France, terre entrepreneuriat
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La France s’impose comme terre d’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat était au cœur de la stratégie d’un ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique : Emmanuel Macron. Après le lancement de la French Tech, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour accompagner les entrepreneurs qui ont créé près d’un million d’entreprises en 2022.

 

La France s’impose comme la terre des entrepreneurs. En effet, entre les super-incubateurs comme Station F, ou les initiatives comme le NEXT40 et la French Tech, les créateurs de startups sont chouchoutés par l’État. Outre l’accompagnement proposé, ces dispositifs ont permis à plus d’un million de nouveaux projets de voir le jour, d’après l’INSEE.

Comme le rappellent les fondateurs de Supernova, une application qui accompagne les entrepreneurs dans la création d’un business plan, ces chiffres s’accompagnent également d’une confiance plus importante dans l’économie française. Selon l’IFOP, en janvier 2023, 82% des dirigeants sont optimistes sur l’avenir de leur société.

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France : un boom de l’entrepreneuriat en demi-teinte

Si la création d’entreprises a pour conséquence de stimuler l’économie et de réduire le chômage par les perspectives d’emploi créées avec ces sociétés, la réalité n’est pas toujours idyllique dans le monde des startups.

Le premier est la réticence des investisseurs qui sont de plus en plus attentifs à la rentabilité des jeunes pousses et à la faisabilité du projet. Cependant, il est important de noter que, dans la plupart des cas, les entreprises lancées en 2022 sont des micro-entreprises (au total 620 000). Elles sont créées par des auto-entrepreneurs du monde du ménage, de la plomberie, de la maçonnerie ou autre.

En outre, si cet élan entrepreneurial est positif, les fondateurs de Supernova rappelle qu’un quart des entreprises créées ferment dans les trois premières années d’existence. En cause ? Des problèmes de recrutement, un manque d’accompagnement ou encore un réseau peu développé. En effet, les nombreux dispositifs d’accompagnement s’adressent avant tout aux startups les plus performantes et non aux jeunes pousses qui démarrent ou aux micro-entrepreneurs.

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