Nouvelles compétences recherchées depuis vingt ans, les soft-skills sont aujourd’hui des qualités plébiscitées par les recruteurs, notamment dans le domaine du numérique, qui connaît une forte croissance depuis le début des années 2000. Comment définir ce terme, d’où vient-il et comment est-il devenu une donnée importante dans l’univers numérique aujourd’hui ? Business Cool t’explique tout.
Qu’est qu’une soft skill ?
Une soft skill, ou compétence transversale, est une aptitude personnelle qui ne relève pas directement d’un savoir-faire technique ou professionnel, mais qui est essentielle pour réussir dans un environnement de travail. Les soft skills sont des compétences interpersonnelles, comportementales et émotionnelles, qui permettent aux individus de communiquer plus efficacement, de résoudre des problèmes, de gérer leur temps et leur stress, mais aussi de faire preuve de leadership.
Ces aptitudes sont très aujourd’hui très appréciées et recherchées par les employeurs, car elles permettent à chacun des éléments d’une institution de s’adapter aux changements et de travailler efficacement en équipe, tout en apportant une contribution positive à l’organisation.
Lire aussi : Soft skills : Définition, exemples, CV…
Les origines des soft skills
Si les premières traces de cette terminologie apparaissent dans les années 1950, celle-ci s’est démocratisée petit à petit au début des années 1990, par le biais de la théorie de l’intelligence émotionnelle proposée par Daniel Goleman. Une réflexion qui met en avant l’importance des compétences émotionnelles, comme la capacité à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, dans la réussite professionnelle et personnelle. Depuis lors, les soft skills ont été reconnues comme des compétences clés pour la réussite dans le monde du travail, en particulier dans les domaines liés à la communication, à la collaboration, à la résolution de problèmes et au leadership.
En France, cette notion commence à retenir l’attention des professionnels du recrutement au début des années 2000. Une période qui voit le développement progressif de cette thématique dans le monde du travail et dans les études sur la mobilité de l’emploi, pour devenir aujourd’hui un élément clé des processus de recrutement.
Lire aussi : Les soft skills recherchées par 93% des recruteurs
Les soft skills dans le monde du numérique
Avec l’évolution rapide des technologies, des modes de travail et des usages dans le domaine numérique, la maîtrise des compétences comportementales est devenue essentielle pour le succès des individus et des projets, en complément des compétences techniques. Par conséquent, il est de plus en plus important que les établissements de formation incluent progressivement l’enseignement des soft skills, en les adaptant aux métiers préparés. Les professionnels du recrutement et de l’encadrement doivent également être formés à ces compétences pour mieux évaluer et accompagner la progression des équipes. Cette évolution n’est plus une option, car l’enjeu d’attractivité est de plus en plus important, comme en témoigne une enquête de Talents du numérique, une association qui réunit monde de la formation et entreprises du monde numérique.
« Les compétences techniques sont toujours nécessaires mais les expertises complémentaires pour réaliser un projet étant de plus en plus pointues et variées, la capacité à communiquer (écouter) et à échanger autour d’un objectif commun est indispensable à la réussite d’un projet » précise Frédéric Dufaux, président de la commission compétences de l’association.
Les soft skills deviennent déterminante dans le numérique qui est un univers où beaucoup d’acteurs différents doivent savoir se parler. Les diplômés d’écoles d’ingénieurs et d’écoles de commerce doivent savoir travailler main dans la main pour participer au développement de projets. La communication, le management ou le leadership deviennent des compétences douces clés dans cet univers du numérique.
