Quels sont les budgets de Ligue 1 ? Le samedi 12 août a été marqué par le lancement de la 86e édition du Championnat de France de football : la Ligue 1, de son nom complet Ligue 1 Ubereats. En effet, le groupe américain de services de livraison a prolongé son partenariat en tant que partenaire titre du championnat, et ce jusqu’en 2024, contre la somme de 15 millions d’euros par an. Cette saison s’annonce particulière pour nos clubs français. Et pour cause, pour la première fois de l’histoire du Championnat de France de Football, il n’y aura pas 20 équipes représentées, mais bien 18.
Cette année, la Ligue 1 regroupe les 18 meilleures équipes du football français, autant de formations qui peuvent rêver du titre de Champion de France. Bien évidemment, la plupart des clubs – pour ne pas dire la quasi-totalité – se fixent des objectifs plus modestes.
En effet, le Paris Saint-Germain (PSG), vainqueur de neuf des onze derniers exercices, fait figure de grand favori à sa propre succession. La saison 2016-2017, conclue par le sacre de l’AS Monaco, et la saison 2020-2021 remportée par le LOSC sont des exceptions dans l’histoire récente de la Ligue 1 et, aujourd’hui, très peu d’équipes peuvent espérer tenir la longueur face à l’ogre parisien, vainqueur de 27 des 34 derniers trophées nationaux (Ligue 1, Coupe de la Ligue, Coupe de France et Trophée des Champions). Une domination (presque) sans partage.
Au-delà des budgets, les ambitions sportives des clubs de Ligue 1
Derrière le PSG, plusieurs clubs affichent comme objectif une qualification pour une compétition européenne. Les trois premières places donnent accès directement aux phases de groupes de la Ligue des Champions (LDC) tandis que le 4e du classement doit passer par le troisième tour de qualifications s’il veut rejoindre la plus prestigieuse des compétitions de clubs en Europe – sauf en cas de qualification via son championnat du vainqueur de l’Europa League (EL) comme lors de la saison 2019-2020 où le Stade Rennais (SRFC) a su en profiter. Par ailleurs, la 5e place du classement permet de participer à la Ligue Europa. Un autre ticket pour cette compétition est accordé au vainqueur de la Coupe de France. Enfin, la 6e place donnera accès à la coupe européenne créée par l’UEFA : la Conférence League.
Il y a donc 6 places qualificatives, des places très convoitées, notamment en raison des gains financiers qu’elles engendrent. La « course à l’Europe » est l’un des enjeux majeurs de Ligue 1 chaque saison.
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Ligue 1 : Une saison particulière
Chaque équipe de Ligue 1 va donc chercher à atteindre ses objectifs propres en s’adaptant au mieux à une saison ô combien singulière.
En effet, les clubs de Ligue 1 essaient tout juste de se remettre du manque à gagner causé par la période COVID et le fiasco Mediapro, un événement qui a impacté grandement leur budget. Selon une étude menée par le syndicat des clubs Première League et le cabinet d’audit EY, les clubs de Ligue 1 ont enregistré une perte de plus de 600 millions d’euros sur la saison 2019-2020. C’est l’équivalent de quatre années de croissance du CA perdu en une saison. Et le mal ne s’arrête pas là, bien au contraire. En effet, avec la faillite de l’ex-diffuseur de la Ligue 1, Mediapro, les clubs français se sont vu amputer de 500 millions d’euros de leurs droits TV. Si la nouvelle plateforme Prime Vidéo diffuse désormais la Ligue 1, deux évènements, coup sur coup, ont fragilisé l’équilibre économique de la Ligue 1. Et pour bien comprendre l’impact que ces décisions ont sur la vie économique des clubs, intéressons-nous aux différentes recettes qui constituent leurs budgets.
