L’hémorragie continue chez Meta. Après des investissements hasardeux dans le métavers, un univers virtuel qui ne séduit personne, et une baisse de popularité de ses réseaux sociaux, l’entreprise annonce des résultats catastrophiques pour l’année 2022. Conséquence : la maison mère de Facebook se sépare de 10 000 collaborateurs.
Après avoir annoncé supprimer 11 000 postes en novembre 2022, Meta vient de dévoiler un nouveau plan de licenciement. En mars 2023 : 5 000 personnes vont quitter la société et 5 000 postes vacants seront supprimés, portant à environ 16 000 le nombre total de départs de l’entreprise en moins de six mois. Avant ces deux vagues de licenciements, Meta comptait environ 85 000 salariés.
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Licenciements chez Meta : des résultats catastrophiques pour la maison mère de Facebook
Depuis son introduction en bourse, Meta n’avait jamais vu reculer son chiffre d’affaires. Si la baisse n’est que de 1%, lorsqu’elle est convertie en argent sonnant et trébuchant, les sommes ont de quoi donner le vertige. En 2022, les résultats de Meta ont baissé de 116,1 milliards de dollars. En cause ? La baisse de fréquentation de Facebook qui pousse les marques à se détourner du réseau social au profit de TikTok. Pour preuve, l’application chinoise est passée devant Facebook en matière de marketing d’influence.
En parallèle, alors que le réseau social iconique de Meta est en train de reculer auprès des jeunes, la firme et son fondateur, Mark Zuckerberg, ont pris la décision de se concentrer sur le métavers, une technologie pleine de promesse qui n’intéresse que peu d’utilisateurs aujourd’hui. Cet univers virtuel sur lequel se sont jetées les entreprises n’attire que très peu d’adeptes chaque mois. Début 2023, on comptait 200 000 utilisateurs sur Horizon Worlds, le métavers de Mark Zuckerberg.
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Le métavers ne séduit toujours pas
Aujourd’hui, les investisseurs sont réticents à l’idée de financer les projets de Meta qui n’intéressent que peu le public qui préfère se tourner vers TikTok. La promesse de base était d’avoir 500 000 utilisateurs à la fin 2022, pari raté pour Mark Zuckerberg. Il faut dire que l’intérêt du métavers réside dans son côté immersif, qui ne peut être expérimenté qu’avec un casque de réalité virtuelle dont les tarifs sont aujourd’hui assez agressifs.
Pourtant, pour tenter de rassurer utilisateurs et investisseurs, la firme a annoncé le déploiement d’Horizon Worlds sur les appareils mobiles et ordinateurs, avec une expérience grandement réduite et qui ne semble être plus qu’une pâle copie des Sims ou autre Habbo. Malgré les départs d’annonceurs (qui représentent 99% du chiffre d’affaires de Facebook) et des utilisateurs, Meta s’entête à tout miser sur le métavers.
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