Alors que le coronavirus sévit depuis déjà plus de deux ans, les entreprises continuent à ressentir l’impact des changements de méthodes de travail induits par la crise sanitaire. Encore en 2022, les salariés subissent les affres de la pandémie. Une enquête de UiPath pourrait avoir identité une des problématiques majeures qui impactent la santé mentale des collaborateurs.
Télétravail forcé, isolement des salariés… Le coronavirus a eu des effets dévastateurs sur les collaborateurs en entreprise. Il convient toutefois de nuancer puisque, pour beaucoup, l’une des conséquences de la pandémie est la démocratisation du travail à distance, une pratique qui a de nombreux avantages : plus d’heures de sommeil, moins de temps de trajet, plus de confort et de flexibilité, etc.
UiPath, entreprise spécialisée dans l’automatisation en entreprise, s’est penchée sur les effets négatifs du COVID plus de deux ans et demi après le début de la pandémie et les résultats sont sans appel. Les tendances observées aujourd’hui en entreprise – démission massive, quiet quitting, etc. – sont les conséquences directes de la crise sanitaire.
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Santé mentale des salariés : l’origine des problèmes dévoilée ?
Pour UiPath, 58% des salariés français se plaignent avant tout des tâches répétitives. Ils précisent même que cela nuit à leur santé mentale. L’entreprise a indiqué d’ailleurs que cette pratique professionnelle et le mal-être qui est lié se sont démocratisés notamment avec le télétravail instauré durant la pandémie. La société d’automatisation note que 24% des collaborateurs interrogés en France indiquent avoir « connu des problèmes de santé mentale dans le cadre de leur emploi au cours des trois dernières années ». L’Hexagone n’est pas le seul pays touché. Au Royaume-Uni, la moitié des salariés ont été impactés par la pandémie. Ils sont 39% en Allemagne ou encore 38% aux Pays-Bas.
L’entreprise UiPath observe même une différence entre ceux qui ont pu retourner au bureau et ceux qui sont toujours en distanciel. En effet, les télétravailleurs ont davantage tendance à être affectés par les tâches répétitives. « Ils sont 65 % à penser que les tâches répétitives au travail (par exemple, la saisie manuelle de données) nuisent à leur santé mentale, contre 57 % chez les salariés travaillant sur site », indique UiPath.
L’enquête de UiPath révèle les sources de motivation des collaborateurs d’entreprises françaises et les éléments qui participent au bonheur des salariés sont le travail en équipe (47%), les perspectives d’ascension professionnelle (26%) et le sentiment d’utilité (20%). Les collaborateurs mettent en avant des notions qui se retrouvent principalement en présentiel.
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Bonheur au travail : qu’est-ce qui rend les salariés heureux dans leur job ?
Le bonheur et l’épanouissement au travail sont très importants pour le salarié, mais aussi pour l’entreprise. Un collaborateur heureux aura davantage envie de s’impliquer et sera plus productif. UiPath indique d’ailleurs que les salariés attendent de leur patron plus d’implication dans le sujet de la santé mentale. « Les employés sont frappés de plein fouet par la situation macroéconomique. Il est important que leurs entreprises les soutiennent dans ce contexte difficile. Les entreprises peuvent prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les collaborateurs se sentent épanouis dans leur travail », précise Mark Gibbs, président EMEA de UiPath.
Dans son étude sur la santé mentale au travail, UiPath s’est donc penchée sur ce qui rendait heureux les collaborateurs d’entreprise et la stimulation reste un critère important pour les salariés, tout comme la créativité. UiPath indique que « 70 % des salariés effectuant 50 % ou plus de tâches répétitives envisagent de changer d’emploi ». La plupart du temps, ces tâches induisent des sentiments comme l’ennui, un manque de stimulation ou l’impression de perdre son temps. « Au-delà des facteurs externes qui les affectent, nous avons demandé aux travailleurs ce qui les rendrait plus heureux dans leur rôle actuel. 38 % d’entre eux souhaitent être impliqués dans des tâches plus créatives et 32 % souhaitent la suppression partielle des tâches répétitives », conclut UiPath.
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