La billetterie, composante importante du budget de club en Ligue 1
Pour commencer, il y a la billetterie. Une journée de championnat à domicile est une source importante de revenus pour un club avec, entre autres, la vente de places, l’exploitation des loges, les services de restauration et le merchandising. L’ensemble cumulé représente entre 2,5% et 20% des revenus générés par saison.
Or, pendant la pandémie, plusieurs protocoles sanitaires ont été appliqués dans les stades : tout d’abord une jauge maximale de 5 000 spectateurs avait été instaurée, puis elle avait été abaissée à 1 000 dans la plupart des grandes villes, avant que les enceintes ne soient complètement vidées après l’annonce du reconfinement.
Cette absence de public a obligé les clubs à revoir leurs comptes et calculer les pertes. Par exemple, selon les informations recueillies par RMC Sport, l’Olympique de Marseille (OM) aurait perdu entre 6M€ et 8M€ de recettes de jour de match uniquement en Ligue des Champions, c’est-à-dire sur trois soirées avec un stade vide. Autre exemple parlant : le FC Nantes accuse une perte estimée de 2,5M€ sur ses quatre premiers matchs joués à domicile, avec seulement 9 000 fans présents contre 115 000 attendus.
Heureusement pour les clubs de Ligue 1, la situation est revenue à la normale depuis plus de deux ans dans tous les stades du championnat. Les clubs ont pu recommencer leurs campagnes d’abonnement et les supporters ravis de pouvoir retourner enfin au stade se sont abonnés en masse. À l’instar de l’Olympique de Marseille qui a réussi à vendre plus de 40 000 abonnements, et s’est approché au plus près de son record historique de 2003, avec 44 415 abonnés.
Si le retour du public dans les stades fût une question restée longtemps en suspens et un point crucial pour les clubs, la ministre déléguée aux Sports de l’époque, Roxana Maracineanu, avait exprimé son souhait de voir les spectateurs revenir dans les travées au plus vite. Les supporteurs des clubs français ont plus que répondu présent en s’abonnant en masse dans tous les clubs de l’hexagone.
Les droits TV, une dimension qui a mis à mal le budget des clubs de Ligue 1
Les droits TV* forment également une part importante du budget des clubs de Ligue 1. L’échec du groupe Mediapro n’a pas arrangé les finances des clubs. En effet, le commencement d’un nouveau cycle de quatre ans (2020-2024) était même censé apporter des recettes plus conséquentes. En mai 2018, l’appel d’offres pour l’acquisition des droits audiovisuels de la Ligue 1 avait débouché sur un montant record : 1,153 milliards d’euros (par saison), soit une hausse de 60% par rapport au cycle précédent. Cette augmentation spectaculaire était due à l’arrivée sur le marché français d’un groupe audiovisuel sino-espagnol : Mediapro. En créant sa chaîne Téléfoot, le groupe est devenu le diffuseur principal du championnat en retransmettant 85% des matchs. A priori, une heureuse nouvelle qui aurait dû permettre aux clubs de percevoir des droits plus importants et donc d’investir pour devenir plus compétitifs.
L’usage du conditionnel passé ici n’est pas de trop au vu de la suite de l’histoire de Mediapro avec la Ligue 1. En effet, dès le mois d’octobre, soit au bout de seulement 2 mois de championnat, Mediapro n’a pas honoré la deuxième échéance d’un montant de 172 millions d’euros et avait indiqué, via son PDG James Roures, vouloir renégocier les contrats. La principale raison avancée était une baisse qualitative – avec l’absence de public notamment – et un retour sur investissement moins important des droits d’exploitation due à la crise sanitaire. Par ailleurs, l’entreprise était en proie à de sérieuses difficultés. D’autre part, la chaîne Téléfoot, qui visait à terme les 3,5 millions d’abonnés – son seuil de rentabilité – n’en compterait que 480 000… Les espoirs nourris par ce nouveau contrat ont tourné court et la fin de partie a officiellement été actée début décembre après une conciliation avec la LFP : Mediapro s’est retiré contre 100M€ et les droits ont été réattribués. Pierre Maes, spécialiste du sujet et auteur du livre Le business des droits TV du foot avait émis des réserves sur ce projet (qualifié d’« utopique » en décembre 2019) qui repose sur des droits surévalués, il constate aujourd’hui que « la bulle a explosé ».
