Pour la rentrée 2023, l’ESSEC a tenu à faire un bilan de sa stratégie RISE, qui mise sur l’innovation et l’entrepreneuriat, la RSE et le digital. Dans ce cadre, l’ESSEC a annoncé une grande nouveauté : le Master in Management en un an pour les candidats AST et ASTI. L’école a également présenté une refonte de son MBA et effectué un focus sur l’alternance.
Le bilan de la stratégie RISE de l’ESSEC
Pour Vincenzo Vinzi, la stratégie RISE doit permettre de « former les étudiants aux enjeux de notre époque ». Le directeur général de la business school précise que l’entrepreneuriat est l’une des clés pour répondre aux grandes problématiques actuelles. L’incubateur de l’ESSEC a accueilli de nombreuses startups qui ont été vectrices de plus de 13 000 emplois aujourd’hui.
La data et la Tech sont au cœur de la stratégie RISE de la business school. Pour porter ces sujets, l’institution compte sur le MetaLab. Parmi les projets portés, on peut citer l’impact de l’intelligence artificielle sur le monde du travail. Une alliance de recherche a également été nouée avec BNP Paribas sur la notion d’IA dans les métiers de la banque.
Des projets de recherche pluridisciplinaires ont été menés pour créer des nouveaux modèles économiques et sociaux promouvant la croissance en prenant en compte le développement durable et la RSE. C’est un sujet qui est également au cœur de RISE. La RSE a d’ailleurs été intégrée à la gouvernance de l’école. Aujourd’hui, à l’ESSEC, 100% des étudiants sont formés aux enjeux environnementaux et sociétaux. Ces notions représentent 130 heures de cours du PGE. L’ESSEC s’est associée au ClimateSup Business.
L’école s’est réengagée sur les sujets de diversité avec l’inclusion comme pilier des engagements de la business school. Parmi les initiatives menées, on retrouve le double appel à l’oral qui permet de faire venir 40 étudiants boursiers supplémentaires lors des oraux, sans que les candidats ou le jury ne soient au courant de leur statut particulier. Au total, ils sont 19 à avoir intégré l’ESSEC. Ce dispositif expérimenté pendant deux ans sera d’ailleurs pérennisé, mais ne sera pas ouvert au-delà de 40 étudiants.
En matière de formation continue, l’ESSEC est en train de mener une réflexion sur son développement, notamment à la Défense. L’échéance de son bail arrivant jusqu’à 2025, la business school réfléchit à un agrandissement au sein de cet espace ou un déménagement. L’ESSEC mène cette réflexion en se penchant sur plusieurs critères dont la qualité du lieu et la taille.
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Un Master in Management (PGE) en un an pour l’ESSEC
Les étudiants de l’ESSEC pourront suivre un Master in Management en un an au sein de l’ESSEC. Vincenzo Vinzi explique que ce track sera très sélectif et nécessite d’avoir une expérience professionnelle d’un an et au moins six mois d’expérience internationale. Le prix du Master in Management en un an sera celui de deux années de frais de scolarité.
Emmanuelle Le Nagard, directrice académique du PGE de l’ESSEC, explique que cette filière intensive est une « autre façon de s’adapter au projet de nos étudiants qui nous rejoignent ». Cette filière sera proposée à Cergy et à Singapour. Un accompagnement carrière plus personnalisé sera proposé aux étudiants de ce parcours au travers des modules dédiés. En outre, un projet construit est nécessaire pour prétendre intégrer ce parcours spécifique.
À qui se destine le Master in Management en un an de l’ESSEC ? La directrice académique du PGE indique que cette formation s’adresse aux candidats des concours AST et ASTI qui accusent 12 mois d’expérience professionnelle en temps plein validé par le service carrière et six mois d’expérience internationale validée dans le cursus antérieur. Il faut donc avoir un diplôme de niveau M1 ou de niveau bachelor international (en 4 ans) pour postuler. « C’est le même niveau de diplôme. Il s’agit d’une filière du Programme Grande École qui remplit les mêmes conditions d’obtention du diplôme », précise Emmanuelle Le Nagard.
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L’ESSEC transforme son Global MBA
Pour mieux répondre aux besoins des étudiants, des entreprises et de la société, l’ESSEC a décidé de transformer complètement son Global MBA. Il sera d’ailleurs plus connecté aux piliers de la stratégie RISE de l’ESSEC en intégrant l’approche stratégique du développement durable, l’innovation et l’entrepreneuriat, et le leadership digital. Un parcours à la carte sera également proposé aux participants.
Kentia Gallet, directrice du Global MBA, explique que le nouveau Global MBA sera beaucoup plus personnalisable. Les étudiants seront accompagnés dans le choix des électifs pour répondre à leurs objectifs de changement de carrière. Les participants auront trois cours fondamentaux sur les thèmes de la stratégie RISE évoqués plus haut. Ils auront la possibilité de creuser un des thèmes avec des choix d’électifs.
L’accompagnement carrière est aussi au cœur de ce Global MBA. « Les participants ne rejoignent, car ils veulent opérer un changement en profondeur de leur carrière », précise Kentia Gallet. Des Career Learning Labs seront mis en place pour donner lieu à des certifications sur des sujets comme le luxe, par exemple. Ils retrouveront des expériences immersives, comme des bootcamps ou encore des voyages d’études permettant de découvrir des entreprises dans le secteur visé par l’étudiant.
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L’apprentissage au cœur des préoccupations de l’ESSEC
L’ESSEC a grandement développé le dispositif d’apprentissage. L’école fête d’ailleurs les 30 ans de son CFA cette année. Pour Vincenzo Vinzi, il est important de continuer à faire évoluer ce dispositif qui s’impose comme un vecteur d’ouverture sociale. Pour mieux comprendre les besoins des étudiants en matière d’alternance, une étude a été menée en collaboration avec l’IFOP.
Denis Poulain, directeur du CFA de l’ESSEC, explique que 80% des étudiants affirment que la possibilité de réaliser de l’apprentissage au sein d’une formation est un critère déterminant qui les pousse à postuler. Il indique également que l’enquête révèle que 36% des étudiants jugent qu’un programme en alternance a plus de valeur qu’une formation classique. Par ailleurs, 3 entreprises sur 4 interrogées par l’IFOP ont recruté des apprentis à l’issue de leur parcours.
Sans surprise, ce qui attire les étudiants dans ces formations, c’est l’aspect professionnalisant de l’apprentissage. Pour eux, cela permet de se familiariser avec les codes de l’entreprise et de mieux compléter une formation théorique. Les organisations indiquent d’ailleurs que cela leur permet de recruter des profils plus diversifiés. Cependant, l’enquête révèle que 33% des sondés ne sont pas au courant qu’un contrat en apprentissage évite de payer les frais de scolarité.
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La rentrée 2023 à l’ESSEC en chiffres
L’ESSEC a accueilli, en cette rentrée de septembre 2023, 928 étudiants dans son Programme Grande École. Ils ont été admis sur concours post-prépa, parmi lesquels on retrouve 18% de boursiers, et via les concours AST. Pour les admissions parallèles du PGE, l’ESSEC note 55% d’étudiants internationaux. En master, la business school accueille 744 étudiants, dont 47% internationaux.
La rentrée est également réussie pour l’école en ce qui concerne ses bachelors. Le Bachelor of Science conjoint avec CentraleSupélec a admis ses 38 premiers étudiants, tandis que le Bachelor ACT accueille sa deuxième promotion de 30 élèves. Au total, plus de 150 professeurs permanents vont accompagner ces étudiants tout au long de leur cursus, en plus des intervenants professionnels.
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