Le nouveau Contrat Objectifs et Performance (COP) 2023-2027 vient tout juste d’être signé par l’Institut Mines-Télécom (IMT) avec le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Il dévoile les futurs engagements de l’IMT sur divers axes tels que l’augmentation du nombre de diplômés d’ingénieurs, ou les grands enjeux de la formation à l’échelle nationale et européenne. Business Cool te dit tout ce que ce que tu savoir sur les nouvelles ambitions de l’IMT.
Qu’est-ce que le Contrat d’Objectifs et de Performance ?
Présentée par la directrice générale de l’IMT Odile Gauthier et le directeur adjoint Vincent Charvillat, cette conférence de presse du 24 janvier tend à présenter les ambitions du Contrat Objectifs et de Performance (COP) pour la période 2023-2027, signé avec le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et publique. Des objectifs qualifiés de « très ambitieux » par la direction de l’établissement. Ce COP couvre les 8 écoles internes de l’IMT ainsi que ses deux filiales avec des objectifs précisés de manière différenciée pour chaque école afin qu’ensemble, elles puissent représenter les ambitions fortes de l’IMT.
Les grands engagements du COP
Ce Contrat Objectifs et de Performance repose autour de plusieurs grands engagements comme
– la formation de davantage d’ingénieurs capables de s’adapter aux défis des prochaines décennies,
– le développement à travers des coopérations,
– une présence active et visible sur le territoire national et à une échelle européenne.
L’IMT cherche également à renforcer l’impact positif de ses établissements sur la société et sur le tissu économique.
Pour ce faire, l’État a renforcé son soutien auprès des 8 écoles du groupe. Cela passe par la création de 120 emplois supplémentaires avec une hausse des subventions correspondant à l’inflation. D’autres mesures sont mises en place comme l’étalement des frais de scolarité en formation d’ingénieurs de 1 000 euros à l’horizon 2027.
Les objectifs quantitatifs et les jalons du COP de l’Institut Mines-Télécom
L’IMT a présenté ses objectifs d’ici 2027 avec l’accent sur plusieurs sujets comme un accroissement de la féminisation de ses effectifs. Actuellement, 22,7 % des étudiants en école d’ingénieurs sont des femmes. L’IMT espère atteindre les 30 % d’ici 2027 et les 35 % d’ici 2030. Le groupe cherche également à divertir ses viviers, en proposant des programmes pour permettre l’accession postbac ou pour des étudiants qui proviennent d’IUT. Pour ce dernier cas, l’IMT Nord Europe a mis en place une Programme d’Intégration Ingénieur en Apprentissage. Il s’agit d’une année passerelle notamment à destination des étudiants d’IUT, qui cherchent à poursuivre leurs études en ingénierie. Pendant un an, ils vont suivre une remise à niveau scientifique afin de poursuivre leur formation en ingénieur dans les meilleures conditions. Du côté de l’IMT Mines Saint-Étienne, un projet postbac en ingénierie santé sera mis en place d’ici 2025. Il est à destination des étudiants qui souhaitent entreprendre des études de médecine, sans passer par la PACES.
L’IMT cherche également à diversifier ses profils avec davantage de féminisation, comme évoqué plus haut, et une diversification des origines sociales et territoriales de ses profils.
Le groupe cherche également à créer ce qu’il qualifie d’objet Totem. Il s’agit de plusieurs éléments disciplinaires et interdisciplinaires clés mis en commun par les écoles pour créer une signature IMT.
Une orientation stratégique transversale mise en place par l’Institut Mines-Télécom
L’IMT veut renforcer sa présence et son influence dans les écosystèmes européens de recherche, de formation et d’innovation. Actuellement, 18 % des diplômés ont effectué une mobilité longue à l’étranger, le groupe souhaite que ce chiffre passe à 33 %, d’ici 2027.
Un travail plus accru en faveur de la transition écologique sera mis en place en augmentant la part de l’énergie solaire au sein de ses locaux ou divisant par trois sa consommation d’électricité par rapport à la période 2010-2021 de l’ancien COP.
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