La LFP avait contracté un premier prêt pour payer les clubs malheureusement insuffisants pour combler le manque à gagner des clubs de Ligue 1 de plus de 500 millions d’euros. Ces derniers ont dû faire face à une conjoncture extrêmement préoccupante. En effet, de nombreux clubs de Ligue 1 ont ajusté leur budget aux nouveaux droits TV et ont augmenté leurs dépenses en prévision de recettes qui n’arriveront jamais dans leur intégralité. Pierre Maes explique donc qu’ils « vont devoir diminuer leurs coûts de manière brutale. Et s’ils n’y arrivent pas, il y aura des risques de faillite ». Les droits TV représentent entre 25% et 75% des revenus générés sur une saison avec une dépendance maximale à 76,2% pour le Nîmes Olympique (en 2019) ! En réalité, les clubs les plus exposés sont ceux qui possèdent les plus petits budgets, souvent moins diversifiés.
Face à cette situation chaotique qui a mis en péril le football français, la Ligue 1 a cherché plus de stabilité dans la construction de son budget. Amazon a réussi à obtenir 80% des droits TV de la Ligue 1 et la Ligue 2 pour le tiers de ce que payait Mediapro. Une situation certes moins rentable pour la ligue et les clubs, mais bien plus pérenne. Cependant, personne n’est gagnant dans cette histoire, tant les clubs qui ont perdu beaucoup d’argent, que les nouveaux abonnés à la chaîne Prime Ligue 1 UberEats, car, comme le rappel Pierre Maes : « Je pense que la Ligue a fait une énorme erreur en acceptant de voir Amazon payer le tiers de ce que payait Mediapro et de, parallèlement, se fâcher avec ses deux autres clients, à savoir Canal+ et Free. Après voilà, on a acté une diminution de moitié des droits, mais, maintenant, qu’est-ce qu’il va se passer pour l’après 2024 ? Tout le monde dit à l’international qu’Amazon est extrêmement opportuniste. Ils ont acheté les droits car ils n’étaient pas chers. Il faut savoir qu’Amazon en France, c’est le seul pays où ils font une activité de télévision en péage. Partout ailleurs où ils achètent du sport, il est intégré dans Amazon Prime sans devoir payer un supplément. »
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Les autres composantes du budget des clubs de Ligue 1
Les sponsors sont également un élément majeur de la vie économique des clubs. Les partenariats avec des marques représentent une part significative du budget des clubs de Ligue 1. En guise d’exemple de continuité, 18 des 20 clubs de Ligue 1 ont conservé le même sponsor maillot et les deux nouveaux partenariats s’avèrent plus rémunérateurs pour les clubs concernés, à savoir le Nîmes Olympique (NO) avec le groupe Bastide Médical et l’Olympique Lyonnais (OL) avec la compagnie aérienne Emirates. Le club rhodanien signe même un contrat record à 20M€ par saison, une somme trois fois supérieure au précédent partenariat qui le liait à l’entreprise sud-coréenne Hyundai.
Les clubs qui participent à une compétition européenne perçoivent également des revenus supplémentaires attribués par l’UEFA (Union des associations européennes de football). Par exemple, lors de la saison 2019-2020, les beaux parcours de l’OL (éliminé en demi-finale) et du PSG (finaliste malheureux face au FC Bayern Munich) leur ont respectivement rapporté environ 90M€ et 130M€. Les clubs français ont donc tout intérêt à performer au niveau européen.
