Le Royaume-Uni s’apprête à vivre un moment historique. Le nouveau roi Charles III a déclaré que le jour des funérailles d’Elizabeth II se tiendrait le 19 septembre, ce jour sera férié pour l’ensemble des Britanniques. Mais dans un contexte de crise social et économique en Grande-Bretagne, quelles seront les conséquences de cet événement pour le pays ? Quel est le coût des funérailles de la Reine Elizabeth II ?
Le coût des funérailles d’Elizabeth II
Le décès de la reine Elizabeth II le jeudi 8 septembre 2022 a retenti comme une onde de choc à travers la planète. Le nouveau roi Charles III a décrété une période de deuil national pouvant aller jusqu’à sept jours après les funérailles pour la famille royale. Le corps de la reine sera exposé au palais Holyrood à Édimbourg, pour être par la suite déplacé à Buckingham Palace.
Le jour des funérailles le pays entier sera plongé dans le silence, des bus aux entreprises jusqu’à la Bourse de Londres, tous s’arrêteront pour rendre hommage à la reine. Selon BFMTV, le coût des funérailles de la reine Elizabeth II pourrait s’élever à 35 millions d’euros.
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Funérailles d’Elizabeth II : Quel impact économique ?
Afin d’anticiper l’impact économique de cet événement, il est nécessaire de se tourner vers le passé. En 2002 lors du jubilé de la reine, les Britanniques ont bénéficié d’une journée sans travailler pour célébrer les 50 ans de règne d’Elizabeth II. Selon un rapport de l’ONS, son impact négatif a été de 2,3% du PIB sur le mois. Lors du décès de la princesse Diana en 1997, une situation similaire avait été observée.
L’économie du pays pourrait ralentir à nouveau lors de l’intronisation du roi Charles III et des funérailles de la reine Elizabeth II. Il y aura de nouveaux jours fériés, synonymes de baisse du PIB. Par la suite, avec son accession au trône, les billets et pièces de monnaie, ainsi que les timbres et les passeports, devront être changés pour laisser place au portrait du nouveau roi. Évidemment tous ces changements vont représenter un coût pour les finances publiques. Aujourd’hui, il y a 4,5 milliards de billets en circulation, pour un montant de 80 milliards de livres sterling.
Dans un contexte de crise économique et sociale en Angleterre, le secteur associatif s’inquiète des impacts de tous ces événements. Au lendemain du décès de la reine, des manifestations sportives et culturelles ont été annulées, des grands magasins fermés, les cheminots et les postiers ont suspendu leur grève prévue face à la crise qui impacte le pouvoir d’achat des Britanniques.
Dans une économie déjà fragilisée et préoccupante en Grande-Bretagne, et face à une inflation historique de plus de 10%, la nouvelle première ministre Liz Truss a annoncé un plan de 150 milliards d’euros afin de geler les prix de l’énergie pour 2 ans. Les récentes dépenses faites par la famille royale et payées en grande partie par les impôts des citoyens devraient tout de même avoir un impact sur l’économie du pays.
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