Olivier Becht à l'ESCE
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Le ministre du Commerce extérieur Olivier Becht en visite à l’ESCE

Ce mardi 14 novembre, Olivier Becht, ministre délégué du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français à l’étranger s’est rendu sur le campus de l’ESCE à la Défense afin de rencontrer les étudiants et découvrir les points clés de l’école en matière de formation à l’international. Au programme des rencontres avec quelques alumnis et des étudiants, et une visite de l’école. Business Cool y était, on te raconte tout !

 

Les 5 clés de l’ESCE pour réussir à l’international

Venu explorer le campus de l’ESCE, Olivier Becht en a profité pour découvrir ses étudiants ainsi que les grands points clés en matière de formation à l’international. Durant près d’une heure, le ministre a déambulé dans les couloirs de l’école s’arrêtant dans quelques salles afin de comprendre lesdits « points clés » qui font la renommée de l’ESCE.

 

Un grand groupe au service de l’ESCE

Le premier point clé de l’ESCE, gage de réussite pour ses étudiants, est le grand groupe derrière l’école qui tend à la soutenir : OMNES Education. En effet, depuis que l’ESCE a rejoint le groupe OMNES Education, il partage des campus partout dans le monde. Et pour cause, leader de l’enseignement supérieur privé, OMNES Education forme chaque année 40 000 étudiants et 2 000 cadres, dans 15 écoles de France et à l’étranger. L’ESCE quant à elle forme près de 5 000 étudiants internationaux de 163 nationalités différentes. L’école tend à préparer au mieux ses étudiants à une carrière internationale. Au total : 50% des étudiants débutent leur carrière à l’étranger.

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Une reconnaissance institutionnelle à l’international

Le second point clé de l’ESCE en matière de formation à l’international est sans nul doute sa reconnaissance institutionnelle à l’international. En effet, depuis 1968 l’école forme des experts du business international. L’école est associée à Formatex et Business France, elle est également partenaire de Bpifrance, ICC France, MEDEF, CCEF et UNIFAB. De plus, l’ESCE est membre de la CGE, de l’UGEI, d’AACSB et bénéficie également d’une accréditation EFMD.

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Une pédagogie innovante

L’un des autres points clés phare de l’école est sa pédagogie dite « innovante ». En effet, l’école dispose d’un tronc commun dédié à la pratique de l’exportation et affiche également une forte empreinte RSE inscrite directement dans le cursus des étudiants. L’ESCE bénéficie d’un tronc commun d’international business et est la seule école à organiser la journée d’export management, et ce depuis 6 ans.

Mais ce n’est pas tout. Et pour cause, l’école utilise le « Passeport de compétences » afin de suivre le développement des compétences d’un étudiant tout au long de son cursus. Chaque étudiant en possède un, il leur permet ainsi de suivre leurs compétences en temps réels tout au long de leur cursus, mais pas que… En effet, une IA a été intégrée à ce passeport. À partir de leurs aptitudes, elle propose des postes en alternance ou en stage, en accord avec les ambitions des étudiants. De plus, l’IA peut également rédiger une lettre de motivation en fonction du poste souhaité. L’ESCE possède également des programmes digitaux et un programme de podcast. Cette visite ministérielle permet d’ailleurs à l’école de se mettre en avant dans tous ses domaines.

 

Une immersion internationale complète

Le quatrième point clé qu’a pu découvrir Olivier Becht est l’ADN profondément international de l’ESCE. En effet, tous les étudiants de l’école peuvent construire leur carrière grâce aux différentes opportunités internationales. En effet, l’ESCE est partenaire de 190 universités, propose 19 doubles diplômes internationaux. De plus, l’ESCE pense également écologie puisqu’il propose un semestre vert, soit 100% digitalisé.

Une employabilité à l’international

Enfin, le cinquième point clé concerne l’employabilité à l’international. L’ESCE bénéficie d’un réseau de 14 000 alumnis dont près de 40% travaillent à l’étranger. 95% des premiers emplois des étudiants de l’ESCE se font sur des missions internationales. Tout ça est notamment possible grâce aux 18 mois de stages à l’étranger réalisables pour chaque étudiant. Durant cette visite, deux entreprises prenant régulièrement des étudiants venant de l’ESCE en tant que stagiaire, alternant ou encore en premier emploi ont témoigné de la qualité des étudiants de l’ESCE qui, grâce à leur parcours international, leur niveau d’anglais et leur base métier en achat et Supply Chain, sont très vite opérationnels. Ainsi Capgemini a déclaré embaucher en CDI 80% de ses alternants contre seulement 20% pour Stellantis.

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Un moment d’échange entre Olivier Becht et les étudiants de l’ESCE

Une fois cette visite réalisée par le ministre du Commerce extérieur, ce dernier s’est rendu dans une salle de classe afin d’échanger avec les étudiants de l’ESCE. Olivier Becht s’est d’ailleurs enorgueilli de cette visite sur X (anciennement Twitter) : « J’ai eu le plaisir de passer la matinée à échanger avec le futur de l’export français : les élèves de l’ESCE. Ils représentent le changement d’état d’esprit nécessaire de la France pour redevenir une puissance commerciale. J’ai confiance en eux. »

 

Le message d’Olivier Becht

Durant plusieurs minutes le ministre délégué du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français à l’étranger a alors tenu à passer un message aux étudiants. Ainsi, Olivier Becht rappelle l’importance du commerce international dans le monde et comment le commerce international rime souvent avec démocratie. Avant de poser un constat clair : « Nous ne reviendrons pas sur les acquis de la mondialisation (…). Tous ceux qui se sont renfermés sur eux même se sont appauvris. »

Le ministre a rappelé aux étudiants que la France a tout pour être une grande puissance commerciale avant de les mettre en garde : « Nous sommes à la croisée des grandes voies du commerce international et pourtant il manque parfois l’état d’esprit, le commerce international c’est avant tout un état d’esprit. (…) J’ai l’impression qu’à la différence de nos voisins nous n’avons jamais eu besoin d’aller chercher la nourriture loin. »

Oliver Becht a expliqué l’importance de s’ouvrir sur le monde, car l’exportation n’est pas dans l’ADN de la France et, selon ses dires, « c’est un problème et cela doit changer ».