Enfin les budgets sont complétés, dans une moindre mesure, par les subventions publiques (entre 1% et 2% des ressources des clubs). Par exemple, lors de la crise sanitaire, l’État à largement contribué à aider les clubs financièrement. Didier Quillot, ex-Directeur général de la LFP, expliquait en 2020 sur BFM Business que « l’État a fait un effort de plus de 500 millions d’euros pour aider le football français. Il a accordé un prêt garanti par l’Etat (PGE) de 225 millions d’euros à la LFP ainsi qu’à des clubs qui en avaient fait la demande ».
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Classement des budgets (prévisionnels) de la saison 2023-2024
Rang | Club | Budget (en M€) |
1 | Paris Saint-Germain | 700 M€ |
2 | Olympique de Marseille | 270 M€ |
3 | Olympique Lyonnais | 220 M€ |
4 | AS Monaco | 205 M€ |
5 | RC Lens | 118 M€ |
6 | Satde Rennais | 110 M€ |
7 | Lille OSC | 100 M€ |
8 | OGC Nice | 85 M€ |
9 | FC Nantes | 75 M€ |
10 | Stade de Reims | 75 M€ |
11 | FC Lorient | 70 M€ |
12 | RC Strasbourg | 65 M€ |
13 | Montpellier HSC | 50 M€ |
14 | Toulouse FC | 50 M€ |
15 | Stade Brestois | 48 M€ |
16 | FC Metz | 45 M€ |
17 | Le Havre | 35 M€ |
18 | Clermont Foot | 22 M€ |
Source : Sportune
Pour les 18 clubs de Ligue 1, le budget moyen cette saison est de 130,1M€, une moyenne bien évidemment tirée à la hausse par la puissance financière du PSG. Le budget moyen n’a cessé de croître ces dernières années, dépassant pour la première fois les 100M€ lors de la saison 2018-2019, avec 105,6M€. Cette croissance aurait dû être portée par le nouveau contrat Mediapro puisque, comme expliqué plus haut, la plupart des clubs ont augmenté leur budget avant de le faire valider par la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion). Cette animation publiée il ya deux ans permet d’avoir un aperçu de la croissance globale des budgets sur les 17 dernières saisons :
Budget – classement final des clubs de Ligue 1 : quelle corrélation ?
Le premier constat face à ce classement est l’écart abyssal qui sépare le PSG des autres clubs. En effet, le club parisien a un budget (700M€) supérieur aux budgets cumulés de 11 équipes ! L’OL, l’OM et l’AS Monaco possèdent également une avance confortable, bien au-delà de la moyenne évoquée précédemment à 130,1M€. Les différences budgétaires se retrouvent à tous les échelons du football français, mais c’est bien en Ligue 1 qu’elles sont les plus criantes. Un fossé se creuse notamment entre les clubs qui parviennent à participer de façon régulière aux compétitions européennes et les autres.
Ces écarts conséquents peuvent entretenir un certain pessimisme concernant la compétitivité et le suspense du championnat. Néanmoins, le lien entre budget et performance des clubs de Ligue 1 n’est pas toujours évident et se heurte aux résultats du week-end, fort heureusement pour le suspense.
Deux exemples probants tirés de l’exercice 2019-2020 montrent que chaque saison offre son lot de surprises. Le Stade Rennais – pourtant 9e au classement des budgets – est allé arracher une belle 3e place synonyme de qualification pour la prestigieuse Ligue des Champions, une première dans l’histoire du club breton. De son côté, le Stade de Reims – promu en 2018 et 11e au classement des budgets des clubs de Ligue 1 – s’est emparé de la 6e place et donc d’un ticket pour les barrages de la Ligue Europa, un subtil rappel au glorieux passé européen du club rémois, finaliste de la Coupe des Clubs Champions (ancienne LDC) à deux reprises en 1956 et 1959.
Les sacres en Ligue 1 du Montpellier HSC, de l’AS Monaco ou encore plus récemment de Lille, respectivement en 2012, 2017 et 2021, prouvent également que le titre n’est pas forcément joué d’avance. Enfin, ce nouveau début de saison ne viendra pas contredire cette quête de suspense puisqu’à l’issue de la 8e journée, l’Olympique Lyonnais pourtant 3e aux classements des budgets, n’est que 17e et n’a toujours pas gagné un seul match.
