Le Bureau national des étudiants en école de management (BNEM) a mis en place une charte pour lutter contre le sexisme et les discriminations que peuvent subir les étudiants en Grandes Écoles. La Conférence des Grandes Écoles s’est saisie de ce sujet et souhaite la diffuser à plus large échelle.
C’était l’un des engagements du BNEM lors de sa constitution : la création d’une charte de lutte contre le sexisme, mais aussi contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle ou de la religion. En outre, les membres fondateurs se sont également engagés sur des sujets connexes comme le harcèlement sexuel ou le bizutage.
La charte commence par un rappel obligatoire des définitions des différents types de discrimination et attire l’attention sur la perception que les étudiants peuvent avoir sur certains événements qui sont condamnables, mais ne sont pas toujours signalés.
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Lutter contre les discriminations : les étudiants s’engagent enfin
Depuis plusieurs années, les Grandes Écoles s’attachent à lutter contre le sexisme et les discriminations. Même si les étudiants s’engageaient individuellement ou en petits groupes, l’action du BNEM vise à apporter davantage de poids à la défense de ces causes, avec l’établissement d’une charte qui est aujourd’hui diffusée à l’ensemble des Grandes Écoles membres de la CGE. L’objectif ? Permettre aux établissements de s’approprier cette charte. « Ce projet de charte interécole permet aujourd’hui à tous les étudiantes et étudiants des écoles de Management de devenir acteurs de la lutte contre les discriminations et les violences dans le milieu des grandes écoles. Notre génération doit se positionner comme celle qui aura su dire NON, qui aura su dire STOP », explique Étienne Loos, président du BNEM.
Dès la rentrée de janvier 2021, cette charte pourra être signée par tous : écoles comme étudiants. Certains établissements de la CGE souhaitent également rendre ce critère obligatoire pour pouvoir intégrer cette instance et devenir officiellement une Grande École. « Nous avons pour ambition de révolutionner les petites sociétés que sont les écoles de commerce en tentant d’initier un changement majeur dans les mentalités, comportements et habitudes – et que ce changement se déploie dans tout l’enseignement supérieur français et pour devenir, d’ici quelques années, moteur d’une réelle déconstruction sociale et sociétale », souhaite Anne-Laure Claudon-Schlick, responsable du projet de charte et de la Commission Égalité des Genres.
La charte de lutte contre les discriminations et le sexisme du BNEM
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