Pour la troisième fois, BSB accueille la nouvelle promotion de son programme d’inclusion destiné aux réfugiés dès le mois de janvier 2023. Cette année, la promotion de la formation (Re)Connect accueillera 20 participants, 80% sont des femmes, dont une dizaine d’Ukrainiennes.
Cette année, BSB accueille 20 participants, soit deux fois plus que l’an passé, pour son programme (Re)Connect. Durant 3 mois, ces élèves seront plongés dans le monde de l’entreprise et bénéficieront du réseau de la business school dijonnaise. Cette formation dédiée exclusivement à la réinsertion des réfugiés dans le monde du travail accueillera logiquement de nombreux citoyens ukrainiens, mais la particularité de cette année est que 80% d’entre eux seront des femmes.
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Avec (Re)Connect, BSB accompagne les populations les plus fragiles
L’une des ambitions du programme (Re)Connect est de donner aux réfugiés les codes pour réussir à s’insérer dans le monde du travail. À raison d’un programme de 24 heures de cours par semaine durant 12 semaines, les élèves étudieront le français et la culture d’entreprise. « Dans leur pays, elles étaient photographes, coiffeuses, ingénieures dans le BTP, infirmières, économistes en banque, manageuses dans l’hôtellerie-restauration, agentes immobilières, etc. Nous allons les aider à travailler leur employabilité en offrant cette clé qu’est le réseau », explique Céline Soulas, professeur d’économie à BSB et responsable du programme.
Une nouveauté s’inscrit au sein de (Re)Connect cette année, la troupe d’improvisation Lisa 21, proposera aux élèves de la promotion de monter une pièce de théâtre dont la représentation aura lieu le jour de la diplomation.
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Une promo 2023 féminine et marquée par le conflit en Ukraine
Jusqu’à présent, (Re)Connect accueillait essentiellement des hommes, mais cette année la tendance s’est inversée puisque 16 femmes composent cette promotion de 20 participants.
Rien d’anormal quand on sait que près de 50% des exilés dans le monde sont des femmes. De plus, cette année, une majorité d’Ukrainiennes participent au programme, car la plupart ont dû quitter précipitamment leur pays, laissant derrière elles leur compagnon. « Il est donc fondamental de contribuer à leur réinsertion professionnelle, mais aussi sociale, en s’appuyant notamment sur des réseaux de femmes », souligne Céline Soulas.
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