Le salaire moyen en Corée du Sud

Membre des quatre dragons asiatiques, la Corée du Sud est également le 9e pays le plus puissant au monde devant Singapour, la Suisse ou encore les Emirats Arabes Unis selon le classement  » Best countries » établi par US News and World Report. Décryptage au pays des nouvelles technologies. 

Le salaire moyen

Selon la base de données Numbeo, le salaire moyen en Corée du Sud s’élève à 2 780 988 KRW. Bien que les chiffres soient alléchants, il faut savoir qu’un won sud coréen (KRW) équivaut à 0,00071€.  Alors le salaire moyen est de 1981,79€. 

Le salaire minimum sud-coréen est 8590 wons par heure soit 6,4€. Par mois, cela représente 1 795 310 wons, soit 1271,03€.

Tandis que le revenu médian en 2018 était de 2 200 000 wons, soit 1556,87€ sont l’Institut national des statistiques Kostat.

Cependant, en termes d’égalité salariales entre hommes et femmes, la Corée du Sud est considérée comme le plus mauvais élève des pays de l’OCDE. En effet, le pays affiche un écart salarial femmes-hommes de 32,9%. Alors que la moyenne des pays de l’OCDE est de 13%. En 2017, les hommes percevaient 3 470 000 wons (2690€) contre 2 250 000 wons (1745€) pour les femmes. Les hommes touchaient 1,5 fois plus que les femmes.

À savoir : 

• La monnaie de la Corée du Sud est le won sud-coréen, dont le signe est ₩. Le won est instauré depuis 1962 en remplacement du hwan.

Le coût de la vie

On estime que le coût de la vie en Corée du Sud est 4,6% moins élevé qu’en France. Par exemple, tu devras débourser 685 982 KRW (488,84€) en moyenne pour louer un studio en centre-ville, soit l’équivalent d’un loyer à Marseille, à Montpellier ou encore Lille selon l’enquête de l’UNEF.

En sachant que ce coût varie entre 400 000 KRW (285,05€) et 1 350 000 KRW (962,04€).

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Les secteurs qui recrutent

Premièrement, le secteur de services est le plus important ainsi que le plus dynamique. En effet, il représente 53,5% du PIB en 2019 et emploie près de 71% de la population active. Les domaines d’activités de ce secteur sont les technologies de l’information et de l’électronique, l’industrie ferroviaire et l’automobile.

Dans un second temps, nous retrouvons le secteur de l’industrie contribue à 35,1% au PIB du pays et qui emploie 24,8% de la population active. Les principales industries sont celles de l’acier, la construction automobile, la construction navale, le textile et l’électronique.

Le tourisme était également est un des secteurs les plus actifs avant l’arrivée de la COVID-19 avec une croissance de 14% en 2019. En 2018, la Corée du Sud était le 30e pays à accueillir le plus de visiteurs internationaux (13 336 000) selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) devant le Viêt Nam (32e) ou encore devant l’Australie (41e). Toutefois, une certaine catégorie de touristes choisissent de partir en Corée pour faire du tourisme médical.

Néanmoins, selon la FKCCI (chambre de commerce et de l’industrie Franco-coréenne), la Corée du Sud dispose de quelques secteurs avec un fort potentiel de croissance tels que :

• Les biotechnologies : nouveaux médicaments biologiques, nouvelles technologies médicales ;
• Les cosmétiques : les produits coréens font partie de leaders sur le marché des cosmétiques en Asie, sans compter c’est le pays où les hommes dépensent le plus en soins cosmétiques ;
• Le luxe : La Corée est le troisième pays d’Asie derrière la Chine et le Japon sur le marché des produits de luxe. D’ailleurs, les coréens ont un faible pour les produits français !
• La robotique : essentiellement en R&D de nouvelles technologies, également sur les nanomatériaux. La France est fortement présente dans ce secteur grâce à la French Tech Community de Séoul dont la FKCCI est l’un des fondateurs. Un évènement à ne pas pour les start-ups françaises comme coréennes ;
• La santé et la « Silver Economy » : À moyen terme, environ 7 millions de coréens devront bénéficier de service d’e-santé (téléassistance, traitement à domicile, télédiagnostic) ;
• L’industrie textile et le prêt-à-porter : L’arrivée de créateurs coréens ont balayé l’image des vêtements bas de gamme que pouvait avoir la Corée. Le secteur représentait 22,6 milliards d’euros en 2016 ;
• Le sport : Les coréens adorent le sport, en particulier, le golf, la randonnée, le football, le baseball et les sports de montagne. Par conséquent la demande en équipements sportifs est en forte croissance !

À savoir :

• La Corée du Sud est le premier producteur mondial de semi-conducteurs ;
• En 2018, plus de 200 entreprises françaises ont décidé de s’implanter en Corée du Sud !

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Trouver un emploi en Corée du Sud

En tant que diplômé de Grande École, il est possible de trouver des opportunités dans des groupes internationaux via des tests d’entreprise spécifiques ou via des sessions d’embauches de talents étrangers. Les recruteurs coréens recherchent essentiellement des profils détenteurs d’un Master of Business and Administration (MBA), d’un Master of Science (MSc) voire d’un PhD.

Autrement, tu peux opter pour la solution du V.I.E. Celui-ci permet à tous les diplômés, de 18 à 28 ans, de propulser leur carrière à l’international ! Sans compter que l’indemnisation totale est de 2872,49€, bien au-delà du salaire moyen coréen ! Il est évident que les profils qui maitrisent la langue du pays du Matin calme auront plus de chances de décrocher un emploi ! Sinon, il faudra impérativement maitriser l’anglais pour faciliter tes recherches et ton futur séjour.

À savoir : 

• La durée légale du travail est fixée à 52 heures par semaine contre 68h auparavant, bien que les coréens dépassaient régulièrement cette durée légale ;

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