Les Managing Directors de Goldman Sachs et autres banques d’affaires ne sont pas épargnés par les vagues de licenciements. L’objectif ? Réduire les coûts, en s’attaquant aux plus gros salaires des institutions financières qui sont, elles aussi, touchées par la crise que connaissent les clients.
Comme beaucoup d’entreprises, Goldman Sachs a été impactée positivement par la pandémie. En 2020 et 2021, la banque a énormément recruté pour faire face aux besoins des organisations, notamment en matière de fusion-acquisition. Cependant, en moins d’un an, Goldman Sachs a dû licencier de nombreux collaborateurs et les Managing Directors ne sont pas épargnés.
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Licenciements à Goldman Sachs : les managing directors sur la sellette
Au total, 125 Managing Directors de Goldman Sachs ont été ou vont être licenciés. L’objectif est de réaliser des économies avec une fonction qui est très onéreuse. Les Managing Directors sont des directeurs généraux, la plupart du temps, ils dirigent un pôle, une antenne ou l’intégralité d’une filiale d’une entreprise dans un pays. D’après les informations de Glassdoor, un Managing Director à Goldman Sachs touche en moyenne entre 200 000$ et 450 000$ par an. En ajoutant les bonus, le salaire d’un Managing Director peut atteindre les 800 000$ par an.
Cette décision a été prise alors que le montant des deals gérés par Goldman Sachs a plongé. En outre, la banque est également plombée par la dette créée par l’association avec Apple pour l’Apple Card. Au total, la banque d’affaires aurait perdu 4 milliards en trois ans à cause de la firme à la pomme.
Cette vague de licenciement n’est pas unique à Goldman Sachs. D’autres banques sont également touchées. D’après Bloomberg, JP Morgan devrait également mettre fin au contrat de 40 Investment Bankers. C’est également le cas à Citigroup. En seulement quelques mois, Goldman Sachs aura licencié près de 3 500 personnes, soit plus que n’importe quelle autre banque d’affaires.
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