Doctolib vient de boucler un tour de table s’élevant à 500 millions d’euros qui valorise la licorne tricolore à 5,8 milliards d’euros. L’entreprise a pour ambition de recruter 3 500 salariés dans les cinq ans qui viennent et devenir ainsi une référence pour les soignants et les patients en France, mais aussi à l’étranger.
Doctolib est une plateforme que l’on ne présente plus. En quelques mots, la startup est spécialisée dans les services de gestion du secrétariat des médecins. Cela passe par les prises de rendez-vous, la gestion des agendas et des annulations. Grâce à l’application, le nombre de rendez-vous non-honorés a baissé de 75%. Les professionnels ont économisé 30 à 50% de leur temps, en focalisant leur énergie sur des tâches qui ne sont pas administratives.
Doctolib est devenue en quelques années seulement un poids lourd de la prise de rendez-vous médicaux en ligne et lève aujourd’hui une belle somme qui la propulse à la première place des licornes françaises les mieux valorisées.
« Aujourd’hui, grâce au soutien de nos partenaires historiques, nous avons obtenu un financement de 500 millions d’euros en fonds propres et en dette. Il va nous permettre de renforcer nos actions au service des soignants et de l’accès aux soins pour tous. Dans la période incertaine que nous traversons en Europe, ces moyens qui nous sont confiés sont un signe de confiance fort », indique Stanislas Niox-Chateau, CEO de Doctolib, sur la page LinkedIn du groupe.
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Une campagne de recrutement massive pour Doctolib
Cette nouvelle levée de fonds rime avec création d’emploi. Elle va en effet permettre à l’entreprise de créer 3 500 nouveaux emplois, dans 30 villes en France, en Allemagne et en Italie sur les 5 prochaines années. « Nous allons également poursuivre nos engagements dans la formation et le développement de nos collaborateurs parce que nous essayons de créer un nouveau modèle d’entreprise. 700 postes sont déjà ouverts pour 2022 : n’hésitez pas à postuler si vous souhaitez rejoindre notre aventure », détaille le CEO du groupe.
La levée de fonds provient du fonds français Eurazeo et de la banque publique d’investissement Bpifrance, des investisseurs historiques, présents au capital depuis 2017 et les principaux actionnaires de Doctolib.
Stanislas Niox-Chateau souhaite que sa société atteigne enfin la rentabilité le plus tôt possible, avec comme « objectif l’année 2024 ou 2025 ». Cela ne sera pas chose facile étant donné que « chaque euro qu’on a, on le réinvestit », assure-t-il.
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