Ce dernier a notamment conclu en expliquant de même si les grandes entreprises françaises font rayonner la France à l’international, il est désormais au tour des PME de s’y mettre. Pour ce faire, l’État compte accompagner ces PME, ainsi depuis deux ans le VTE a été créé sur le modèle du VIE. Le VTE va être le copilote de l’entreprise afin de l’aider à faire de l’export. De plus le VTE sera pris en charge à 50% par l’État. Le ministre conclut : « Le VTE peut être un bon premier emploi pour les jeunes de l’ESCE. »

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Questions-réponses entre les étudiants de l’ESCE et Olivier Becht

À l’issue de cette intervention, quelques étudiants ont pu poser des questions au ministre.

 

Quels seraient les pays à privilégier pour exploiter l’excellence française ?

Ayez le monde pour ambition ! Pour les décennies à venir, l’Indopacifique, l’Amérique du Nord et l’Europe ne sont pas à négliger. Toutefois, l’Afrique sera le continent de la croissance durant le XXIe siècle.

 

Quelles mesures envisagez-vous de prendre pour promouvoir le développement durable dans le commerce international ?

On oppose souvent développement durable et commerce international. Cependant, certains produits fonctionnent grâce à une économie d’échelle. Je ne crois pas du tout à la solution de faire exclusivement du local. Toutefois, à l’avenir, des innovations permettront de réaliser des bateaux électriques ou à voile, des avions à hydrogène dans l’objectif de continuer le commerce international tout en réduisant notre empreinte carbone.

 

Quelle politique pouvez-vous mettre en place pour se rapprocher de l’Afrique ?

L’influence de la France en Afrique est économique. Pour moi le grand défi de la France en Afrique est qu’il faut y aller aussi bien pour les PME que les grands groupes.

 

Selon vous, quels sont les critères pour réussir sa carrière internationale ?

Il faut avoir confiance en vous et que vous sachiez ou vous alliez. Aujourd’hui, on est dans une époque changeante, les chocs se multiplient… On vit une époque de révolution technologique comme on n’en a jamais vu. Il y a de nombreuses opportunités à saisir. Toutefois, si l’on ne sait pas où l’on veut aller, il n’y a que peu de chance qu’on y arrive. On vit une époque compliquée, mais d’incroyables opportunités. Une petite poignée d’hommes peuvent changer le destin de la planète. C’est en restant ouvert et ouvert sur le monde que l’on restera prospère.

 

Les raisons de la visite du ministre

Une fois ce moment terminé, Olivier Becht a accordé une conférence de presse au journaliste présent sur place. Voici ce que l’on peut y retenir !

 

Comment avez-vous vécu cette matinée passée à l’ESCE ?

Je voudrais vous dire que je suis épaté par le dynamisme de l’ESCE, avec évidemment, derrière, la capacité à former des étudiants, mais surtout de leurs données cette ouverture sur l’international, cet esprit critique, cette capacité à se projeter vers l’avenir avec une série de modules et d’échanges internationaux. Et je pense que l’ESCE est à la base de ce qui fait défaut aujourd’hui à beaucoup d’entreprises françaises, c’est-à-dire l’état d’esprit vers l’international et vers l’export.

 

Pourquoi vouliez-vous rencontrer des étudiants et pourquoi ceux de l’ESCE en particulier ?

L’ESCE, parce que ce sont les fantassins du commerce international français, c’est ici que l’on forme les meilleurs étudiants pour aller vers les métiers du commerce extérieur. C’est une école qui, à l’origine, avait été initiée par l’ancêtre de Business France. Il était naturel que je m’y rende. Et puis, derrière, nous avons ici dans l’échange avec les étudiants la capacité à véhiculer des messages et à faire en sorte que ces jeunes intègrent les différentes problématiques que nous vivions aujourd’hui. Et justement la nécessité de porter les PME à l’export au-delà de nos grands groupes, qui sont déjà généralement des champions de l’export.

 

Aujourd’hui, est-ce qu’il est facile de travailler à l’étranger au vue du contexte géopolitique que l’on connait ? 

Travailler à l’étranger c’est toujours un défi puisqu’il faut s’expatrier. Cela veut dire renoncer au cadre dans lequel on évolue au quotidien, cela veut dire s’ouvrir aussi à une autre culture. Comprendre que l’on ne fait pas du business de la même manière en Europe qu’en Amérique du Nord et au Japon qu’en Amérique du Nord et encore moins dans d’autres pays notamment des pays du sud. Ce n’est pas simple, mais c’est un magnifique défi et surtout une opportunité pour, à la fois, découvrir d’autres cultures, pour aller s’enrichir des contacts humains et, quelque part, s’enrichir soi-même, car on ne revient jamais de la même manière d’un séjour à l’étranger. On change, on devient meilleur en connaissant les autres et en ayant contribué aussi quelque part à la prospérité. Ne jamais oublier que la prospérité des échanges internationaux, c’est la prospérité des nations et la prospérité des nations, c’est normalement ce qui garantit la paix.

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