Le para-nageur et étudiant à l’INSA Toulouse, Ugo Didier, a remporté ce mercredi 25 août la médaille d’argent sur le 400 mètres en catégorie S9 aux jeux paralympiques de Tokyo. Zoom sur cette belle victoire et sur son parcours.
Ugo Didier, une étoile montante de la natation à l’INSA Toulouse
Ugo Didier est né avec une atrophie des membres inférieurs et des pieds-bots. Âgé de seulement 19 ans, il est considéré comme l’une des pépites françaises représentant la France aux Jeux paralympiques de Tokyo. En dehors de la natation, il est étudiant à l’INSA Toulouse. Depuis de nombreuses années, il truste les podiums en France, comme à l’international.
Il compte à son actif trois podiums dont un titre sur 100m dos S9. Cette année, il a remporté quatre médailles sur la scène continentale (deux en or, deux en argent). Aujourd’hui, il est fier d’avoir remporté cette première médaille d’argent aux Jeux paralympiques. Il explique : « C’est une grande fierté. Je suis hyper content de décrocher cette médaille. Au-delà de la médaille, je voulais améliorer mon meilleur temps, c’est chose faite de quatre secondes. Je suis très content, j’espère que ça lance bien l’équipe de France après la médaille en cyclisme. »
À Tokyo, le jeune étudiant de 19 ans en école d’ingénieurs a de grandes ambitions. En plus de la médaille d’argent, il tentera de remporter deux autres médailles sur le 100 m dos et le 200 m quatre nages. « L’objectif de trois médailles est toujours là, a confirmé le nageur. J’ai lancé le compteur de l’équipe de France de natation, maintenant il n’y a plus qu’à le compléter et l’augmenter. »
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Les ambitions professionnelles d’Ugo Didier
Comme cité précédemment, Ugo Didier est étudiant à l’INSA Toulouse (Institut national des sciences appliquées), l’une des écoles d’ingénieurs du groupe INSA. Lors d’une interview avec Handisport, il décrivait le job de ses rêves : « Je suis actuellement étudiant en ingénierie et ça me plairait beaucoup de travailler dans les énergies renouvelables ou être génie mécanique. J’aimerai aussi pouvoir allier mon sport avec mes études ou pourquoi pas être entraîneur durant mon temps libre. »
Le scénario idéal pour le jeune étudiant serait donc d’allier sa passion pour le sport à ses études. Il consacre en effet une grande partie de son temps à l’entrainement : il passe 12 heures par semaine dans l’eau et 8 heures pour la préparation physique. Il n’a que très peu de temps libre.
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