C’est l’annonce d’une opportunité des plus alléchantes qui vient d’être faite par le Pôle Léonard de Vinci : l’annonce d’une collaboration avec l’Institut de l’Engagement, qui vise à intégrer un tout nouveau profil d’étudiants, en les exonérant de leurs frais de scolarité. On t’explique tout ça !
Selon les chiffres de l’Observatoire des Inégalités, seuls 12% des étudiants dans l’enseignement supérieur sont des enfants d’ouvriers et les filières sélectives viennent appuyer davantage le filtrage social des étudiants. Une situation qui n’est pas étonnante : une formation un tant soit peu impliquante va forcément discriminer des étudiants qui n’auront, pour des raisons sociales, pas la possibilité de se consacrer pleinement à leur formation, car il leur faudra la financer (sans parler de l’autocensure, qui peut être plus ou moins prégnante, et de l’habitus qui peut partiellement leur manquer).
Lire aussi : Insertion des diplômés d’écoles de commerce et d’ingénieurs en 2023 : l’enquête de la CGE
L’initiative du pôle Léonard de Vinci & de l’Institut de l’Engagement
C’est dans ce cadre que la convention signée en ce mois de juin est une grosse avancée : elle réserve en effet 6 places en Grande École à des lauréats de l’Institut de l’Engagement, qui n’auront pas à payer pour accéder à leur cursus. Dans le détail, les places gratuites sont réparties sur les trois écoles du Pôle Léonard de Vinci :
EMLV | PGE : 1 place
Bachelor : 1 place |
ESILV | Cursus Ingénieur : 1 place
Bachelor : 1 place |
IIM | Bachelor (hors alternance) : 1 place
Mastère (hors alternance) : 1 place |
C’est quoi, l’Institut de l’Engagement ?
L’Institut de l’Engagement qui s’est associé au Pôle Léonard de Vinci est un organisme qui veut accompagner et écouter des jeunes dans leur projet de professionnalisation, en écoutant leur projet et leur permettant de s’entretenir avec des bénévoles qui tentent de les aider.
Donner des places aux lauréats, c’est donc donner une place à des jeunes qui cherchent à être accompagnés dans leurs projets futurs, en voulant se prendre en main. C’est donc un premier pas encourageant pour aider à rendre le monde des Grandes Écoles moins discriminantes, tout en gardant une sélectivité élevée.
À lire aussi : L’EMLV obtient l’accréditation AMBA pour son PGE