La banque Morgan Stanley pourrait licencier 3 000 personnes au second trimestre 2023. Il s’agit de la deuxième grande vague de licenciements pour le groupe spécialisé dans les services financiers en moins de six mois. Cela représente 5% du staff.
Les vagues de licenciements se poursuivent aux États-Unis. S’ils ne touchent que les antennes américaines des entreprises, ces plans de départs sont souvent précurseurs de ce qui pourrait arriver en France, comme on l’a récemment vu avec les startups qui ont désormais du mal à lever des fonds au sein de l’Hexagone.
C’est au tour de Morgan Stanley de présenter son deuxième plan de licenciement en moins de six mois. Environ 5% des effectifs pourraient être licenciés, soit 3 000 collaborateurs. À l’heure actuelle, l’information n’a pas été confirmée par la banque qui est encore en train de définir les contours de cette vague de départs. La branche d’investment banking semble être la plus touchée.
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Licenciements : Morgan Stanley frappée par la crise
Après avoir annoncé le licenciement de 2% de ses effectifs il y a moins de six mois (environ 1 600 personnes), Morgan Stanley préparerait donc un nouveau plan de départ de 3 000 salariés. Il faut dire que, d’après les informations de Bloomberg, la santé financière de l’une des plus grosses banques de Wall Street est menacée. Le média américain parle d’un chiffre d’affaires en berne, plombé par la baisse importante d’un CA généré autour des sujets liés aux fusions-acquisitions et aux levées de fonds. En outre, l’activité a également été impactée par la hausse des taux imposés par la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED), dans le but de freiner l’inflation.
Cet épisode noir dans l’histoire de Morgan Stanley pourrait s’éterniser. Toujours d’après les indications de Bloomberg, la banque ne s’attend pas à un retour à la normale sur les sujets liés aux fusions-acquisitions avant la deuxième moitié de 2024. Morgan Stanley pourrait donc faire face à une longue traversée du désert de plusieurs mois. Cette activité a en effet plongé de 32% au premier trimestre 2023, par rapport à la même période en 2022.
Morgan Stanley n’est pas la seule banque dans cette situation. Goldman Sachs a également annoncé un plan de licenciements visant à supprimer 3 200 emplois en janvier 2023, quand Citigroup a parlé d’un réajustement au niveau des équipes dans sa branche banque d’investissement.
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