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Le budget : révélateur et moteur des ambitions des clubs de ligue 1
Il est possible de dégager trois grands groupes à partir du classement des budgets de Ligue 1 pour la saison 2023-2024 : un groupe très hétérogène de sept clubs avec un budget de plus de 90M€ et qui font de l’Europe un objectif affiché, un groupe de clubs historiques avec un budget aux alentours des 70M€ et qui ambitionnent de jouer dans la première partie de tableau – malgré des performances récentes mouvementées qui parfois les placent en haut du classement et malheureusement parfois beaucoup plus bas – et enfin un ensemble de 6 clubs aux objectifs plus modestes.
Le premier groupe rassemble les prétendants au titre et, plus largement, les clubs qui sont européens cette année et/ou qui visent une qualification européenne.
- La tête d’affiche est bien évidemment le Paris Saint-Germain qui tentera de réaliser un nouveau triplé sur la scène nationale (Ligue 1, Coupe de France et Trophée des Champions) en visant dans le même temps la victoire finale en Ligue des Champions, un objectif fixé depuis l’arrivée du fonds QSI (Qatar Sports Investments) en 2011.
- L’Olympique Lyonnais qui ne joue aucune compétition européenne cette année. Le club doit désormais se remettre en ordre de marche pour participer à nouveau aux joutes européennes après une décevante 10e place acquise à l’issue de la dernière saison.
- L’AS Monaco aura à cœur de faire mieux que la saison passée, où le club a terminé la saison à la 6e place, et de faire mieux en décrochant cette année une place qualificative pour la Ligue des Champions.
- Le Lille OSC, l’Olympique de Marseille, le Stade Rennais et l’OGC Nice tenteront eux de se maintenir parmi les premières places en Ligue 1 tout en participant pour certains aux compétitions européennes. Un double calendrier et une montée de niveau qui s’avèrent difficile à gérer pour les Marseillais, à la peine en C1.
Le deuxième groupe est constitué de clubs historiques de Ligue 1, aux résultats contrastés ces dernières années.
- Le FC Nantes et le RC Lens tenteront de se stabiliser dans le Top 10, tâche réussie lors de la saison dernière et à renouveler désormais.
- Le Stade de Reims se hisse dans ce groupe avec une croissance budgétaire de plus de 60% (70M€ en 2020-2021 vs. 45M€ en 2019-2020). Cette augmentation s’appuie sur les progrès et les résultats constants du club depuis sa promotion en 2018.
Le troisième groupe est composé de 7 clubs aux ambitions variées. Si certains parviennent à s’immiscer dans la première partie de tableau – à l’instar de Clermont Foot, 8e en 2023, mais auteur d’un début de saison 2023-2024 plus compliqué -, la plupart gardent pour objectif fondamental un maintien en Ligue 1. Rester en première division garantit un certain nombre de revenus ainsi qu’une attractivité auprès des meilleurs joueurs. Par ailleurs, une descente en Ligue 2 – considérée comme l’antichambre du football français – peut entraîner plusieurs années compliquées, car une remontée est très difficile à obtenir, même avec un budget plus conséquent que ceux des adversaires. Le Havre et FC Metz, promus cette année, sont bien placés pour le savoir après avoir passé plusieurs saisons en Ligue 2. Pour eux, un seul mot d’ordre : le maintien.
* Le partage des droits TV se fait comme suit : chaque club se voit attribuer une part fixe, il y a également une part dépendante de l’obtention de la licence club qui encourage les clubs à rénover et développer leurs infrastructures. Puis plusieurs critères sont considérés pour la répartition, notamment les résultats de la saison et ceux des cinq derniers exercices et la notoriété (basée sur le nombre de passages médias).