars-avril, où j’enchaîne les rendez-vous avec les partenaires et les prestataires. La majorité des pôles sont surtout actifs durant l’été.
Pendant les vacances d’été, je suis en stage au sein de l’association, tout comme mes deux secrétaires. Nous passons trois mois à Nantes pour finaliser le projet. Au retour des vacances, fin août, c’est le moment le plus chargé de l’année. C’est le gros rush et beaucoup d’urgences doivent être gérées à la dernière minute. Heureusement, je travaille main dans la main avec Hervé [président du triathlon, NDLR] qui m’accompagne, notamment avec les partenaires.
Quand as-tu su que ton équipe aurait également la charge du Championnat européen de Triathlon Jeunes ?
On commençait à en parler quand j’ai pris mon poste, mais rien n’avait été signé. Tout a été signé plus tard et nous avons eu le cahier des charges en mars. C’était beaucoup de travail et les débuts étaient complexes, car c’était nouveau pour nous ! Nous sommes la seule association étudiante à avoir géré ce type d’événement qui implique des personnes expérimentées.
Est-ce que cela a rajouté un stress supplémentaire ?
C’était beaucoup de contraintes et de pression. Les exigences étaient élevées. La pression provenait surtout de la gestion du timing. Il fallait organiser les Championnats européens et le Triathlon Audencia-La Baule classique. On ne s’attendait pas à ce que la journée du samedi se déroule aussi bien.
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L’après-triathlon
Est-ce que tu sens que l’organisation d’un tel événement est un plus pour ton CV ?
Pour l’instant, j’ai du mal à réaliser que c’était un vrai atout d’un point de vue professionnel. Pour l’heure, je n’ai toujours pas cherché de stage car je pars en échange en janvier, donc j’ai du mal à identifier la plus-value. Les partenaires me remerciaient et me faisaient comprendre que, si j’avais besoin d’un stage, j’étais la bienvenue. Je ne doute pas du fait que l’organisation du triathlon ça va m’aider pour la recherche de stage. C’est également le cas pour tous les membres de l’équipe.
Comment s’est déroulé l’après-triathlon ? Est-ce que vous avez fêté la fin de l’événement ?
C’était surtout un soulagement que tout se soit bien passé. Sur le moment, on ne se rend pas forcément compte que c’est fini, car il faut encore tout ranger. Mais, le dimanche soir, nous avons pour tradition de partager un repas tous ensemble et de partager notre ressenti et c’était très dur de réaliser que tout était fini et de rentrer à Nantes. On en garde un beau souvenir, c’était une belle expérience.
