La crise du logement se poursuit aux États-Unis alors que le montant des loyers ne cesse de grimper à travers tout le pays. New York vient d’ailleurs de battre plusieurs records et dépasse même des villes comme San Francisco.
Alors que l’inflation et la hausse du prix des matières premières ont un impact considérable sur le pouvoir d’achat des Européens et des Américains, le montant qu’il faut débourser pour payer un loyer ne fait qu’augmenter. La ville de New York est particulièrement touchée par cette augmentation faramineuse des loyers qui ont dépassé des records historiques.
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New York : Capitale des loyers élevés aux États-Unis
New York est une ville de plus en plus populaire. Il faut dire qu’elle regroupe d’importants quartiers d’affaires, à l’image de Wall Street. Cette métropole populaire attire aussi bien touristes que professionnels de la food, de l’art, de la culture et même de la Tech ! De grandes sociétés possèdent d’importants bureaux à New York, à l’image de Google ou de Meta.
Aujourd’hui, le loyer médian à New York était de 4 150$ en juillet 2022, soit une hausse de 29% pour un an, explique CNN. Pire, le loyer moyen à New York a dépassé la barre des 5 000$. Désormais, si tu veux louer un appartement au sein de la métropole, il faudra débourser, en moyenne, 5 113$ par mois. Les experts sont assez peu optimistes et considèrent que cette hausse devrait se poursuivre au mois d’août.
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Les conséquences de la crise du logement aux États-Unis
Pour l’instant, il semblerait que les loyers ne soient pas près de baisser. Jonathan Miller, CEO de Miller Samuel, société de consultants en immobilier, précise que les loyers pourraient cependant augmenter beaucoup moins rapidement ou se stabiliser. S’il juge que la période d’été correspond à un pic en immobilier, ce qui induit une hausse du prix des loyers, il considère qu’il y a peu de chances pour que ces derniers baissent à la rentrée. « Le seul moyen pour que cela arrive, c’est si la Fed prend des décisions qui auront des dégâts considérables sur l’économie qui pourraient conduire à des plans de licenciements. »
Cette crise du logement a un impact sur les loyers, mais aussi sur ceux qui souhaitent acquérir un bien immobilier. Les taux d’intérêt sur 30 ans ont grimpé, passant de 3,22% en janvier à 5,81% en juin. Cependant, ces taux ont baissé pour atteindre 4,99% début août. Ainsi, plus d’acheteurs décident de mettre en pause leur projet et continuent à louer des appartements, ne permettant pas le turn-over des logements en location nécessaire à un maintien du prix des loyers.
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