10 ans groupe ISAE
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Le groupe ISAE fête ses 10 ans et dévoile ses nouveautés et ses défis

Le groupe ISAE fête aujourd’hui ses 10 ans. Fort de ses évolutions et de l’arrivée de nombreux établissements et de partenaires, à l’image de l’ENAC, le groupe fait le point sur ces dix dernières années très riches pour les écoles et les étudiants, mais aussi sur les futurs défis qui l’attendent.

 

Première annonce du groupe ISAE : l’ENAC rejoint le groupe ISAE en tant qu’école associée. Pour intégrer ce groupe, il est important de respecter un certain nombre de critères exigeants en matière d’ouverture sociale, d’excellence, d’international, de recherche. Ainsi, ce nouvel établissement devrait accompagner le groupe pour mener à bien ses futurs projets.

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L’arrivée de l’ENAC au sein du groupe ISAE

L’ENAC est une école spécialisée dans l’aviation. Elle assure la formation aéronautique de l’État, mais aussi les fonctionnaires des corps techniques relevant de l’administration de l’aviation civile. Olivier Chansou, DG de l’ENAC, précise que les ingénieurs de l’école s’orientent vers l’administration, les compagnies aériennes et les constructeurs. Aujourd’hui, l’ENAC, c’est 9 centres en France et 31 programmes de formation, dont des MS et MSc.

Si l’ENAC ne faisait pas partie du groupe ISAE avant 2022, l’école collabore depuis très longtemps avec les établissements de cette entité. Plusieurs programmes conjoints ont été créés avec l’ISAE-Supaero et l’École de l’Air et de l’Espace. Les étudiants de l’ENAC bénéficient aussi d’activités conçues avec d’autres écoles du groupe à l’image du meeting aérien fondé avec ISAE-Supaero.

Pourquoi rejoindre le groupe ISAE ? L’un des premiers sujets évoqué par Olivier Chansou, c’est la transformation du secteur aérien, qui représente un enjeu fort pour l’école, mais aussi de l’enseignement supérieur. En outre, l’ENAC entend apporter, au groupe ISAE, son expertise du transport aérien, ses liens avec l’industrie ainsi que son savoir-faire en matière de formation continue.

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Le développement durable au cœur des défis du groupe ISAE

Les établissements du groupe ISAE ont un objectif : former les ingénieurs qui seront capables de porter la transition énergétique et environnementale dans l’univers de l’aéronautique. Ainsi, plusieurs actions ont été mises en place dans les écoles, à l’image de la Fresque du climat déployée depuis plusieurs années dans les institutions du groupe.

Le développement durable fait également partie intégrante des cursus et fait également l’objet d’électifs optionnels et de conférences tout au long de l’année. En outre, le groupe ISAE a créé un Certificat ingénierie environnementale ouvert à tous les étudiants.

Le nouvel enjeu du groupe ISAE, c’est la décarbonation de l’aviation, un sujet sur lequel le groupe serait très engagé depuis des années. « On ne peut plus se contenter de progresser de 1% à 2% par an. Il faut qu’on vise la décarbonation la plus complète possible. Cela offre des perspectives enthousiasmantes pour nos étudiants, car nous leur proposons d’inventer de nouvelles générations d’avions pour répondre à ces défis », précise Olivier Lesbre, DG d’ISAE-Supaero et président du groupe ISAE.

Ainsi, depuis plusieurs années, les étudiants du groupe ISAE travaillent sur l’Euroglider, un nouveau planeur biplace à propulsion électrique beaucoup plus sain pour l’environnement. Il a la capacité de décoller seul. En 2021, l’Euroglider a réussi l’exploit de décoller et atterrir seul.

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Le groupe ISAE en 2022

Aujourd’hui, le groupe ISAE, ce sont trois écoles membres (ISAE-Supaero, ISAE-ENSMA, ISAE-Supmec), trois écoles associées (dont l’ENAC) et trois écoles partenaires. Ces établissements forment 4 000 élèves-ingénieurs et représentent 68 000 alumni.

Comme évoqué, les écoles du groupe ISAE doivent respecter une charte exigeante qui met en avant l’importance des enseignements scientifiques et des sciences humaines. « Nous voulons former des ingénieurs qui soient conscients des enjeux sociaux et environnementaux. C’est un modèle plus complet que celle que nous retrouvons chez nos partenaires internationaux, puisque c’est une formation ouverte sur le monde », explique le président du groupe ISAE.

Ainsi, les ingénieurs des écoles du groupe ont le droit à des formations qui comprennent une forte composante scientifique, des expérimentations en laboratoire ou en milieu professionnel, mais aussi une composante humaine avec des cours de culture générale, de management et leadership, de développement durable ou d’entrepreneuriat.

L’attractivité des formations proposées par les écoles du groupe ISAE se confirme en 2021 avec une forte appétence des étudiants pour les formations dans le secteur de l’aérospatial. « Notre secteur continue de faire rêver », indique Olivier Lesbre.

L’insertion des diplômés est également excellente. Si les cursus des écoles d’ingénieurs du groupe ISAE séduisent, les entreprises s’arrachent les alumni de ces établissements. En 2020, 97% des diplômés des écoles du groupe étaient en emploi. En outre, les salaires d’embauche restent relativement stables, malgré la crise qui a frappé de plein fouet le secteur de l’aéronautique. Les ingénieurs issus de ces établissements se sont également dirigés vers la défense, les énergies ou encore l’informatique.

 

L’aéronautique : un secteur toujours en crise en 2022 ?

Philippe Dujaric, directeur des affaires sociales et de la formation du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), tient à rassurer : les volumes de recrutement restent importants, en 2022. « Tous les secteurs recrutent ! Les hélicoptères se portent bien, tout comme les avions d’affaires. Nous sommes repartis et nous sommes présents sur le marché de l’emploi », assure-t-il.

Fort de ce regain, plusieurs événements de recrutement vont être organisés pour les entreprises membres du GIFAS. L’apprentissage devrait connaître aussi un fort rebond dans le secteur de l’aéronautique. Philippe Dujaric indique que l’un des enjeux aujourd’hui dans cet univers est celui de la diversité et notamment les questions de la féminisation et de l’ouverture sociale. Le représentant du GIFAS l’affirme : des actions seront menées en ce sens.

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