Alors que le PGE d’Audencia vient de connaître des évolutions majeures ces deux dernières années, la business school nantaise vient de nommer Alexandre Pourchet au poste de directeur de cette formation phare. Pour Business Cool, il revient sur sa décision de rejoindre Audencia et les chantiers qui l’attendent.
L’arrivée d’Alexandre Pourchet à la tête du PGE d’Audencia
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Audencia ?
Le premier aspect, c’est le projet stratégique ECOS 2025. Le PGE est au cœur de ce plan de transformation. Quand le recrutement a commencé à se lancer à Audencia, j’interrogeais DRH et dirigeants d’entreprises pour comprendre deux sujets : les évolutions des métiers et les attentes des entreprises lorsqu’elles recrutent des étudiants de PGE. Ce qui est intéressant, quand on synthétise les résultats, c’est que quatre axes ressortent : international, les humanités, digitalisation et data, et grandes questions environnementales et sociétales. Sur ces sujets, Audencia a toujours été très en avance et l’école les porte dans son PGE.
Quel est votre regard sur le PGE des business schools françaises ? Est-ce que vous observez une tendance à l’uniformisation ou est-ce possible de se distinguer ?
Majoritairement, il y a une grappe importante de business schools qui restent sur un PGE relativement classique autour du management, de la gestion , et intégrant les aspects de transformation de nos organisations comme la transformation écologique et sociale et la digitalisation. Certaines écoles ont choisi de donner une coloration à leur formation en l’orientant autour du tourisme ou de la gastronomie. Cependant, le marché a parfois tendance à sanctionner ces choix trop différenciants.
Ce qui diffère aujourd’hui, c’est la manière dont le PGE est administré et avec laquelle l’étudiant peut personnaliser et construire ses études. C’est le cas à Audencia, où l’étudiant peut construire son parcours en fonction de ses envies, de son projet ou de ses rencontres.
Lire aussi : Gaïa, l’école de la transition écologique d’Audencia, fait sa rentrée
Les chantiers du directeur du PGE d’Audencia
Le PGE d’Audencia a connu récemment des évolutions majeures. Avez-vous de nouveaux chantiers à déployer ou comptez-vous vous inscrire dans la continuité de ce qui a déjà été mis en place ?
Aujourd’hui, le PGE est encore en évolution. Nous déployons la première année du Programme Grande École et la mise en œuvre du cycle master va nous occuper les deux prochaines années. Je vais donc m’attacher à déployer cette réforme en apportant ma touche personnelle. L’autre grand chantier, c’est aussi le basculement des spécialisations en MSc qui seront tous dispensés en anglais, sur deux semestres et pour certains MSc ils seront dispensés dans notre futur nouveau campus parisien.
Avec Gaïa, vous permettez une immersion complète dans la RSE pour les étudiants qui le souhaitent. Comment insuffler cette dimension dans le reste du PGE ?
Dès la première année, les étudiants bénéficient de cours qui reprennent les sujets abordés par Gaïa. Nous allons également déployer des MSc sur des thématiques de Gaïa, pour permettre aux étudiants de se former sur des compétences fortes liées à la transformation écologique et sociale. Il faut également savoir que le semestre de master Gaïa est proposé au troisième et au quatrième semestre, ce qui permet aux étudiants qui n’ont pas la possibilité d’intégrer Gaïa au début de l’année de se spécialiser sur ces sujets au cours du deuxième semestre de M1.
Je suis convaincu qu’il ne faut pas rendre ce semestre obligatoire. Un étudiant qui s’inscrit volontairement dans le parcours Gaïa, ça a beaucoup plus d’impact. Toutefois, nous avons insufflé la dimension transition écologique et sociale dans tous nos cours classiques, de la gestion au marketing, en passant par les ressources humaines ou la finance.
Lire aussi : Audencia signe un nouveau partenariat avec Harvard Division of Continuing Education