La startup Alma, spécialisée dans le paiement fractionné, annonce une levée de fonds de 115 millions d’euros. Elle a également réalisé une autre levée de dette de 95 millions de dollars. L’objectif ? Internationaliser son business !
Alma propose une solution de paiement fractionné ou ce qu’on appelle le « Buy Now Pay Later ». Avec son service, la startup permet à des commerçants de mettre en place un paiement en plusieurs fois pour ses clients, tout en ayant la garantie d’être payés immédiatement. Elle indique ainsi que ce processus donne la possibilité d’augmenter ses ventes de 20%, tout en garantissant aux vendeurs d’avoir l’intégralité de la somme payée en une heure seulement. Le grand atout d’Alma est de proposer son service à la fois en ligne, mais aussi dans les boutiques physiques.
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Les levées de fonds d’Alma
Ce n’est pas la première levée de fonds d’Alma. En effet, la startup, qui se rapproche du statut de licorne, avait déjà récolté 12,5 millions d’euros en mars 2020 et 49 millions d’euros en janvier 2021, soit il y a un peu plus d’un an.
Ce tour de table en série C a été réalisé auprès des investisseurs existants Cathay Innovation, Eurazeo, Bpifrance ou encore Hedosophia. De nouveaux entrants ont également fait leur apparition comme Tencent, GR Capital ou encore Roossh Ventures, qui sont deux fonds ukrainiens qui ont déjà investi respectivement chez Deliveroo et Libeo.
Au total, Alma a levé 115 millions d’euros, plus 95 millions d’euros en levée de dette. Les fondateurs expliquent au média Les Échos qu’ils avaient le « potentiel d’aller jusqu’à 300 millions ou 400 millions, mais lever trop de dette n’est pas pertinent puisqu’il faut payer des intérêts dessus. Nous avons donc levé ce dont nous avons besoin. »
Ils précisent également que, malgré des échanges avec des fonds américains, aucun n’a participé à cette levée de fonds. En revanche, l’arrivée d’acteurs d’Europe de l’Est pousse les fondateurs d’Alma à s’intéresser à cette zone géographique du monde.
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Une levée de fonds pour internationaliser Alma
Alma entend profiter de cette levée de fonds pour installer de nouveaux bureaux en Europe. En effet, la startup ne se contente plus de la France, mais elle voit grand. Elle va se lancer en Espagne, en Italie et en Allemagne, profitant de la présence de clients existants dans ces pays.
Alma devra également faire face à une concurrence accrue sur la scène internationale où des géants du paiement fractionné sont déjà présents, comme Klarna ou Cashper. Cependant, la startup n’a pas peur et a déjà recruté les directeurs de ces bureaux et ouvert ses locaux à Madrid. Il faut dire qu’elle compte dans ses rangs de très beaux clients comme Etam, le Printemps, Jacquemus ou encore Samsonite.
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