Yanis Gannouni président CNJE
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Rencontre avec Yanis Gannouni (TBS Education), nouveau président de la CNJE

Yanis Gannouni est le nouveau président de la CNJE (Confédération nationale des Junior-Entreprises). Cet étudiant de TBS Education, ex-président de la Junior-Entreprise de l’école, ESCadrille, revient sur son parcours et sur les grands chantiers qui l’attendent durant cette folle année.

 

Le parcours de Yanis Gannouni, de la prépa à la JE de TBS

Peux-tu revenir sur ton parcours ?

J’ai fait deux années de prépa ECT à Brest. À la suite de ma prépa, j’ai décidé de monter une boîte avec un ami, dans le secteur de la gastronomie. Cette aventure a duré un an et s’est arrêtée avec le COVID. Je voulais continuer dans le business et l’entrepreneuriat par l’intermédiaire de mon école, TBS. J’ai intégré l’école via les concours AST et j’ai d’ailleurs pu valoriser mon expérience en entretien. C’est là que j’ai découvert la JE, ESCadrille. J’ai passé les épreuves de recrutement pour le business, puis j’ai déposé ma candidature pour devenir président.

 

Comment s’est passée ton expérience au sein d’ESCadrille Toulouse Junior Conseil ?

J’ai intégré ESCadrille en octobre 2020. Je suis passé président début 2021 et mon mandat s’est terminé en décembre 2021. Mon expérience a duré un peu plus d’un an, car je me suis investi sur le sujet du prix d’excellence qui intervenait dans les quatre mois après mon mandat.

À ESCadrille, j’ai trouvé de vrais liens et une vraie continuité avec l’entrepreneuriat. Il faut pouvoir piloter plusieurs sujets : l’écosystème des Junior-Entreprises, les relations avec l’école, des clients de toutes tailles… J’ai beaucoup appris et ESCadrille m’a aidé sur quatre aspects : l’apprentissage business, avec la montée en compétence sur l’expérience client ; la dimension managériale, puisqu’il faut piloter une équipe très performante qui a gagné de nombreux prix ; la stratégie et la vision de long terme ; la formation des nouvelles équipes.

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Yanis Gannouni, président de la CNJE

Pourquoi avoir voulu intégrer la CNJE par la suite ?

À la fin de mon mandat, au premier janvier 2022, j’étais toujours en période de passation. En effet, on fait en sorte d’avoir un projet commun entre deux mandats. On est ensuite passé par le processus de prix d’excellence qui nous a obligés à travailler sur des sujets beaucoup plus larges comme le développement du mouvement. Cela m’a vraiment permis d’avoir une vision du modèle des Junior-Entreprises, de leurs forces et leurs faiblesses. En parallèle du prix d’excellence, j’ai pu nouer des liens avec la CNJE, car la période de recrutement se faisait en même temps que le prix. Je m’y suis intéressé et j’ai vu qu’il y avait certains leviers permettant d’accentuer le modèle.

 

Comment s’est déroulé le process de recrutement pour intégrer la CNJE ?

Il y a trois moments de découverte de la CNJE et j’ai pu en faire un des trois. Une fois que j’ai pris la décision d’intégrer le mouvement, il y a entre 3 et 5 week-ends de recrutement. On échange avec de nombreuses parties prenantes, il a fallu rendre des mises en situation sur des thématiques précises comme la relation partenariale ou la vision de l’évolution du mouvement. On doit ensuite présenter notre proposition aux alumni et aux équipes sortantes. Ensuite, on est coopté par l’équipe et voté en Assemblée générale des présidents, fin juin. Ce sont les 200 présidentes et présidents du mouvement qui choisissent d’accepter ou non la cooptation et déclarent si on est élu.

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Les grands chantiers qui attendent la CNJE

Comment va se dérouler ton année ? Quels grands temps forts vont rythmer ton quotidien ?

Aujourd’hui, je suis en césure pour me consacrer à plein temps à la CNJE. Je travaillerai tout au long de l’année avec Marie, ma vice-présidente.

Sur la partie internationale, j’étais cette semaine à Bruxelles pour la cérémonie de passation de la confédération européenne. Cela m’a permis d’échanger avec les autres confédérations. Sur la partie française, il y a tout un travail à faire avec les partenaires. La partie prenante majeure reste les Junior-Entreprises que je vais rencontrer chaque semaine afin d’en savoir plus sur leurs besoins et les besoins du mouvement. Il y a également un volet relationnel avec les alumni.

Sur la partie plus externe, voire politique, ce mandat sera l’occasion de traiter les enjeux autour du statut des JE afin de le clarifier. On travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. L’objectif est vraiment de rendre le mouvement visible politiquement et médiatiquement.

 

Quelles seront les grandes lignes de ton mandat ?

Le premier chantier sera celui de la clarification du statut des Junior-Entreprises. L’autre levier essentiel sur lequel nous allons travailler, c’est la dimension entreprise. Il faut qu’elles comprennent davantage le potentiel des JE. Nous voulons mettre en avant l’expertise des Junior-Entreprises.

Enfin, le troisième axe est celui de l’expérience, à la fois en amont, pendant son année au sein d’une JE et en aval. Nous voulons mieux informer les étudiants sur ce que nous faisons dans ces associations et travailler avec les alumni pour créer un réel effet de réseau. Bien sûr, nous allons agir sur l’engagement qui fait partie de nos préoccupations, que ce soit sur la RSE, la parité femmes-hommes, le bien-être ou l’inclusion sociale.

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L’avenir de Yanis après sa présidence à la CNJE

Quels sont tes projets pour la suite ?

Cela fait déjà quelques années que je me dirige vers le milieu entrepreneurial. J’y retrouve énormément d’éléments qui m’animent, notamment en termes de créativité. C’est extraordinaire. Je ne suis bien sûr fermé à rien. Je fonctionne plus sur les expériences. Je ne m’attendais pas à créer ma boîte après ma prépa, intégrer ESCadrille ou présider la CNJE.

Pour l’instant, je me concentre à 100% sur cette expérience et j’aimerais bien sûr trouver une continuité logique à mon expérience au sein des Junior-Entreprises. Chacune de mes expériences était plus intense que la précédente et je ne sais pas ce que je trouverai après. Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est surtout l’univers des startups autour de la Tech.

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